Les super aliments, une super arnaque ?

Des « supers aliments » aux noms exotiques ont envahi les rayons des magasins bio, et la publicité leur attribue toutes les vertus imaginables. Mais sont-ils vraiment aussi « super » qu’on nous le raconte ?

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Les supers aliments sont des produits qui apportent des grandes quantités de nutriments et antioxydants. Leur consommation régulière est sensée affecter de manière bénéfique notre santé, prévenant les risques de maladies, réduisant les éléments dangereux présents dans notre organisme et renforçant le système immunitaire. Il existe énormément de supers aliments mais nous allons nous pencher sur trois d’entre eux : l’avocat, la spiruline et le kombucha.

L’avocat

C’est un super aliment qui a été en 2015 l’aliment le plus populaire sur le réseau social Pinterest. Ses vertus miraculeuses est d’ailleurs l’une des principales raisons de son succès. Sauf que cet « or vert » est en train de conduire comme tous les Wonder aliments à un désastre écologique et économique qui, au final ne profitera qu’au plus petit nombre et bien sûr aux plus riches.

La forte demande pousse à la culture intensive, ce qui engendre non seulement la déforestation, donc la disparition de la faune, par exemple des pumas et des oiseaux rares, mais aussi le gaspillage de 500 Milliards de litres d’eau par an et ainsi une surexploitation des nappes phréatiques, de vrais ravages sociaux. L’avocat vaut plus cher que certains métaux !
De nombreux Sud-Africains sont privés d’eau car il faut arroser abondamment les avocats : 1000 litres d’eau sont utilisés pour la culture de deux avocats et demi.
Ce super aliment a de graves conséquences écologiques et peut être remplacé par du poisson, des œufs ou encore des germes de blé.

La spiruline

La spiruline est une algue avec de multiples propriétés. Celle-ci est récoltée dans les pays chauds (Mexique, Tchad…), dans des eaux chaudes et peu profondes; elle est séchée et préparée en galettes.

Elle est utilisée par de grands sportifs (cyclistes, coureurs…) pour la présence de vitamine B12, et par les personnes âgées pour tomber moins souvent malade; son détoxyfiant et son antioxydant dans sa couleur verte purifient le foie, les reins et stimulent ainsi le système immunitaire. Mais elle contient aussi des vitamines, protéines, minéraux, oligo-éléments, et est capable de lutter contre la malnutrition. La spiruline coûte 15 euros pour 100g et les Français en consomment100 tonnes par an, dont 80 viennent de Chine et des Etats-Unis…

Le kombucha

Le Kombucha est une nouvelle boisson à la mode à base de thé (vert et noir) fermenté avec une souche de ferments particuliers (champignons Kombucha) et qui contient de nombreux probiotiques, enzymes, vitamines… Ce cocktail aurait en plus un effet quasi miraculeux sur l’organisme (digestion, santé articulaire, digestion immunitaire, …) Celui-ci pourrait prétendre rejoindre le lait, considérer pour sa composition comme un aliment, non comme une boisson.

Une vraie solution : diversifier son alimentation

En réalité, il n’existe pas d’aliment miracle totalement protecteur, même s’il y en a qui ont été qualifiés de « super ». Seule une alimentation équilibrée, riche en végétaux (fruits, légumes, céréales), pauvre en sucre (sodas, produits sucrés), mesurée en gras, et, de plus, accompagnée d’exercice physique quotidien, vous protège efficacement.
Il faut tout de même en consommer, mais tous les jus, smoothies, poudres et compléments alimentaires issus de « super aliments » sont très chers. Plusieurs solutions peuvent être alors prises pour améliorer le bilan écologique : respecter le calendrier des fruits et légumes de saison, limiter la consommation de fruits exotiques présents en toutes saisons, tout en vérifiant qu’ils proviennent d’une agriculture biologique. De plus, il faut savoir que les tests des supers aliments sont faits sur des rats.

Sources :
– Spiruline (terra eco novembre 2015 par Simon Barthélémy n°72 en p.66-67)
– Chia, goji, açaï (terra eco mars 2014 par Ophélie Véron n°55 en p.64-65)
– Avocat (courrier internationnal n°159 du 17 au 23 novembre 2016 par Elisabeth Reather en p.62 à 65)

Brice Ballu, Florent Berger et Clément Bax

Cet article a été écrit dans le cadre du projet des 2nde 1 « Nourrir l’humanité » lors des cours d’EMC de N. Mergoux en collaboration avec AL Clément, professeure documentaliste.

Paris 2015 : un sommet, des attentes

Paris 2015

D’ici la fin de l’année 2015, les pays partenaires des Nations-Unies doivent se réunir à Paris pour un sommet environnemental.
La COP 21 sera l’une des plus grandes conférences internationales organisées sur le territoire français. Dans ce cadre, la France se trouve face à un double défi :
tout d’abord, elle devra accueillir pendant deux semaines des milliers de délégués et d’observateurs sous les auspices des Nations-unies mais surtout, elle devra assurer un rôle de facilitateur auprès de toutes les parties de la négociation afin de rapprocher les différents points de vue et parvenir à l’adoption d’un premier accord universel et contraignant sur le climat pour maintenir la température globale en-deçà de 2°C.

La France saura-t- elle être à la hauteur d’un tel évènement ?

Selon l’article de Thiphaine Honoré paru en ligne sur le journal La Tribune le 07/11/2014, la France manque de financements pour organiser ce sommet de « la dernière chance » destiné à trouver des solutions contre le réchauffement climatique. En effet le budget initial était de 179 millions d’euros mais s’est vu amputé de 10 millions d’euros par le Sénat. L’assemblée a également réduit le budget de 2 millions d’euros. Face à cette réduction budgétaire, la France cherche des partenaires privés afin de sponsoriser cette ultime conférence sur le climat.
D’après le témoignage d’Emmanuelle Réju dans son article de La Croix paru sur internet le 24/09/2014, les pays qui prendront part aux débats à Paris en 2015 seront les mêmes que ceux déjà présents au sommet de New York, qui a eu lieu le 23/09/2014. Ces pays n’étaient autres que les pays des Nations-Unies, à savoir les États-Unis, la France, le Brésil, l’Albanie, le Soudan ou encore les Philippines. Tous sont d’accord pour dire qu’il est urgent de réduire les émissions de gaz à effets de serre, même les pays tels la Colombie qui n’en émettent pas mais en subissent les conséquences. Thiphaine Honoré nous rapporte le discours tenu par le président Giec Rajendra Pachauri : selon lui il est encore possible de contenir le réchauffement sous le seuil de 2°C à la condition que les États parviennent à réduire à zéro l’émission de gaz à effets de serre d’ici la fin du siècle.
Emmanuelle Réju soulève un autre problème urgent, qui sera évoqué lors du prochain sommet de Paris : la déforestation. Elle affirme que « plus de 130 gouvernements, compagnies, groupes représentant la société civile et peuples autochtones » prennent des mesures pour régler ce problème. Ils s’engagent d’ici 2020 à réduire la déforestation de moitié afin de parvenir à y mettre fin d’ici 2030. Ils doivent également restaurer 350 millions d’hectares de forêts et terres agricoles.
Les Nations-Unies s’engagent à constituer « le fond vert », c’est-à-dire une aide financière qui permettrait aux pays en développement d’agir pour l’environnement. D’après le témoignage de l’article d’Emmanuelle Réju, la France et l’Allemagne doivent fournir 1 milliard de dollars chacune dans ce but d’ici 2018. Au total 2.3 milliards de dollars ont été récoltés jusqu’à présent. Cependant, plus de cent milliards de dollars par an sont attendus à partir de 2020. Aujourd’hui, cet objectif semble bien difficile à atteindre.
Si des décisions importantes sont prises par les gouvernements lors des sommets tels ceux de New York et Paris, les citoyens de tous les pays se mobilisent également pour l’environnement. En effet, des centaines de milliers de personnes dans le monde ont défilé lors du sommet de New York, le dimanche 21 septembre 2014. Cette mobilisation « historique » a rassemblé plus de 300 000 personnes dans la ville du sommet.

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En conclusion, de nombreux objectifs semblent encore inaccessibles, malgré une forte volonté d’agir pour l’environnement, que ce soit de la part des politiques ou des citoyens. La conférence de Paris est donc considérée comme un sommet de « dernière chance », en raison du fait que les problèmes environnementaux ne cessent de s’aggraver. Le sommet de cette fin d’année pourra t-il répondre à toutes ces attentes ?

Valentin, Ninon et Alexandre.
Ce travail a été réalisé lors des séances d’AP sur la revue de presse au CDI

Bilan carbone, quand les mathématiques se mettent au service du développement durable.

Les études statistiques sont devenues un outil désormais incontournable de notre société. Si elles ont envahi le monde économique, politique ou social et qu’elles inondent régulièrement l’actualité, elles sont aussi très présentes dans les différents secteurs du monde scientifique, des sciences physiques aux sciences humaines en passant par les sciences biologiques.

Après en avoir eu quelques approches mathématiques dans les classes précédentes, les élèves de la classe de première découvrent les caractéristiques de position et de dispersion d’une série statistique à une variable.

Les caractéristiques de position ont pour nom le mode, la médiane et la moyenne. Cette dernière est d’ailleurs bien connue de tous les élèves. Les caractéristiques de dispersion ont pour nom l’étendue, l’écart interquartile ou interdécile, voire intercentile si les données de la série sont nombreuses, et l’écart-type. N’ayez aucune crainte, nous n’entrerons pas dans l’explication de la signification de ces caractéristiques, ni dans l’élaboration des formules que ces élèves de première apprennent à manipuler. Si vous voulez en savoir davantage, il vous faudra suivre le cours de la classe de première pour en comprendre toute la portée.

Mais, pour en mesurer l’ampleur, les élèves de la classe de première S1 de l’année 2009-2010 ont été amenés à réaliser une étude statistique à grande échelle. Après avoir rencontré un spécialiste de la consommation énergétique, ils ont élaboré un questionnaire simple de dix questions, dont les réponses étaient préformées, sur la pratique des modes de transport que chaque élève du collège et du lycée avait l’usage d’utiliser. Un groupe de pilotage de quatre élèves a mis en forme ledit questionnaire et a supervisé l’organisation générale. Un groupe de quatre élèves s’est vu confier la récolte des données et a produit, à l’aide d’un logiciel de calcul, les fameuses caractéristiques dont nous avons parlé plus haut. Les autres élèves ont, par groupe de deux, été missionnés dans chaque classe de la sixième à la terminale pour aller interroger tous les élèves du collège et du lycée, soit quelque 800 personnes.

Cette enquête à grande échelle a permis à tous ces élèves de première S1 d’aborder plus concrètement ce nouvel outil statistique dont ils venaient de découvrir quelques secrets. Le résumé de leur travail a été transmis au spécialiste qui était venu leur présenter l’intérêt d’une telle démarche. Celui-ci leur a ensuite fait part de ses conclusions.

Citons parmi ces conclusions, le bon emploi des transports en commun et des bus scolaires, mais, dans le même temps, l’absence de covoiturage pour les élèves qui ne les emploient pas. Précisons aussi que le transport aérien, utilisé lors des vacances et très grand consommateur d’énergie, reste anecdotique.

Outre l’intérêt pédagogique de ce projet pour les élèves, l’établissement s’est doté d’une analyse concrète lui permettant de mesurer l’impact de ses différentes activités en faveur de la protection de l’environnement. Certes, l’enquête est restée ciblée sur les différents modes de transport et n’a pas analysé les attitudes éco-responsables de chacun dans la pratique quotidienne :

–          l’usage modéré de l’électricité ;

–          la vigilance à éteindre les lumières en quittant une salle de classe ;

–          la précaution à fermer les fenêtres d’une salle afin d éviter un gaspillage énergétique ;

–          la bonne pratique d’élimination des déchets recyclables comme le papier.Il n’en demeure pas moins que cette première enquête révèle déjà une prise de conscience plus grande de la part de beaucoup de la nécessité de préserver l’environnement.

Forts de cette première initiative, les élèves devraient reconduire cette enquête lors des deux prochaines années afin de mesurer encore mieux l’évolution des pratiques de chacun d’entre nous et l’ajustement des actions incitatives que l’établissement envisage de prendre.

Rendez-vous donc, dans une prochaine édition afin de vous communiquer les résultats qu’auront produits les nouveaux élèves de cette première S1 de l’année 2010-2011 !

Gérard Plantefève, professeur de mathématiques

 

 

 

Résultats et analyse du bilan carbone « transport » pour l’année 2009/2010.

Interprétation réalisée par les élèves de 1ère S et par Thierry MANCEAU, conseiller-énergies et responsable des programmes d’animation  à l’HESPUL

 

 

Récapitulatif :

Pour les 6èmes : en majorité ils viennent à Mongré en voiture (de taille moyenne). Ils ne prennent pas d’autres moyens de transport. La plupart habitent à une distance inférieure à 2 km de Mongré et ils mettent 10 à 20 min pour venir. Ils font en moyenne deux trajets (soit un aller-retour)  et ont en moyenne une personne de Mongré en plus d’eux dans la voiture.

En majorité ils n’ont pas pris l’avion cette année.

Pour une évaluation sur l’année :

Soit 2 km x 2 voyages x 175 jours de classe = 700 km parcourus par élève

Chaque voiture émet 700 km x 0,18 kgco2 = 126 kgCO2/an pour les trajets domicile-Mongré.

Mais pour chaque élève les émissions d’une voiture sont divisées par deux passagers soit :

126 / 2 = 63 kgCO2/an

Par élève de 6ème, c’est égal à environ 63 kgCO2/an.

Pour les 5èmes : en majorité ils viennent à Mongré en voiture (de taille moyenne) ils ne prennent pas d’autres moyens de transport. La plupart habitent à une distance comprise entre 2 et 5 km de Mongré et mettent 5 à 10 min pour venir. Ils font en moyenne deux trajets (soit un aller-retour)  et ont en moyenne une personne de Mongré en plus d’eux dans la voiture.

En majorité ils n’ont pas pris l’avion cette année.

Pour une évaluation sur l’année :

Soit 3 km x 2 voyages x 175 jours de classe = 1 050 km parcourus par élève

Chaque voiture émet 1 050 km x 0,18 kgco2 = 189 kgCO2/an pour les trajets domicile-Mongré.

Mais, pour chaque élève, les émissions d’une voiture sont divisées par deux passagers soit :

189 / 2 = 94,5 kgCO2/an

Par élève de 5ème, c’est égal à environ 95 kgCO2/an.

Pour les 4èmes : en majorité ils viennent à Mongré en voiture (de taille moyenne) ils ne prennent pas d’autres moyens de transport. La plupart habitent à une distance comprise entre 2 et 5 km de Mongré et mettent 5 à 10 min pour venir. Ils font en moyenne deux trajets (soit un aller-retour)  et ont en moyenne une personne de Mongré en plus d’eux dans la voiture.

En majorité ils n’ont pas pris l’avion cette année.

Idem que pour les 5èmes.

Par élève de 4ème, c’est égal à environ 95 kgCO2/an.

Pour les 3èmes : en majorité ils viennent à Mongré en voiture (de taille moyenne) ils ne prennent pas d’autres moyens de transport. La plupart habitent à une distance comprise entre 5 et 10 km de Mongré et mettent 5 à 10 min pour venir. Ils font en moyenne deux trajets (soit un aller-retour)  et ont en moyenne une personne de Mongré en plus d’eux dans la voiture.

En majorité ils n’ont pas pris l’avion cette année.

Pour une évaluation sur l’année :

Soit 8 km x 2 voyages x 175 jours de classe = 2 800 km parcourus par élève

Chaque voiture émet 2800 km x 0,18 kgco2 = 504 kgCO2/an pour les trajets domicile-Mongré.

Mais pour chaque élève les émissions d’une voiture sont divisées par deux passagers soit :

504 / 2 = 252 kgCO2/an

Par élève de 3ème, c’est égal à environ 252 kgCO2/an.

Pour les 2des : en majorité ils viennent à Mongré en voiture (de taille moyenne) ils prennent d’autres moyens de transport. La plupart habitent  à une distance de plus de 15 km de Mongré et mettent 10 à 20 min pour venir. Ils font en moyenne deux trajets (soit un aller-retour)  et ont en moyenne une personne de Mongré en plus d’eux dans la voiture.

En majorité ils n’ont pas pris l’avion cette année.

Pour une évaluation sur l’année :

Soit 15 km x 2 voyages x 175 jours de classe = 5 250 km parcourus par élève

Chaque voiture émet 5 250 km x 0,18 kgco2 = 945 kgCO2/an pour les trajets domicile-Mongré.

Mais pour chaque élève les émissions d’une voiture sont divisées par deux passagers soit :

945 / 2 = 427,5 kgCO2/an

Par élève de 2de, c’est égal à environ 428 kgCO2/an.

Pour les 1ères : en majorité ils viennent à Mongré en car, leurs parents possèdent une voiture de taille moyenne. Ils prennent d’autres moyens de transport. La plupart habitent à une distance de plus de 15km de Mongré et mettent 10 à 20 min pour venir. Ils font en moyenne trois trajets et ont en moyenne une personne de Mongré en plus d’eux dans la voiture.

En majorité ils n’ont pas pris l’avion cette année.

Pour une évaluation sur l’année :

Soit 15 km x 2 voyages x 175 jours de classe = 5 250 km parcourus par élève

Pour chaque élève les émissions d’un transport en commun sont 0,025 kgco2/passagers soit : 5 250 x 0,025 = 131,25 kgCO2/an

Par élève de 1ère, c’est égal à environ 132 kgCO2/an.

Pour les Terminales : en majorité ils viennent à Mongré en voiture (de taille moyenne) ils ne prennent pas d’autres moyens de transport. La plupart habitent à une distance comprise entre 10 et 15 km de Mongré et mettent 10 à 20 min pour venir. Ils font en moyenne deux trajets (soit un aller-retour)  et ont en moyenne une personne de Mongré en plus d’eux dans la voiture.

En majorité ils n’ont pas pris l’avion cette année.

Idem que les 2des.

Par élève de terminal, c’est égal à environ 428 kgCO2/an.

Pour tous les élèves de Mongré : en majorité ils viennent à Mongré en voiture (de taille moyenne) ils ne prennent pas d’autres moyens de transport. La plupart habitent à une distance inférieure à 2km de Mongré et ils mettent 10 à 20 min pour venir. Ils font en moyenne deux trajets (soit un aller-retour)  et ont en moyenne une personne de Mongré en plus d’eux dans la voiture.

En majorité ils n’ont pas pris l’avion cette année pour partir en vacances.

Conclusion générale de Thierry MANCEAU

« C’est une enquête très intéressante qui,  je l’espère, pourra être valorisée et poursuivie par les élèves.

Nous sommes bien évidement sur des estimations très approximatives à partir de ratios d’émission de carbone.

Les 6ème ont une grosse marge de manœuvre car la majorité des élèves pourrait venir à pied ou à vélo.

Le total des élèves de 6ème pourrait alors s’approcher du zéro émission de gaz à effet de serre pour les trajets domicile-Mongré.

Pour les 5èmes , une amélioration est possible pour les distances s’approchant de 2 km et en améliorant le covoiturage avec 4 passagers.

C’est la même chose pour les 4°.

Pour les 3èmes,  un programme spécial d’animation pourrait être mis en place pour apprendre à conduire un vélo en sécurité sur la route, faciliter la fourniture de matériel de sécurité, (casque, gilet, lumière) et des ateliers de réparation vélo. Des distances de 5 à 10 km sont facilement réalisables s’il n’y a pas de pente trop importante. Le bilan carbone pourrait alors être bien amélioré et s’approcher du zéro émission.

Ou bien un service de covoiturage plus efficace pour remplir 4 passagers par voiture et descendre au environ de 126 kgco2/an/ élève.

Pour les 2des, il faut vraiment mettre en place un système de covoiturage efficace. Les distances ne permettent pas d’utiliser le vélo sinon pour les plus sportifs.

Ce sont les élèves qui ont de gros progrès à faire pour s’approcher des 236 kgco2/an/ élève.

Les 1ères ont optimisés les déplacements par l’usage du car.

Il faut maintenant convaincre les autres à prendre le car ou faire davantage de covoiturage.

Les terminales sont dans la même situation que les 2des

Le point positif pour l’ensemble des usagers de Mongré, c’est que l’usage de l’avion reste anecdotique et ne viendra pas alourdir considérablement le bilan carbone « transport » des élèves. »