Deux heures avec une femme d’exception

Deux heures avec une femme d'exception 1

Dans le cadre des cours de philosophie et d’économie, la classe de T°L-ES2 a eu la chance, et surtout l’honneur, de rencontrer Cécile Renouard lors d’une conférence au CDI.

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Sœur Cécile est une religieuse de l’Assomption, diplômée de l’ESSEC et docteur en philosophie ; elle a d’ailleurs écrit plusieurs ouvrages dont Éthique et Entreprise (1)Depuis plus de 20 ans, elle s’interroge sur la responsabilité des grandes entreprises quant à la justice sociale, sur l’importance du lien social et du bien-être au travail, sur la compatibilité entre le rendement et le développement durable. C’est pour répondre à ces interrogations qu’elle parcourt le monde et pousse les portes des plus grandes multinationales.

Sœur Cécile fait partie de cette catégorie de personnes qui se définissent par leurs actes. Les premiers mots qu’elle nous a dits sont : n’attendez pas pour changer les choses qui ne vous conviennent pas et surtout, n’attendez pas d’ordres « d’en haut». Ce ne furent pas des paroles dans le vent et sans réel fondement. Pour les besoins de sa thèse, elle est partie en Afrique, notamment au Nigeria. Là-bas, elle a enquêté sur le terrain dans des firmes internationales telles que Lafarge ou Unilever. Elle s’intéresse à l’impact qu’ont ces entreprises sur le développement des populations et des pays où elles sont installées. Elle nous dit qu’à l’époque, quand elle a frappé aux portes de ces grandes entreprises, elle l’a fait naïvement, sans penser qu’elle pourrait trouver portes closes. Aujourd’hui, elle pense que c’est son statut de religieuse qui l’a aidée à entrer dans l’intimité de ces châteaux-forts car les responsables de ces multinationales lui ont fait confiance.

Actuellement, elle dirige un programme de recherche à l’ESSEC nommé CODEV « entreprise et développement ». Ce programme de recherche est transversal, il mêle l’économie, l’anthropologie, la sociologie, la philosophie et des matières plus scientifiques. Le programme prend en compte des aspects techniques et humains car il faut associer plusieurs axes de réflexion pour repenser le modèle actuel et chercher des modèles plus justes et plus durables. Il s’agit de trouver à plusieurs dans le cadre de choix et de libertés personnelles à exercer, d’autres critères d’évaluation de nos actions, ce qui est assez rare. La plupart du temps, le développement durable n’est vu que par un seul prisme, soit économique, soit social, soit écologique. Pour en revenir au programme de recherche, son fil conducteur est la qualité du lien social et du bien-être des populations. Ces deux critères sont la base d’un bon développement social et économique d’un pays car, quand une population se sent bien, elle a plus envie d’investir dans son pays pour le faire progresser.

Kant disait « Agis de façon telle que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans toute autre, toujours comme une fin et jamais simplement comme un moyen ». Pour Cécile Renouard, nous avons tous une richesse intérieure, chaque vie a un prix, et chaque être est unique et irremplaçable. Mais comment pouvons-nous organiser nos sociétés afin que chacun ait sa place? Comment associer ces principes moraux aux entreprises qui considèrent, souvent, leurs salariés comme des moyens pour produire plus et gagner plus ? Pour évaluer si les grandes entreprises agissent pour la qualité du lien social, l’écosystème et les générations suivantes, le programme CODEV a mis en place un indicateur de capacités relationnelles qui comporte trois dimensions :

– pouvoir être en relation avec d’autres (relation humaine, moyens de transport, moyens d’information) ;

– pouvoir entretenir une relation privée (ressentir et donner de l’amour, de l’amitié, avoir confiance dans sa famille ou ses amis et pouvoir recevoir de l’aide) ;

– pouvoir s’engager civiquement (faire partie d’associations, pouvoir voter, faire des travaux d’intérêts collectifs ou pouvoir avoir confiance en des inconnus).(2)

Ces critères peuvent nous paraître simplistes mais au Nigeria par exemple, presque aucun d’entre eux n’a été validé. En effet, à cause des activités pétrolières mal gérées, de son économie vulnérable aux chocs climatiques et aux fluctuations des cours des matières premières, de sa forte croissance démographique et de son insécurité face aux conflits religieux, les relations interpersonnelles nigérianes se sont dégradées.

La transition de notre monde doit donc se faire au bénéfice du lien social et écologique. Cet horizon est obligatoire pour nos sociétés mais, contrairement à ce que l’on nous montre, il y a énormément de solutions. Comme l’a dit C. Renouard, il faut que le changement vienne d’en-bas et pour cela, il faut d’abord analyser notre propre situation et relativiser :suis-je moi-même en qualité de relation avec les autres ? Quel est mon rapport à l’argent ?Elle nous a relaté l’expérience d’un jeune doctorant qui travaille avec elle et qui a préféré faire une thèse, ce qui lui plaisait, plutôt que de gagner le salaire mirobolant promis par son école.Pourquoi ne pas compter autrement ce qui compte ? Quel est mon rapport à la technologie ? Suis-je autonome face à mes appareils ou dépendant ? Ces appareils me sont-ils utiles ?

Chacun a des richesses inouïes et uniques qu’il convient de partager. Aussi, n’attendons plus pour associer nos capacités d’initiative !

Cécile Renouard a terminé son intervention en citant Gandhi : « Sois le changement que tu veux pour le monde ».

 

Jade Radisson et Estelle Leblond T°L,

Cet article a été écrit dans la cadre du cours de philosophie de C. Lecocq Hubert en lien avec la pastorale.

 

(1)Cécile Renouard, Ethique et entreprise, Editions de l’Atelier, 2015.

(2) http://irene.essec.edu/codev/relational-capability-index-rci

N’attendons plus pour être éco citoyens !

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Du 05 au 11 mars 2017  les lycéens  éco délégués ont accueilli les correspondants belges et allemands dans le cadre du programme Erasmus +.  A cette occasion ils ont participé à un programme d’activités sur le thème « N’attendons plus pour être éco citoyens !  » parmi  lesquelles une journée à Lyon, notamment sur les pentes de la Croix-Rousse et dans l’éco quartier de Confluence.

Sur les pentes de la Croix Rousse, ils ont pu échanger avec des créateurs qui recyclent différents matériaux :

– l’atelier-galerie 27 Watts vend des coléoptères à partir d’objets recyclés,

– la galerie Chasseurs d’influences récupère les objets pour créer des vitrines dans le monde entier,

– et enfin Madame des Feuillants recycle les bijoux de nos grand-mères.

A la Confluence, ils ont bénéficié d’une visite de son éco quartier, conçu pour l’écologie et autour d’elle. Cette visite fut très riche en enseignements et découvertes.  

Après  la disparition de ses activités historiques, industrielles et portuaires, les 150 ha de ce quartier ont été aménagés en visant un objectif : construire une ville intelligente et durable. L’enjeu était et est toujours de concilier les exigences environnementales tout en anticipant les besoins futurs des usagers.

  1. La Société d’Economie Mixte Lyon Confluence est nommée par le maire de Lyon, Gérard Collomb, aménageur du projet Lyon Confluence pour le compte du Grand Lyon. La ZAC 1 est créée. Les travaux débutent…

Cette mobilisation vise, depuis le lancement du projet urbain, à créer une ville sobre, innovante et créative, encourageant les mobilités douces et limitant les impacts environnementaux. Une ville accessible à tous qui sache tisser des liens forts entre l’existant et les nouvelles réalisations,  tout en favorisant le partage. Pour donner vie au projet Lyon- Confluence, et construire ou réhabiliter des bâtiments et équipements, la Métropole de Lyon a fait le choix de découper le territoire en deux zones d’aménagement concerté (ZAC).

Une zone d’aménagement concerté (ZAC) est définie par le code de l’urbanisme comme « une zone à l’intérieur de laquelle une collectivité publique, ou un établissement public y ayant vocation, décide d’intervenir pour réaliser ou faire réaliser l’aménagement et l’équipement des terrains, notamment de ceux que cette collectivité ou cet établissement a acquis, ou acquerra, en vue de les céder ou de les concéder ultérieurement à des utilisateurs publics ou privés ».

Côté Saône, la ZAC 1 est créée en 2003, l’autre côté Rhône, la ZAC 2 est créée en 2012. Ce découpage géographique et temporel permet de cibler la mobilisation sur un secteur précis du territoire et d’éviter l’éparpillement des projets et investissements.

Le  logement :

    • le quartier offre des logements variés, accessibles à l’achat ou en location sous différentes formes ;
    • près de 5 000 logements dont 1 700 logements sociaux ont été créés (34 %) ;
    • la mixité et la facilitation du parcours résidentiel sont une priorité de la politique ;
    • l’habitat social et abordable est imposé dans les cahiers des charges de Lyon Confluence ;
  • les immeubles (de 2 à 16 étages) respectent une architecture bioclimatique, à énergie positive et alimentés par des énergies renouvelables ;

 

  • l’accent est mis sur l’éco rénovation pour offrir du bâti existant proposant un niveau de confort quasi-similaire à celui du neuf ;
  • 2013 : ouverture d’une résidence pour jeunes actifs ;
  • les logements étudiants : 436 appartements seront complétés d’ici à 2019 par les 88 lits d’une résidence étudiante gérée par le Crous ;
  • l’offre intergénérationnelle : l’habitat est adapté aux besoins des personnes âgées sur l’ancien site de la prison Saint-Joseph et création d’une nouvelle résidence sur l’îlot Rinck : ces deux programmes rassemblent dans des mêmes immeubles étudiants et personnes âgées. 

L’offre culturelle 

  • le Musée des Confluences, à l’architecture originale ;
  • La Sucrière, qui accueille notamment la Biennale d’art contemporain depuis 2001 ;
  • Le Sucre, installé sur son toit, salle de concerts, reçoit régulièrement des conférences ;
  • L’Hôtel 71 qui jouxtera le Lieu Totem de la French Tech regroupera les acteurs européens du monde de la culture ;
  • Les Archives Municipales de Lyon et l’Hôtel de Région présentent un programme d’expositions ;
  • Côté cinéma, un multiplexe est accessible dans le pôle de commerces Confluence.

Des commerces variés

  • des commerces de proximité accessibles à tous les budgets ;
  • conciergeries prévues dans les îlots du quartier du Marché ;
  • pôle de commerces Confluence rassemblant restaurants et une centaine d’enseignes ;
  • marchés et distribution hebdomadaires de paniers par l’AMAP Croc’Ethic.

Partager, créer des liens

Les espaces publics doivent encourager les initiatives et partenariats et créer des liens entre les usagers (place Camille-Georges, place nautique, jardins aquatiques, jardin d’Erevan, esplanade François-Mitterrand, Rives de Saône…). Côté Rhône, Ynfluences Square et l’îlot B2 concrétisent le principe des cours jardinées, avec jardins partagés, espace de compost, aire de pique-nique et jeux pour enfants mais aussi conciergeries et crèches.

Différentes associations participent à la vie locale à travers des vide-greniers, rencontres, conférences, jeux, ateliers, fêtes, bals. C’est aussi le cas de l’association de riverains Envie Partagée qui mène des actions autour du jardin partagé et des rendez-vous ponctuels du conseil de quartier.

Se promener et se divertir

De nombreux sports et spectacles sont proposés grâce à des équipements variés.    Les aménagements des rues, des places, des quais, assurent des déplacements faciles, agréables et sécurisés aux piétons du nord au sud et d’ouest en est.

Les végétaux contribuent à la qualité de l’air. Le pont Raymond Barre offre une liaison piétonne entre La Confluence et Gerland. L’esplanade François Mitterrand relie les deux ZAC, la place nautique et le futur quartier du Marché, le Rhône et la Saône.

 Vivre, étudier et travailler dans un patrimoine préservé

La réhabilitation du quartier a permis de faire renaître le port Rambaud, qui a gardé des traces de son passé (rails, pavés, grues, façades…) tout en se transformant en Docks de la culture et de la communication (Sucrière devenu le lieu d’accueil des biennales d’art contemporain ; Le bâtiment des douanes ; les Salins…).

Au sud, les bâtiments du marché de gros ont été conservés et on changé de destination comme la halle aux fleurs réhabilitée en salles de sports,

L’Université Catholique de Lyon (UCLy) s’est installée dans l’ancienne prison Saint-Paul réhabilitée et accueille 6 000 étudiants. Confluence Institute for Innovation and Creative Strategies in Architecture d’Odile Decq dans une ancienne halle du marché gare, accueille une vingtaine d’étudiants en architecture.

Côté entreprises, le quartier accueille de grands groupes, des PME et des start-up, dans les domaines des services, des commerces, du BTP et de l’industrie ainsi que des centres d’affaires. Dès le début, les aménagements ont été pensés pour proposer des locaux idéals pour tous : grand choix de surfaces, proximité des transports en commun, deux heures d’exposition au soleil minimum, services partagés, haute qualité environnementale.

Se déplacer

Par ses aménagements, le quartier vise une maîtrise de la place de la voiture, une large offre de transport en commun et une place importante faite aux modes de déplacements doux (tram, Vélo’v, pistes cyclables…). Un véritable Vaporetto relie la Confluence à Vaise via Bellecour et Saint-Paul.

En 2010, Lyon Confluence devient le premier quartier durable en France labellisé WWF. Le Grand Lyon et son aménageur, la SPLA (Société Publique locale d’Aménagement) Lyon Confluence, ont bénéficié de l’aide de nombreux acteurs pour répondre à des exigences de performance très élevées et se sont ainsi engagés à respecter les 10 principes internationaux de durabilité préconisés par le WWF :

  • zéro carbone
  • zéro déchets
  • mobilité durable
  • matériaux locaux et durables
  • alimentation locale et durable
  • gestion durable de l’eau
  • habitats naturels et biodiversité
  • culture et patrimoine local
  • équité et développement économique
  • qualité de vie et bien-être

Les performances des quartiers, au regard de ces 10 objectifs de durabilité, seront évalués annuellement. C’est à présent aux futurs habitants de jouer pour mettre ces efforts à profit et bénéficier des économies d’énergie, car sans modes de vie durables, il n’y aura pas de quartiers durables.

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Ce projet interdisciplinaire a été mené par M. Combricon, M.L. Dumas, N. Mergoux, C. Giraud, F. Carron et les professeures documentalistes.

Le flexitarisme

Le flexitarisme

Etre flexitarien, c’est bon pour l’environnement, la santé,  la famille et aussi le porte -monnaie. Mais aussi pour l’éthique qui permet de choisir la viande que l’on consomme avec plus de discernement.

Le flexitarisme désigne les personnes végétariennes à temps partiel qui savent parfois se faire plaisir avec des aliments d’origine animale.

Il s’agit de prendre conscience qu’on a donné trop de place à la viande et que les excès ont des conséquences autant sur la planète que sur notre santé. Aujourd’hui, le flexitarisme apparaît comme la voie médiane entre les passionnées de végétaux et fervents amateurs de viandes.

Végétarisme à 80% et omnivore le reste du temps, le flexitarisme prône la diversification alimentaire en consomment de la viande mais pas à tous les repas, ni même tous les jours. Ils recherchent une façon saine de s’alimenter sans se priver et en tirant bénéfice des bienfaits fait de chaque catégorie d’aliments.

Concernant la santé :

1) points positifs

-Meilleur transit (évite les troubles d’estomac, et plus riche en fibre soluble et insoluble) ;

-diminution de maladies comme l’hypertension, diabète et cancer ;

-anti-âge car la viande accélère le vieillissement des cellules ;

– aucune carence car le peu de viande consommée procure assez de vitamine B12.

2) Points négatifs :  

Les séniors doivent avoir un taux de protéine important afin de maintenir leur masse musculaire.

Concernant l’environnement :

Pour l’environnement, être flexitarien n’apporte que des bénéfices. L’élevage est responsable de 18 % des gaz, 70% des déforestations, 70% des prélèvements mondiaux d’eau.

Il faut une tonne d’eau pour faire pousser un kilo gramme de céréales, il faut presque 16 tonnes pour un kilogramme de bœuf.

Exemples : pour le beurre il faut 5000L d’eau,  pour le poulet 3500L, pour le soja 2000L, pour la pomme de terre 900L et pour la pomme 700L. Donc, il est plus avantageux de consommer des produits végétaux.

Régime d’un flexitarien :

-Il privilégie la viande blanche et les poissons ou œufs

-Les fruits et légumes font partie des incontournables

-Les céréales et légumineuses sont associées durant un même repas pour proposer une véritable alternative aux protéines animales.

Céline Ozkan, seconde 6.

Ce travail a été réalisé lors des séances d’EMC, au CDI, avec M. L. Dumas et les professeures-documentalistes.

 

 

Le véganisme

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Le véganisme est un régime alimentaire bien spécifique qui demande beaucoup d’attention. il  repose sur une alimentation qui doit répondre à des caractéristiques bien précises ; c’est aussi un mode de vie différent des autres régimes alimentaires.

Au niveau alimentaire : il exclut tout ce qui provient de l’animal ou du poisson.

Au niveau vestimentairse, bijoux, accessoires: Pas de vêtements provenant des animaux, de bijoux ou d’accessoires fabriqués à partir de composants d’animaux.

Au niveau cosmétique: Un produit cosmétique végan ne doit pas être testé sur les animaux et ne doit contenir aucun ingrédient d’origine animale, ni avoir induit l’utilisation d’un animal.

Pour le végan, toute forme d’utilisation des animaux, comme l’équitation est contraire au véganisme. Il ne peut également pas posséder d’animaux domestiques ou de compagnie. Les végans s’opposent aux loisirs utilisant des animaux comme dans les zoos, les aquariums ou les cirques.

Les végans prennent des compléments alimentaires pour réduire les carences en matière de nutrition.

Les effets induits à terme par le véganisme sur les animaux, la santé et l’environnement. 

Animaux : Nous pouvons constater que moins d’animaux sont tués pour être consommés : il y a plus que 150 milliards au lieu de 1100 milliards dans le monde en 2015. Mais, il y a également la manière dont ils sont abattus qui est différente et plus respectueuse. Cela manifeste donc une prise de conscience concernant la cause animale.

 Environnement: Nous pouvons constater que  la population d’arbres détruits ainsi que la pollution des océans est en baisse (recul de la déforestation), mais il y a également moins de rejet de CO2 et de méthane lié au recul de l’élevage.

Le véganisme

Santé : Nous pouvons constater qu’il y a une diminution des maladies cardio-vasculaires, une réduction du diabète et une réduction des cancers de 40 %.

Cependant, les végans sont contraints de prendre des compléments alimentaires comme la B12 pour compenser les huit acides aminés que l’on trouve dans les protéines animales.

Valentine Issautier, seconde 6, travail d’EMC sous la conduite de Mme Dumas.

Qu’est-ce que le végétalisme ?

Qu_est-ce que le végétalisme

Les  végétaliens  ne consomment que  des aliments issus du monde végétal et rejettent la viande, le poisson, les fruits de mer, les produits laitiers, les œufs et autres produits d’origine animale comme le miel.

Les personnes qui ne se limitent pas aux produits alimentaires optent pour le véganisme.

Régime végétalien:

-En quoi constitue l’alimentation végétalienne? 

Les recettes végétaliennes ne sont pas chères. Elles sont copieuses et savoureuses, basées sur des céréales, les légumineuses, les noix, les grains. Le régime végétalien peut être extrêmement économique, car achetés en vrac, les aliments sont à moindre coût.

-Des produits végétaliens dans les supermarchés, épiceries :

Les végétaliens doivent vérifier tous les produits dits végétaux car certains contiennent des protéines animales comme les chips aux goûts variés (cuit au four saveur barbecue bacon qui sont des arômes naturels de poudre de lait et de poulet) ou certains vins qui contiennent de la gélatine, de l’ichtyocolle (vessie de poisson) ; certains alcools ou spiritueux contiennent des ingrédients comme de la cochenille (colorant alimentaire provenant de coquilles d’insectes)

-Protéines dans les végétaux suffisantes :

On trouve aussi assez de protéines dans les légumes pour satisfaire nos besoins en protéines par jour (soit 56 à 91 par jour pour un homme et 46 à 75 pour une femme). Par exemple, dans les épinards, il y en a 5 grammes, les lentilles sont à 18 grammes.

Un excès de protéines, à savoir de protéines animales, peut être nocif pour la santé.

Les suppléments alimentaires ne sont pas toujours une nécessité : La vitamine B12 est essentielle pour le fonctionnement du système nerveux et du cerveau, or cette vitamine n’est produite naturellement que dans les aliments de sources animales.

-Changer son assiette, c’est changer le monde?

Les élevages industriels induisent des transports qui contribuent à l’effet de serre. L’engraissement des bœufs est de l’ordre de 40 calories énergétiques de combustibles fossiles pour fabriquer chaque calorie d’un bœuf contre 2,2 calories énergétiques nécessaires à la création des protéines végétales.

Héloïse B.

Ce travail a été réalisé lors des séances d’EMC, au CDI, avec M. L. Dumas et les professeures-documentalistes.

 

 

Moins de viande dans votre assiette

Moins de viande

La diététicienne de l’établissement, qui a pour charge de valider les menus de la cantine proposés par le chef-cuisinier, est intervenue au sein de la classe de seconde 6.

Le but de cette intervention était de composer le menu de la journée du 20 mars sans protéine animale. Elle nous a expliqué l’importance d’un menu équilibré au sein d’une école ou dans la vie quotidienne.

Dans le cadre de cette journée, notre classe a eu la tâche de concevoir le menu de ce jour particulier. Pour ce faire, la diététicienne nous a détaillé chaque composant d’un repas du self. Afin d’avoir un repas complet et équilibré, chaque élève devrait avoir sur son plateau : une entrée, un plat chaud composé d’un légume ou d’un féculent et d’une viande ou d’un poisson, un produit laitier et un dessert. Ce repas comportera alors les 8 acides aminés nécessaires au bon fonctionnement de notre corps. Une protéine est un assemblage d’acides aminés. Elles sont au nombre de 20 mais 8 sont essentiels c’est-à-dire, que le corps ne sait pas les fabriquer et qu’il faudra donc les apporter à l’organisme par le biais de l’alimentation.

A quoi servent les protéines ?

Essentielles à l’organisme, elles y jouent un rôle structural (au niveau musculaire ou encore cutané) mais sont également impliquées dans de très nombreux processus tels que la réponse immunitaire (anticorps), le transport de l’oxygène dans l’organisme (hémoglobine) ou encore la digestion (Enzymes digestives).

 

Où trouve-t-on des protéines ?

 

– Sources animales : viandes, poissons, crustacés, oeufs, laitage …

Pour 100g de viande, nous aurons un apport protéique d’environ 20g pour la charcuterie, 22g pour la viande blanche et 25g pour le gibier) ;

-pour 100g de poissons, l’apport va de 18 pour le lieu à 25g pour le thon

-pour 100g de crustacés, l’apport sera d’environ 20g ;

-pour 100g d’œufs, l’apport sera de 12g ;

-pour les laitages, l’apport sera différent suivant la forme : frais 8g contre 29g pour les fromages à pâtes sèches.

– Sources végétales : oléagineux, céréales, légumineuses, quinoa, chanvre, ortie, graines germées, algues, levure de bière …

 

Pour 100g d’oléagineux (amandes, noix, noix de cajou, noisettes …), l’apport protéique sera compris entre 14g et 20g, le maximum revenant aux amandes.

Pour 100g de céréales, l’apport sera varié, 8g pour le riz et jusqu’à 17g pour l’avoine

Pour 100g de légumineuses (lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots secs, haricots mungo …), nous aurons un apport compris entre 18 et 22g.

 

Pour obtenir une protéine complète, il faudra associer 1/3 de légumineuses avec 2/3 de céréales, complètes ou semi-complètes de préférence.

 

  • Composer un repas végétalien : un vrai défi !

 

Le repas sans protéine animale a été, à l’origine, organisé dans le cadre de la journée mondiale sans viande. Elle existe depuis 1985 et a été promulguée par l’association FARM qui milite pour une alimentation sans viande et propose de lutter pour le respect des animaux, la préservation de la planète et l’amélioration de la santé humaine.

Mais Mongré a décidé d’aller plus loin en excluant toute protéine d’origine animale. La confection de ce menu a été très difficile car il a fallu trouver un moyen de remplacer toutes les protéines animales et de retrouver les 8 acides aminés indispensables. De plus, nous avions certaines contraintes : il fallait obligatoirement avoir des légumineuses combinées avec des féculents afin de retrouver les acides aminés contenus habituellement dans la viande et  répartis dans tous les composants du repas. Après avoir proposé plusieurs menus et vérifié qu’ils contenaient tous les éléments, la classe s’est finalement mise d’accord sur un repas.

Cette rencontre avec une diététicienne fut très enrichissante pour nous car elle nous a permis de voir à quel point il est compliqué de composer un menu dans une école et de nous rendre compte de l’importance d’une alimentation saine et équilibrée au quotidien.

Valentine Charpy/ Mariam Kapanadze, éco-déléguées,  seconde 6.

Cet article a été écrit dans le cadre des cours d’EMC de M.L.Dumas

Vers la sobriété heureuse : le bonheur d’être plutôt que la volonté d’avoir.

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 Face au toujours plus indéfini et au principe de croissance économique illimitée qui ruine la planète naturellement limitée au profit d’une minorité, la sobriété est un choix conscient, inspiré par la raison. Elle est un art et une éthique de vie, source de satisfaction et de bien-être profond. Elle représente un positionnement politique et un acte de résistance en faveur de la terre, du partage et de l’équité.

Pierre Rabhi lui-même avoue qu’il lui a toujours été difficile de décrire la sobriété telle qu’il la ressent. En faire une option de vie est déjà beaucoup, mais cela est loin d’en révéler la subtilité. Elle peut être considérée comme une posture délibérée pour protester contre la société de surconsommation et les effets désastreux qu’elle induit. C’est, dans ce cas, une forme de résistance déclarée à la consommation outrancière. Elle peut être justifiée par le besoin de contribuer à l’équité dans un monde paradoxal où surabondance et misère cohabitent. Le monde religieux en a fait une vertu, une ascèse. En réalité, c’est un peu tout cela, mais plus que cela…

Cette année, la pensée de Pierre Rabhi a été appréhendée et analysée par trois élèves de terminales lors d’une éco-rencontre qui s’est déroulée au foyer des lycéens le 14 février.

Marie-Line Dumas, professeure d’histoire-géographie, référente DD au Lycée