Le niveau des océans

Le Monde dossiers et documents: Sciences mars 2009

Depuis 2003, il semblerait que l’océan se réchauffe mois vite qu’entre 1993 et 2003. Ce qui induit une dilatation thermique moindre. Le niveau des eaux monterait donc moins vite bien que les glaciers et calottes polaires fondent plus rapidement. Mais ces résultats ne sont que provisoires car le retour, probable, au rythme précédent du réchauffement provoquerait une brusque accélération de la montée des eaux. Par conséquent ces chiffres ne sont pas rassurants pour les glaciologues qui ne savent pas quand le réchauffement des eaux reprendra sont rythme « normal ».

Terra Economica : « Déménagement pour cause de fonte des glaces » 07 octobre 2004

Ce drame se déroule en Alaska. Un village esquimau est obligé de déménager à cause de la fonte des glaces. Les vagues géantes ont déjà détruit pour plus de 100 000 dollars de digues et bateaux. Ces Esquimaux sont les premiers réfugiés américains du réchauffement climatique. Ce déménagement de quinze kilomètres vers l’intérieur des terres coûtera un millions de dollars par habitant. D’après les Esquimaux, les responsables payeront ; c’est-à-dire « les Blancs ».

Le Figaro : « Pôle Nord, Pôle Sud : La fonte des glaces s’accélère » 14 avril 2009

La fonte des glaces inquiète les glaciologues car la banquise est un frein qui ralentit l’écoulement des glaciers dans l’océan. Ce phénomène intervient quinze ans plus tôt que prévu. Le niveau des océans augmente car l’eau des glaciers arrive plus rapidement accompagnée de la banquise fondue. Quand des voix s’élèvent pour protéger les Pôles, d’autres y voient un intérêt économique et énergétique !

En conclusion

Le Monde affirme que malgré la fonte des glaces de la banquise, le niveau des océans reste stable depuis 2003. A l’inverse Le Figaro à l’instar de Terra Economica soutient le fait que les catastrophes océaniques sont déjà en cours. Terra Economica cite l’exemple d’un village inuit obligé de déménager à la suite  de vagues géantes provenant de la fonte des glaces. Pour Le Monde, le niveau des océans peut brutalement augmenter alors que Le Figaro et Terra Eco préfèrent ne pas se prononcer sur la question. Le Figaro dénonce même l’attitude de certains qui refusent même d’agir pour sauver les Pôles, ne cherchant que leurs avantages, qu’ils perdront le jour où les océans les submergeront. Les journaux retranscrivent les divers avis sur la question de la montée des eaux, qui suscite nombre de débats à travers le monde. Nous citerons le sommet de Copenhague qui n’a pas réussi à aboutir à des projets concrets.

Greslin Esther 2nde 2

Cette revue de presse  a été réalisée au CDI avec E. Novales, documentaliste.

Le sommet contre le réchauffement climatique : 41 000 tonnes de Co2 !

Le lundi 7 décembre 2009 s’ouvrait un sommet à Copenhague, qui rassemblait des représentants venus de tous les continents afin de s’allier pour combattre  et trouver des solutions contre le réchauffement climatique.

Copenhague a accueilli 50 000 visiteurs, dont 98 chefs d’Etats et 15 000 délégués et fonctionnaires, et 5 000 journalistes. De plus, nous pouvions compter sur la présence de quelques associations écologistes comme Greenpeace.

Selon Les Echos, tous attendent beaucoup de ce sommet où s’ouvre une négociation complexe autour de trois questions :

-les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre;

-le financement de la révolution énergétique;

-la volonté ou non des Etats d’accepter des mesures contraignantes.

Yvo de Boer, secrétaire général de la Convention sur les changements climatiques, espère qu’il marquera un tournant dans la lutte internationale contre le réchauffement de la planète : « La science le réclame, le monde économique l’encourage, et les futures générations l’exigent », répète-t-il aux chefs d’Etats qui doivent s’accorder sur le futur du protocole de Kyoto.

Le magasine Terra Economica de décembre 2009 nous explique quels sont les enjeux de la conférence, les principaux acteurs, les projets de financement et les coûts du réchauffement. De plus, nous constatons que la Chine est le plus gros pollueur avec une émission de CO2  de 6,1 milliards de tonnes en 2006. Ensuite viennent les Etats-Unis avec 5,75 milliards de tonnes de CO2 puis l’Union Européenne avec 3,91 milliards de tonnes,  mais qui baisse d’année en année de 2,2%.

Contrairement aux grandes puissances qui polluent énormément la planète, les pays en développement sont prêts à prendre beaucoup  d’engagements mais seulement avec l’aide des pays du Nord au niveau financier et technologique.

Résultat de ce remue ménage, The Telegraph du 5 décembre 2009 a l’honneur de nous annoncer que 1200 limousines, plus de 400 jets privés, du caviar à volonté et des hôtels de luxe ont été mis à contribution pour émettre 41000 tonnes de CO2 en l’espace de onze jours. Pour finir, ils sont revenus bredouilles de ce sommet où ils auraient dû « sauver le monde ».

Selon les organisateurs, ces 41 000 tonnes de dioxyde de carbone sont équivalentes à la quantité produite par une ville de 140 000 habitants en une dizaine de jours.

Le Saviez-vous ?

Le logo du sommet est composé de 192 lignes qui représentent les 192 états membres de l’ONU, et leur nœuds symbolisent les connections entre les Etats.

Marène Diop et Coralie Baudouy 2nde 5

Cette revue de presse  a été réalisée au CDI avec Mme Novales, documentaliste.

Revue de presse sur Copenhague

« Climat : Copenhague s’achève sur un échec »

(Le Monde, 19.12.09)

La conférence de Copenhague a été la 15e « Conférence des parties » de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Elle s’est tenue à Copenhague, du 7 au 18 décembre 2009.

Pas d’Organisation mondiale du climat ni d’objectifs chiffrés de réduction des gaz à effet de serre : le sommet de Copenhague sur le climat est un échec. Seule avancée, au terme de 12 jours de négociations, un accord à l’arraché annoncé vendredi soir par Nicolas Sarkozy et Barack Obama, qui n’a pas été formellement adopté faute de consensus entre les pays, mais dont la Conférence des Nations Unies a «pris acte».

Vendredi soir, plusieurs chefs d’Etat de pays du Nord, dont Barack Obama et Nicolas Sarkozy, ont annoncé la conclusion d’un accord minimaliste. Longue d’à peine trois pages, cette déclaration politique, proposée par 26 pays industrialisés, dont la Chine, n’était pas à la hauteur des ambitions du sommet. Elle se contente de confirmer l’objectif d’une limitation à 2°C de la hausse des températures, sans fixer de seuil à 2020 ou 2050, notamment dans la baisse des émissions de CO2, ni instaurer d’Organisation mondiale de l’environnement, comme le souhaitait l’Europe.

Pour Nicolas Hulot, le résultat de Copenhague est «affligeant» et «consternant». Selon lui, «Garder l’espoir, ça va devenir un acte de bravoure», alors que le monde a «manqué une occasion historique». «C’est de l’improvisation, cela faisait deux ans qu’on travaillait pour arriver à ce résultat», a-t-il déclaré. Pour lui, dans ce processus, la France a cependant été «digne et agressive». Certains, comme les Verts français, estiment qu’il s’agit d’un « lamentable fiasco ».

Pour la plupart des participants, il faut maintenant attendre l’an prochain et une nouvelle conférence, à Mexico, pour espérer faire avancer la lutte contre le réchauffement.

 

« Climat: l’Union Européenne refuse de se laisser abattre par l’échec de Copenhague »

(Le Parisien, 16.01.10)

 

L’Union européenne refuse de se laisser abattre par l’échec de la conférence sur le climat de Copenhague et veut maintenir son offre de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30% en 2020 pour arracher un accord contraignant en décembre 2010 au Mexique. Plusieurs pays, dont la France, le Royaume Uni et l’Allemagne se sont prononcés en ce sens samedi au cours d’une réunion informelle des ministres de l’Environnement de l’UE à Séville.

Ces prises de position ont été rendues nécessaires par le débat ouvert au sein de l’UE sur l’opportunité d’un tel geste alors que les Etats-Unis campent sur leur refus de tout engagement contraignant et font des offres de réduction jugées très faibles. La Pologne et l’Italie veulent que l’UE se limite à son engagement de réduire ses émissions de 20% en 2020, comme décidé en décembre 2008 lors de l’adoption de son plan d’action pour lutter contre le réchauffement du climat et abandonne son offre de porter cet effort à 30%.

« Nous devons maintenir notre offre à 30%. C’est une offre conditionnelle mais son maintien est un signal très important », a affirmé le Britannique Ed Miliband.

« 30% serait un signal fort, mais cela ne veut pas dire qu’il faille le faire maintenant », a pour sa part estimé l’Allemand Norbert Röttgen.
« La France pousse au maximum pour aller à 30%, mais il n’est pas question de faire exploser l’Europe pour ça », a expliqué le Français Jean-Louis Borloo.

Le Commissaire à l’Environnement sortant Stavros Dimas, qui participait samedi à sa dernière réunion de l’UE, a rappelé que « la proposition initiale de la Commission était une réduction des émissions de l’UE de 30%, parce que cela serait bénéfique pour les entreprises et l’emploi avec le développement des technologies vertes ».
Tous les pays développés doivent soumettre leurs engagements de réduction pour le 31 janvier, conformément aux promesses faites à Copenhague.

Mais selon la Commission européenne, les offres annoncées par les autres pays développés ne permettent pas pour le moment à l’UE de porter son engagement à 30%.

CLAUDE Camille et NEYRA Antoinette 2°4

Cette revue de presse  a été réalisée au CDI avec E.  Novales, documentaliste.

Revue de presse sur les algues vertes en Bretagne

Algues vertes : les agriculteurs bretons en colère contre le préfet

D’après le Figaro du 22.10.2009

Une note du préfet des Côtes-d’Armor destinée au Premier ministre et divulguée mardi soir par la presse locale a fait réagir vertement hier les agriculteurs bretons qui se sentent particulièrement visés dans ce document prônant un changement « profond » de leurs pratiques. La profession agricole « n’est pas prête » à accepter le « changement profond des pratiques » qui serait nécessaire pour aboutir à « une diminution visible et notable » du phénomène des algues vertes, constate-t-il. Le phénomène ne peut donc que « perdurer » faute de « révolution » des pratiques agricoles et d’un « changement complet du modèle économique existant » dans les bassins versants concernés, poursuit le texte.

Régulièrement pointés du doigt dans la prolifération des algues vertes en Bretagne du fait de l’apport en nitrates, les agriculteurs bretons ont dit leur colère hier. « Je suis très choqué, révolté », a déclaré Jacques Jaouen, président de la chambre d’agriculture de Bretagne. « Si l’Etat écrit de telles choses, qu’il vienne sur le terrain dire aux agriculteurs de partir !», s’est-il exclamé. « On a enrichi la Bretagne et se faire salir de cette manière, c’est inadmissible », a-t-il poursuivi. Hier, la préfecture temporisait, précisant que le document résultait de réunions « internes » et que les appréciations formulées « reflètent une évaluation de l’état des esprits en juin 2009 et nullement la position définitive de l’Etat sur ce point».

Le rapport sur les algues vertes qui accuse les agriculteurs bretons

D’après L’Express du 21.10.2009

Son rapport au Premier ministre devait rester confidentiel: le préfet des Côtes d’Armor met en cause les agriculteurs bretons dans la prolifération des algues vertes.

Le phénomène des algues vertes en Bretagne ne peut que « perdurer » car la profession agricole « n’est pas prête » à « accepter un changement profond des pratiques », écrit le préfet des Côtes d’Armor, Jean-Louis Fargeas, dans une note révélée par Le Télégramme et Ouest-France.

Cette note « confidentielle », datée du 4 septembre, publiée par les sites Internet des deux quotidiens, a été adressée au Premier ministre, au ministre de l’Intérieur et à la secrétaire d’Etat à l’Ecologie.

« La diminution visible et notable de ce phénomène ne pourra passer que par un changement profond des pratiques agricoles sur les secteurs concernés, ce que la profession agricole n’est pas prête à accepter pour le moment », s’inquiète le préfet. Le phénomène des algues vertes, apparu dans les années 70, est dû à l’apport de nitrates issus de l’agriculture.

« Il s’agit de révolutionner sur ces secteurs (…) les pratiques agricoles et changer complètement le modèle économique existant, prescrit la note. Cette évolution n’est pas envisageable pour le moment ».

Afin d’éviter que l’Etat soit de nouveau mis en cause (il a été condamné par le tribunal administratif en 2007, NDLR) et pour obtenir des résultats en la matière, « il importe néanmoins d’afficher une politique volontariste pérenne pour stabiliser ou limiter ce phénomène », a ajouté le préfet.

Pointés du doigt depuis des années, les agriculteurs bretons ont récemment redit qu’ils refusaient d’être les seuls « boucs émissaires » et insistent sur l’évolution de leurs pratiques et les efforts réalisés.

Une mission inter-ministérielle sur la prolifération des algues vertes est en cours et devra remettre ses conclusions à François Fillon en décembre.

Une décision prise après la confirmation, fin août, dans un rapport, que l’hydrogène sulfuré, un gaz qui émane notamment des algues vertes en décomposition, pouvait être « mortel » en cas de concentration importante. Ce rapport faisait suite à la mort d’un cheval fin juillet sur une plage de Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor).

L’Express et le Figaro nous font transparaître dans leur article un point de vue neutre et nous font seulement part des faits, ils ne prennent pas part au débat entre les agriculteurs et l’Etat, le lecteur doit donc se forger une opinion seul.

Notons qu’à l’heure actuelle, une instruction est en cours afin de déterminer les causes exactes du décès de Thierry Morfoisse. Cet homme de 48 ans a succombé le 22 juillet à Lantic, en baie de St-Brieuc, alors qu’il avait transporté à deux reprises des algues vertes en décomposition vers la plate-forme de stockage. Est-il mort d’une crise cardiaque « naturelle » ou a-t-il été intoxiqué par une concentration importante en hydrogène sulfuré ?

Pamela Boulanger et Marine Molière, 2nde 2

Cette revue de presse  a été réalisée au CDI avec Mme Novales, documentaliste.

Quelles conséquences au réchauffement climatique ?

Nous avons rencontré M. Darpheuil de l’association Naturama, le vendredi 17 décembre 2009.

Cette intervention s’est déroulée pendant le sommet sur l’environnement à Copenhague, qui avait pour but de mettre les pays les plus riches face à leurs responsabilités quant aux émissions de CO2. Nous avons alors réalisé que la surconsommation était un réel problème pour l’environnement.

Mais pourquoi le superflu nous semble t-il  nécessaire ?

Révisons un peu… Le réchauffement climatique provoque l’accélération de la fonte des glaces qui fait monter le niveau des eaux et créera de graves inondations dans quelques années.

Au Pôle Nord, il fait à l’heure actuelle -16°C, à l’Equateur 27°C et au Pôle Sud -52°C. Ce qui donne une température moyenne d’environ 15°C pour notre planète Terre qui augmente de 3°C avec l’effet de serre.

Le Gulfstream est un courant marin qui n’a pas d’inter-saison. C’est un peu la climatisation de notre planète. Le réchauffement climatique va petit à petit nous donner des étés très chauds et des hivers très froids… La climatisation planétaire est « cassée » !

Le réchauffement climatique dérègle également l’effet de serre qui ressemblait à une bulle transparente et qui maintenant se transforme au fur et à mesure en une passoire géante !

Mais qu’a-t-il bien pu se passer ?

Il y a d’abord les causes naturelles : la rotation de l’axe de la Terre varie, les éruptions volcaniques changent la température, l’inclinaison de la Terre, l’activité solaire…

Mais les humains, eux aussi, ont provoqué le réchauffement de leur planète : les activités industrielles, les transports et le chauffage des habitations, l’élevage et l’agriculture intensifs !

L’Âge industriel fut le véritable révélateur de cette crise environnementale : en moins de 1000 ans le CO2 a augmenté de plus de 30%, l’oxyde d’azote de plus de 15% et le méthane a doublé dans l’atmosphère.

De plus, l’enterrement des déchets encombrants n’arrange pas le sort de notre planète. Tout reste sous des bâches maintenues par des pneus.

Scénario prévu pour 2100 : une augmentation de 3 à 6°C et la montée des eaux…

Les conséquences du réchauffement climatique sont les suivantes :

–          Une réduction de l’enneigement due  à la fonte des glaciers, la solution ne peut pas être les canons à neige car ils sont très polluants ;

–          la fonte du pergélisol (Sol ou roche qui se maintient à une température égale ou inférieur à 0°C pendant au moins deux ans), ce qui rend les sols instables et accélère la libération du méthane ;

–          les lacs de montagne grossissent (déversement possible) ;

–          un niveau des eaux bien plus haut ;

–          la salinisation de la Méditerranée ;

–          des conséquences sur les aménagements côtiers ;

–           des problèmes pour la pêche, la pisciculture et les activités aquacoles et conchylicoles ;

–          le mode de vie traditionnel des Indiens menacé ;

–          l’augmentation du paludisme à cause de la chaleur ;

–          de plus en plus de problèmes naturels : ouragans, sècheresses, inondations ;

–          50% des espèces auront disparu d’ici 2100

–          les périodes de migrations changent, certains oiseaux se sédentarisent et les périodes de reproductions sont plus précoces ;

–           répartition différente des espèces due à l’augmentation de la température des mers ;

–          l’écosystème de l’Atlantique menacé ;

–         la disparition progressive du corail donc les poissons ont moins de protection ;

–          27 à 40% des plantes d’Europe pourrait disparaître d’ici 2080 ;

–          davantage de sècheresse dans les pays du Sud ;

–          le développement des parasites.

Pauline GRANGETTE 2nde 1

Ce travail a été réalisé dans le cadre des cours de SVT (Mme Larcher)

Ca chauffe !

Nous avons pu assister à une conférence concernant le réchauffement climatique et ses conséquences, animée par un représentant de Naturama.

Le discours était uniquement scientifique et le conférencier n’a pas abordé la dimension politique et économique du problème. Il n’a donc pas laissé place à la polémique et au débat,  et nous pouvons le regretter.

Avant de commencer, Monsieur Darpheuil,  ainsi que quelques élèves ont rappelé la finalité des discussions entretenues au sommet de Copenhague.

La problématique principale a alors été soulevée : « Comment réduire les émissions de CO2 afin de diminuer les effets du réchauffement climatique? »

Le conférencier a expliqué et démontré à l’aide d’exemples quelles seraient et quelles sont déjà les conséquences du réchauffement climatique pour la faune et la flore, ainsi que pour la population mondiale : la perte de la biodiversité, la dégradation des sols et l’insuffisance de l’approvisionnement alimentaire, des problèmes de santé publique causés par le manque d’eau et sa dégradation …

Un tableau très intéressant et relativement complet a été présenté à la fin de la conférence ; il montrait la répartition des émissions de gaz à effet de serre. Cette conférence nous a fait beaucoup réfléchir sur ce qui pourrait nous arriver si nous n’agissions pas. Chacun a pu se fonder sa propre opinion en prenant du recul, ou en étant encore plus pessimiste…

Victor CHAUVILLE 2nde1

Ce travail a été réalisé dans le cadre des cours de SVT (Mme Larcher)

Le réchauffement climatique : l’homme va devoir s’adapter…

Le 4 décembre 2009, la classe de 2°1 a assisté à une conférence animée par l’association Naturama sur la biodiversité, le réchauffement climatique et les diverses pollutions.

Guidés par un diaporama, les élèves ont pu découvrir ou se remémorer les causes et conséquences du réchauffement climatique. Monsieur Darpheuil a exploité de nombreux exemples et données.

Grâce à différents schémas produits pour la plupart par le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), nous avons compris les origines multiples de la pollution.

Un exemple ? Les centres d’enfouissement technique où sont regroupés les déchets encombrants.

Ceux-ci produisent des substances toxiques par l’intermédiaire de ces ordures enterrées. Le «lixivia» (ou percolat) est le liquide résiduel qui provient de l’imprégnation progressive de l’eau à travers un matériau. Il vient de l’adjectif latin « lixivius », qui signifie « de lessive », « eau qui sert à laver ». Ce terme est aussi utilisé pour nommer les « jus de décharge ». Ces polluants coulent dans les sols et rejoignent les nappes phréatiques. Tout le cycle de l’eau est ainsi encrassé.

Les descriptions et exemples donnés par l’animateur nous ont permis de comprendre que les efforts à fournir pour trier nos déchets, réduire la pollution, restreindre les rejets de CO² sont inférieurs au prix à payer pour réparer les dégâts.

Du point de vue de l’inévitable, la montée des eaux en cours causera et cause déjà des mouvements de réfugiés climatiques. La faune et la flore vont évoluer ; certains animaux réussiront à s’adapter, d’autres risquent de disparaître. L’homme aussi, en tant qu’animal évolué, va devoir s’adapter.

Il faut garder en tête que la surconsommation des pays riches est incompatible avec l’augmentation de la population mondiale. La somme de ces deux problématiques montre qu’il faudrait réorganiser entièrement les habitudes de vie humaines. L’impact de l’homme sur la nature et le changement climatique en route sont à accepter comme des vérités mondiales. Malgré le fait qu’une seule partie des hommes soit responsable de ces bouleversements, tous vont avoir à en payer le prix.

Cette conférence nous a permis d’aborder les notions du programme liées au réchauffement climatique d’un point de vue moins scolaire.

Christelle Laplanche

Ce travail a été réalisé dans le cadre des cours de SVT (Mme Larcher)