Brits go green !

Quatre élèves de 1èreS2 ont réalisé un film dans lequel elles caricaturent le comportement des Britanniques en matière de développement durable.

Carole-Line, Charlotte, Marie-Eugénie et Fanny

Carole-Line, Charlotte, Marie-Eugénie et Fanny

La scène se déroule lors de l’émission « Eco-News » dans laquelle une journaliste (Charlotte) interviewe une représentante du gouvernement nommée Mrs. Turner (Carole-Line), une star du show business, Diana Smith (Marie-Eugénie) et le leader du groupe Radiohead, Thom Yorke (Fanny).

La première invitée nous dévoile toutes les mesures du gouvernement Brown pour sauver « la planète bleue ».

Notre starlette anglaise quant à elle, explique qu’elle ne porte que des vêtements fabriqués en coton organique achetés chez Dorothy Perkins et ne se maquille qu’avec des produits « bio » non testés sur les animaux (merci The Body Shop) car « l’écologie, c’est super-important ! ». La nuit, elle ne sort que dans une boîte de nuit écologique (et select) de Londres.

Ensuite, le chanteur de « Radiohead » (Fanny) nous sensibilise à sa tournée écolo au cours de laquelle ne seront utilisés que des bus hybrides et des ampoules à basse consommation. Les pochettes des CD seront fabriquées en plastique recyclé et les concerts auront lieu en centre ville afin que les fans puissent venir à vélo.

Ce sketch s’est déroulé dans la bonne humeur et les fous rires. Il était important pour les élèves de montrer que le développement durable ne doit pas être rattaché systématiquement à un discours culpabilisateur. L’humour est aussi un bon moyen de communiquer en faveur de la protection de l’environnement.

Ce travail a été réalisé lors des séances d’ECJS avec C. Lecocq-Hubert.

La ferme du futur, d’abord écologique

ferme 1

L’agriculture biologique est, pour commencer, un mode de production excluant les Organismes Génétiquement modifiés (OGM) ainsi que l’usage de fertilisants de synthèse et autres produits chimiques (comme les pesticides). Elle favorise la rotation des cultures, le recyclage des matières premières naturelles et privilégie surtout le respect de l’environnement tout en améliorant les rendements.

L’Agriculture Biologique : phénomène de mode ?Logo_AB_fr

Depuis quelques années, le phénomène « Bio » prend de l’ampleur (on entend de plus en plus souvent parler de produits certifiés « bio »). Mais à quoi cela est-il dû ? Sans aucun doute à la très forte médiatisation .Avez-vous déjà eu connaissance de l’existence de ces produits sans passer par la publicité ?

De nos jours, l’écologie est un enjeu mondial. C’est en effet le seul moyen de limiter la trop grande pollution sévissant en particulier dans les pays industrialisées ou en voie de développement. On peut bien évidemment en conclure que, malgré de nombreuses campagnes publicitaires, il ne s’agit pas d’un phénomène de mode mais bien d’une préoccupation légitime.

Pourquoi l’écologie doit-elle  être notre préoccupation ?

Devant les enjeux d’un monde en mouvement permanent, créer un développement, à la fois efficace aussi bien sur le plan économique que sur le plan environnemental, est un défi digne d’être relevé. Cela constitue le principe le plus important de l’agriculture biologique et du développement durable en général. Adopter l’écologie permet de prouver que l’on peut vivre très bien,  tout en limitant les gaspillages. Et cela est valable pour l’agriculture.

Quelques chiffres :

  • Cette année, 48% des Français ont consommé un produit Bio au moins une fois par mois,  soit une hausse de 2% par rapport à l’année précédente.
  • 86% des Français pensent que l’Agriculture Biologique doit être développée.
  • 4 Français sur 10 trouvent normal de payer ces produits plus cher.
  • 77% des Français pensent que l’Agriculture Biologique est un excellent moyen pour lutter contre les problèmes environnementaux.

Et notre visite ? :

De plus en plus d’infrastructures écologiques apparaissent chaque année en France. La « Ferme du Chapi » en est un exemple.

Elle illustre parfaitement l’harmonie entre protection de l’environnement et bons rendements. En revanche, l’Agriculture Biologique ne se limite pas seulement aux infrastructures,  mais aussi à un mode de fonctionnement.

Blandine et Pascal Jourdain préparent une piscine écologique

Blandine et Pascal Jourdain préparent un bassin d'assainissement des eaux usées de la maison.

Respecter la nature, c’est avant tout proscrire l’usage des produits dangereux et donc la protéger au mieux. Cela garantit au final un produit de qualité et surtout totalement naturel.

Arthus Sibille, Romain Turin, Jean-Baptiste Gourdin, François Vincenot. 2de 4

Ce travail a été réalisé lors des cours d’ECJS avec Mlle Martin en collaboration avec Mme Novales (documentaliste)

Les belles limousines

Belles limousines 1

L’élevage écologique permet aux limousines d’être élevées dans de meilleures conditions de vie.


Les limousines

Les bovins sont régulièrement suivis par l’éleveur qui contrôle ainsi les conditions de vie de ses bêtes. Notre éleveur, Mr JOURDAIN, a choisi la race limousine pour son aspect rustique et  son côté robuste. Ses vaches sont uniquement des vaches allaitantes qui sont destinées à la consommation. De plus, il possède des génisses qui sont de jeunes vaches séparées du troupeau,  car elles sont trop jeunes pour mettre bas.

Elles produisent également de l’engrais grâce à leurs déjections qui, une fois séchées, enrichissent la terre.

Belles limousines 2

Les différentes prairies

L’élevage nécessite également d’autres activités comme la production de foin. En effet, l’éleveur cultive la luzerne, une plante légumineuse qui fixe l’azote de l’air avec ses racines ; cette plante est cultivée dans une prairie artificielle. Une prairie artificielle est destinée à la nourriture du bétail pendant l’hiver,  contrairement à la prairie naturelle qui nourrit les bovins à différentes périodes de l’année : le printemps, l’été et l’automne.

Belles limousines 3

Une prairie naturelle est formée de plantes vivaces. En revanche,  lorsque les pluies estivales sont rares, ces prairies sont moins rentables.

Le ramassage des foins, en juillet, est différent selon les prairies. Dans les prairies artificielles, il faut plus de quatre jours de soleil pour que la récolte ne fermente pas et rende les bêtes malades. Ces bottes de paille sont rondes,  contrairement à celles d’une prairie naturelle qui sont rectangulaires. Une botte de paille pèse entre 300 et 500 kg.

Belles limousines 4

Cet élevage est favorable au développement durable, car il contribue à élever des races de vaches anciennes si l’on améliore la qualité de leur nourriture.

ANDRE  Thibault, BOUFFANET  Corentin, CASTAGNO  François, HOERNER  Stéphane. 2nd4

Ce travail a été réalisé lors des cours d’ECJS avec Mlle Martin en collaboration avec Mme Novales (documentaliste)

Stéphan, François, Pierre et les autres… à la ferme

Stephan Francois Pierre

Le  22 avril, 17 élèves de 2nd 4 ont visité  la ferme du Chapi de Mr. Pascal JOURDAIN :

Une matinée ludique pour découvrir l’agriculture biologique.

Après une  longue matinée de labeur sous un soleil étincelant, nous sommes allés nous rafraîchir autour d’un verre de cidre, provenant  des pommes du verger, que nous avons  bu avec grand plaisir. Nous avons prolongé cet agréable moment autour d’une table telle une grande famille.

Nous avons commencé ce repas convivial par une salade verte complétée de radis et de levure de bière. Le plat principal : carottes nouvelles fraîchement cueillies dans un autre verger avec un apport important en vitamine A, blettes, celles-ci provenant du potager .Ces légumes étaient accompagnés de viande de bœuf, issue de leur élevage. La viande est une excellente source de protéines, nécessaires pour bâtir notre organisme, et de fer qui enrichit notre sang. Tout bon repas est accompagné d’une bonne boisson : Monsieur Jourdain  nous a proposé un jus de pommes, qui tout comme le cidre, est fabriqué par ses soins. Cette méthode permet d’obtenir un jus naturel, de conserver son apport en vitamines et de respecter son goût original.

N’oublions pas le fromage blanc, un produit laitier nécessaire dans un déjeuner et important pour notre croissance car, comme le dit DANONINO, la vitamine D renforce les os !

Nous avons, bien entendu, gardé le meilleur pour la fin : le dessert ! et qui dit bon dessert dit gâteau au chocolat (du commerce équitable). Celui-ci était accompagné d’une compote de pommes de la même récolte que celle du cidre. L’apport énergétique de la pomme provient non pas de graisse, mais de fructose et de glucides assimilables lentement par l’organisme. La vitamine C est la vitamine la plus présente dans ce fruit.

Ce déjeuner fut le point d’honneur  d’une matinée très enrichissante et d’un moment convivial et familial où chacun a pu se découvrir en dehors du cadre scolaire.

Le bio dans notre assiette, c’est notre avenir !

 

Manon LeCalvé.

Manon Bessy.

Maud Bourgeois

2de4.

 

Ce travail a été réalisé lors des cours d’ECJS avec Mlle Martin en collaboration avec Mme Novales (documentaliste)

Aux arbres, citoyens !

Aux arbres citoyens

La haie permet un maillage qui dynamise le paysage et lui donne ainsi toute sa signification.

1) Esthétisme, et utilisation de la haie

Les haies marquent les parcelles de terrain et des champs en suivant les limites de propriété ; elles participent également à la reconstruction du paysage après une installation de bâtiments agricoles.

Elles améliorent aussi la qualité du panorama et son esthétisme.  De plus, autour de  la ferme que nous avons visitée, elles sont de temps à autre utilisées comme bois de chauffage pour la chaudière à bois déchiqueté, chauffant ainsi quotidiennement la maison et l’eau.

2) Protection du vent

Dans les régions qui connaissent un déficit pluviométrique, la haie est utilisée comme réponse à la contrainte du vent. Ce sont les haies brise-vent qui atténuent l’effet de la sécheresse sur les cultures, en garantissant une meilleure croissance des plantes. Grâce à leur grande taille, elles offrent des zones d’ombre pour les animaux d’élevage en prairies temporaires.

3) Abri pour certaines plantes et animaux

Les haies jouent également un rôle important  pour la biodiversité, car ces zones  entre les différents milieux d’un paysage sont  des refuges pour les plantes, augmentant ainsi la diversité de la flore locale.

La haie sert également d’abri pour les animaux. Par exemple, la belette habite dans la haie et se nourrit principalement de rongeurs, protégeant ainsi les récoltes. La fauvette à tête noire trouve dans la haie des matériaux pour son nid et des proies pour ses petits. Le muscadin n’utilise la haie que pour se nourrir ; en effet,  il y trouve les baies du sorbier, du prunellier ainsi que les mûres et les framboises. Les grands arbres qui composent les haies ondulées ou les haies brise-vent (peupliers, chênes, charmes, etc.) abritent chouettes et chauves-souris dans les trous de leur tronc. Le hérisson hiberne dans ses racines. Insectes et arachnides trouvent là leur habitat favori.

Les essences de bois présentes ainsi que les arbres et arbustes fruitiers poussant là  peuvent présenter un véritable intérêt, notamment économique.

4) Eau (système racinaire à aération des sols donc irrigation)

Sous la haie et à proximité, le sol est meuble, riche en humus. En cas de pluie, son pouvoir absorbant est très important. Ainsi, il stocke l’eau qui va être progressivement prélevée par les racines des arbustes, puis évaporée par le feuillage (transpiration). Ceci favorise une humidité de l’air importante et une forte condensation durant la nuit, d’où le phénomène de rosée. La haie maintient donc une humidité plus ou moins constante, favorable au développement de la faune et de la flore.

La haie n’est donc pas seulement esthétique mais aussi essentielle pour notre écosystème, la faune et la flore.

BACANLI Beyza., DEVIGNE Pauline., MIRABEL Adeline., SCHLEIDT Angélique. 2de4

Ce travail a été réalisé lors des cours d’ECJS avec Mlle Martin en collaboration avec Mme Novales (documentaliste)

Le développement durable : une mode ?

Patrick Cotton (viticulteur "bio") et Bruno Roche (professeur de philosophie)

Patrick Cotton (viticulteur « bio ») et Bruno Roche (professeur de philosophie)

Le concept de développement durable d’un point de vue historique est relativement récent (terme apparu en 1986). Pour l’expliquer, il faut remonter dans le temps, au 17ème siècle (révolution industrielle). En effet à cette époque l’Occident se base sur un modèle qui promulgue la technique avant tout. Pour avoir une idée de la mentalité de l’époque, il faut se référer à René Descartes et son fameux Discours de la méthode. Il est considéré comme étant le père du modèle scientifico-technique qui s’illustre facilement par cette citation de René Descartes : « Être comme maître et penseur de la nature ».

Ce modèle anthropocentrique est largement critiqué pour deux raisons : la première est que l’homme associe la science de la nature et la nature, la seconde est que l’Occident impose ce modèle comme étant universel au reste du monde (cf.  La colonisation). Il faudra attendre le 19ème siècle pour que plusieurs tragédies obligent ce modèle à se modifier. Les nouveaux objectifs sont alors l’éradication de la famine ou encore un niveau de vie décent. Apparaît le saint-simonisme avec Auguste Comte, le projet divulgué est la révolution de l’industrie (la Tour Effel de Fourvière est une illustration du saint-simonisme). Cela fonctionnait : recul de la pauvreté, hausse du bien être etc. Ce modèle va connaître son apogée lors des Trente Glorieuses (période de forte croissance économique qu’a connue entre 1945 et 1974 une grande majorité des pays développés), mais c’est en même temps que vont apparaître les premières contestations.

La science fait peur (Hiroshima et Nagasaki). La crise du modèle débutera vers la fin du 20ème siècle ; on commence à prendre conscience des dégâts sur l’environnement (marées noires, pollution de l’air, problème du recyclage des déchets etc.). Des mouvements éco-centriques font leur apparition et revendiquent le fait que l’Homme et la Nature doivent être traités sur un pied d’égalité. L’Homme est dans la Nature et non au dessus d’elle. Il ne pourra pas survivre sans la préserver. En 1979, le philosophe Hans Jonas écrit dans son livre Le Principe responsabilité, que, puisque notre pouvoir sur la nature s’est accru, il nous incombe de nouvelles responsabilités : « Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre ».

Pour conclure, le concept de développement durable est aujourd’hui médiatisé mais il est peu transposé dans les actes, notamment à cause de son image (concept de riche, de pays développés, d’enfant gâté, etc.) mais aussi à cause de certaines normes de puissance supranationales. Certaines entreprises ne sont pas convaincues que l’on puisse intégrer l’idée du développement durable à l’économie : « la richesse avant la protection de l’environnement ».

Pourtant, le développement durable n’est pas une mode mais une nécessité.

Quand allons-nous en prendre conscience?

Thibault Châtelet (Terminale)