Vive le land art !

Les élèves de seconde qui ont choisi l’option « arts plastiques » ont réalisé des œuvres de land art avec leur professeur, Carole Giraud.
Celles-ci ont été exposées dans le potager biologique.

 

Création de land art 1

Création de land art 2

Création de land art 3

Création de land art 4

Création de land art 5

Lire pour Demain

  • Lire pour demain 1

Les livres environnement des lycéens de Rhône-Alpes

Prix organisé par la MNEI et la MRE avec le soutien de la Région Rhône-Alpes

Au mois d’octobre 2014 notre classe a eu la chance d’être sélectionnée pour participer à un évènement à la fois littéraire et éco-responsable « Lire pour demain ». Le projet consistait à lire six livres (essais, biographies, fictions, documentaires, bandes dessinées…) traitant des questions environnementales et d’élire notre « Coup de cœur ».
Voici la sélection officielle pour 2014-2015 :
Samouraï Océan – Le destin de Satchi – Tome 1
Hugo VERLOMME (Gallimard Jeunesse, 2013)
Muni de son sabre, Satchi le « Samouraï Océan » défend la mer et les océans. Il lutte contre les attaques répétées de pêcheurs sans scrupules et plus largement contre les hommes qui s’emparent sans vergogne des richesses de l’Océan. Aidé de ses amis, les « Cinq » de la Plateforme ainsi que de la belle Evolina, son amour d’enfance, la quête de Satchi s’annonce difficile et pleine de rebondissements.
Paradis (avant liquidation)
Julien BLANC-GRAS (Diable Vauvert, 2013)
Julien Blanc-Gras nous emmène en voyage dans un pays voué à disparaître : la république des Kiribati. Située au milieu du Pacifique, cet état est une île qui est menacée par le réchauffement climatique, menacée d’engloutissement pour être exact. Parti à la rencontre des habitants qui vivent quotidiennement sous cette menace, Julien Blanc-Gras nous emmène à la découverte de ce »paradis ».
Itawapa
Xavier-Laurent PETIT (L’Ecole des Loisirs, 2013)
La mère de Talia est professeur d’ethnologie. Elle a décidé de partir défendre des terres en pleine forêt amazonienne (appartenant aux derniers représentants du peuple indien). Elle veut les protéger d’un projet de forages pétroliers. Mais depuis un mois et demi, Talia n’a plus aucune nouvelle d’elle. Angoissée par ce qu’il a pu advenir de sa mère, elle décide alors de partir à sa recherche accompagnée deux personnes : son grand-père, un vieil homme étrange et secret et l’inspecteur Augusto.
• La nature au Café du Commerce : préjugés et lieux communs sur la faune et la flore
Jean-François NOBLET (Plume de Carotte, 2014)
Avec ce livre, Jean-François Noblet nous fait découvrir la nature avec humour et pédagogie. Il déconstruit ici toute une série d’idées reçues.

50 idées reçues sur l’agriculture et l’alimentation
Marc DUFUMIER (Allary Editions, 2014)
A propos de l’alimentation et de l’agriculture, nous entendons aujourd’hui beaucoup de choses contradictoires. Marc Dufumier, agronome, passe ici en revue 50 idées reçues qu’il explique avec des arguments clairs et scientifiquement incontestables.
Kanopé
Louise JOOR (Delcourt, 2014)
Nous sommes en 2137 : la surpopulation et les activités des hommes ont entraîné des mutations importantes de l’écosystème. Seuls en Amazonie survivent encore quelques espèces animales et végétales. C’est aussi ici que vivent les « éco-martyrs » dont Kanopé, une jeune orpheline, fait partie. Un jour, au beau milieu de leur territoire sauvage, elle tombe nez à nez avec un jeune homme qui vient de s’échapper de la ville.
Dans le but de nous investir pleinement, nous nous sommes inspirés de nos lectures pour élaborer tout au long de l’année, en petits groupes, des productions très diverses. Certains ont écrit des poèmes, d’autres ont fait des origamis, un quiz ou encore des affiches sur le thème du développement durable.
Nous avons eu le privilège de rencontrer au CDI au mois d’avril l’un des auteurs, Jean-François Noblet, venu échanger avec nous sur son livre et ses convictions.

Lire pour demain 2
Le projet s’est conclu le 12 mai par une réception au siège de la Région Rhône-Alpes où furent conviés, outre la lauréate du Prix, venue spécialement de Belgique, les officiels et les autres lycéens inscrits. Tous s’étaient en effet déplacés et préparés pour remettre le prix à Louise Joor pour sa bande dessinée Kanopé. Ce fut aussi l’occasion de présenter notre travail à l’assemblée et de poser des questions à Louise Joor.

Ce projet nous a beaucoup plu et nous avons découvert que la littérature, sous toutes ses formes, est une façon originale d’aborder le thème de l’environnement.
Et bravo à Louise Joor !

Cet article a été écrit par la classe de seconde 1 dans le cadre de l’EDD (E. Novales) et en lien avec les cours de français d’E. Néau

Oh rage !

Une brise légère passait dans la forêt
Un ciel de nuages couvert annonçait un orage d’été
Un grondement se fit entendre
Puis plus rien…on ne peut pas comprendre.
Une lumière soudain jaillit
Mais d’un éclair cela n’est pas dit
Un oiseau du haut de son nid
Vit des monstres dont le moteur vrombit
Puis l’orage se déchaîna
Et les monstres avancèrent avec fracas
Avec leurs forces tout s’éclaira
Leur travail incendiaire commença…
Lorsque le soleil fit son apparition
Tout revint dans un calme assourdissant
Mais on remarqua alors la disparition
D’un grand nombre d’arbres si réconfortants.

Seconde 1- Lire pour demain
Cet article a été écrit par la classe de seconde 1 dans le cadre de l’EDD (E. Novales) et en lien avec les cours de français d’E. Néau

Il est venu le temps du dernier soupir…

Il est venu le temps

Il est venu le temps du dernier soupir…
Il est venu le temps du dernier soupir
Petit ours blanc qui va bientôt mourir
Seul sur son petit bout de glace
Il attend lentement que les heures passent.
Repensant à toutes les joies qu’il a partagées
Ces derniers temps sur ses monts glacés
Vous, petits hommes de la cité.
Pensez à ces heures tant aimées que vous avez gâchées.
Dans votre monde fermé à la discussion
Vous ne pensez pas que votre pollution
Peut changer le cours d’une existence.
Il est à terre, son poids l’emmenant à la mort
Volant sa vie, son précieux trésor…
Il est venu le temps de son dernier soupir

 

Seconde 1- Lire pour demain
Cet article a été écrit par la classe de seconde 1 dans le cadre de l’EDD (E. Novales) et en lien avec les cours de français d’E. Néau

Dame Nature

Jeunes humains, apprenez à respecter la Nature Variante obligatoire de la conception de notre futur Prenez le temps d’observer ce qui nous entoure Et scrutez ce qu’on appelle les alentours. La biodiversité est fascinante Parée de millions d’espèces étincelantes Pourquoi gâcher ces petits bouts de vie Pour quelques villes de plus, ça n’en vaut pas le prix ! Respectez votre milieu Si beau et mélodieux Ne cherchez plus le bonheur Il est ancré au fond de notre cœur

Seconde 1- Lire pour demain Cet article a été écrit par la classe de seconde 1 dans le cadre de l’EDD (E. Novales) et en lien avec les cours de français d’E. Néau

Paris 2015 : un sommet, des attentes

Paris 2015

D’ici la fin de l’année 2015, les pays partenaires des Nations-Unies doivent se réunir à Paris pour un sommet environnemental.
La COP 21 sera l’une des plus grandes conférences internationales organisées sur le territoire français. Dans ce cadre, la France se trouve face à un double défi :
tout d’abord, elle devra accueillir pendant deux semaines des milliers de délégués et d’observateurs sous les auspices des Nations-unies mais surtout, elle devra assurer un rôle de facilitateur auprès de toutes les parties de la négociation afin de rapprocher les différents points de vue et parvenir à l’adoption d’un premier accord universel et contraignant sur le climat pour maintenir la température globale en-deçà de 2°C.

La France saura-t- elle être à la hauteur d’un tel évènement ?

Selon l’article de Thiphaine Honoré paru en ligne sur le journal La Tribune le 07/11/2014, la France manque de financements pour organiser ce sommet de « la dernière chance » destiné à trouver des solutions contre le réchauffement climatique. En effet le budget initial était de 179 millions d’euros mais s’est vu amputé de 10 millions d’euros par le Sénat. L’assemblée a également réduit le budget de 2 millions d’euros. Face à cette réduction budgétaire, la France cherche des partenaires privés afin de sponsoriser cette ultime conférence sur le climat.
D’après le témoignage d’Emmanuelle Réju dans son article de La Croix paru sur internet le 24/09/2014, les pays qui prendront part aux débats à Paris en 2015 seront les mêmes que ceux déjà présents au sommet de New York, qui a eu lieu le 23/09/2014. Ces pays n’étaient autres que les pays des Nations-Unies, à savoir les États-Unis, la France, le Brésil, l’Albanie, le Soudan ou encore les Philippines. Tous sont d’accord pour dire qu’il est urgent de réduire les émissions de gaz à effets de serre, même les pays tels la Colombie qui n’en émettent pas mais en subissent les conséquences. Thiphaine Honoré nous rapporte le discours tenu par le président Giec Rajendra Pachauri : selon lui il est encore possible de contenir le réchauffement sous le seuil de 2°C à la condition que les États parviennent à réduire à zéro l’émission de gaz à effets de serre d’ici la fin du siècle.
Emmanuelle Réju soulève un autre problème urgent, qui sera évoqué lors du prochain sommet de Paris : la déforestation. Elle affirme que « plus de 130 gouvernements, compagnies, groupes représentant la société civile et peuples autochtones » prennent des mesures pour régler ce problème. Ils s’engagent d’ici 2020 à réduire la déforestation de moitié afin de parvenir à y mettre fin d’ici 2030. Ils doivent également restaurer 350 millions d’hectares de forêts et terres agricoles.
Les Nations-Unies s’engagent à constituer « le fond vert », c’est-à-dire une aide financière qui permettrait aux pays en développement d’agir pour l’environnement. D’après le témoignage de l’article d’Emmanuelle Réju, la France et l’Allemagne doivent fournir 1 milliard de dollars chacune dans ce but d’ici 2018. Au total 2.3 milliards de dollars ont été récoltés jusqu’à présent. Cependant, plus de cent milliards de dollars par an sont attendus à partir de 2020. Aujourd’hui, cet objectif semble bien difficile à atteindre.
Si des décisions importantes sont prises par les gouvernements lors des sommets tels ceux de New York et Paris, les citoyens de tous les pays se mobilisent également pour l’environnement. En effet, des centaines de milliers de personnes dans le monde ont défilé lors du sommet de New York, le dimanche 21 septembre 2014. Cette mobilisation « historique » a rassemblé plus de 300 000 personnes dans la ville du sommet.

Paris 2015 2
En conclusion, de nombreux objectifs semblent encore inaccessibles, malgré une forte volonté d’agir pour l’environnement, que ce soit de la part des politiques ou des citoyens. La conférence de Paris est donc considérée comme un sommet de « dernière chance », en raison du fait que les problèmes environnementaux ne cessent de s’aggraver. Le sommet de cette fin d’année pourra t-il répondre à toutes ces attentes ?

Valentin, Ninon et Alexandre.
Ce travail a été réalisé lors des séances d’AP sur la revue de presse au CDI

Coup de chaud sur la terre : les réfugiés climatiques

Coup de chaud sur la terre

Pour commencer, qu’est-ce qu’un réfugié climatique ?
C’est un individu qui est contraint de quitter sa résidence en raison de l’environnement qui lui-même dysfonctionne ou bien est dégradé par le changement climatique.
Cependant, d’après le magazine Population et société de mai 2015, cette façon de qualifier les migrants est inappropriée car elle fait un parallèle implicite avec les réfugiés politiques. Concernant ces derniers, il existe un statut juridique alors qu’aucun dispositif légal n’est prévu pour ceux que nous devrions appeler « des migrants environnementaux ».
22 millions de réfugiés climatiques en 2013, autant que la population de Côte d’Ivoire
L’année dernière, le nombre de personnes déplacées à cause des catastrophes naturelles a été trois fois supérieur au nombre de réfugiés liés à la guerre, indique l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC) dans un rapport publié mercredi 17 septembre. Dans le détail, en ce qui concerne les déplacés à cause de catastrophes naturelles, 31% ont dû quitter leur domicile à cause de désastres hydrologiques (inondations) et 69% à cause de catastrophes météorologiques (tempêtes, ouragans, typhons).
Les catastrophes naturelles ont créé 32 millions de réfugiés dans 82 pays.
Les principales régions touchées sont l’Asie du Sud-est et l’Afrique sub-saharienne. Les indiens de l’Arctique sont, eux, concernés par la détérioration de leur environnement. On prévoit pour 2050, près de 250 millions de réfugiés climatiques liés aux dégradations de l’environnement.
Comment prévoir le nombre de réfugiés climatiques ?
On ne peut pas prévoir le nombre de réfugiés climatiques mais cela dépend des politiques de lutte et d’adaptation aux changements climatiques et du niveau des émissions des gaz à effet de serre.

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Pourquoi notre planète se réchauffe –t-elle ?
L’effet de serre piège une partie des rayons solaires, qui, comme la serre d’un jardinier, restent dans l’atmosphère et réchauffent la Terre. Sans lui, la température sur notre planète serait de -18 degrés et la vie n’existerait pas. Mais aujourd’hui l’effet de serre est trop important à cause des gaz polluants.
les températures sur la Terre ne cessent de croître. Les scientifiques estiment que ce réchauffement de la Terre est causé par les hommes. Le freiner prendra beaucoup de temps…
De 1901 à 1912, la température moyenne de notre planète s’est élevée de 0,89°C.
Il y a de nombreuses conséquences comme le niveau des océans qui est en train de monter à cause de la fonte des glaces polaires et de la dilatation de l’eau sous l’effet de la chaleur.
Les hommes sont-ils responsables ?
Les scientifiques sont sûrs que les activités humaines sont la cause principale du réchauffement. Certains pays se sont engagés à réduire les émissions de gaz responsables de ce phénomène mais faudra plusieurs dizaines d’années pour vérifier si les hommes sont capables de limiter le réchauffement de la Terre.
Quelles sont les conséquences climatiques ?
– Désertification et sécheresse : près de la moitié de la population du continent africain est aujourd’hui menacée par la désertification et le phénomène devrait s’accentuer dans les trente prochaines années. La plupart des déserts verront leur température augmenter d’au moins 5 degrés avant la fin du siècle et leur précipitation chuter d’environ 10% à 20%, selon un rapport des Nations-Unies. Le phénomène peut aussi se produire à l’intérieur d’un même pays : en Chine, environ 30% du territoire en souffre ;
– risque d’ouragans : l’élévation des températures pourrait produire, selon les climatologues, une augmentation de la fréquence et de l’intensité de certains phénomènes comme les ouragans. Environ 250 millions d’individus doivent faire face chaque année à des catastrophes naturelles. Selon une étude, la communauté internationale a dépensé près de 2,7 milliards de dollars depuis 1992 afin de réparer les dégâts causés par les ouragans, les raz-de-marée ou les inondations.
– fonte des glaces : en Arctique les températures ont grimpé de 1,4 degré en un seul siècle, précipitant la fonte des glaces. En juillet, le satellite de la NASA a évalué pour la première fois l’ampleur de la fonte des glaces de l’océan Arctique, elles ont perdu 70cm d’épaisseur entre 2004 et 2008. Le secrétaire général de l’ONU a déclaré : « La glace pourrait y avoir disparu en 2030. »
– crues et montées des eaux : Si les températures augmentent de 4 degrés d’ici la fin du siècle, le niveau des océans pourrait monter de plus d’un mètre et ainsi menacer jusqu’à un quart de la population mondiale. L’impact serait alors trop fort notamment dans les pays du sud-est asiatique, Shangaï, Tokyo, etc… Aujourd’hui, 634 millions vivent le long des côtes à moins de 10 mètres au dessus du niveau de la mer.

Environ une personne toutes les secondes déménage dans le monde pour des raisons climatiques…

Mayssa Nait Idir, Clara Allot, Elisa Bodin
Cet article a été rédigé lors des A.P de seconde au CDI

Les tourbières

Les tourbières1
Le lundi 4 mai, nous nous sommes rendus dans la commune de St Nicolas Des Biefs pour visiter la Tourbière de la Verrerie. Arrivés sur les lieux, nous avons rencontré mme Suter, spécialiste en tourbières au sein de l’association Madeleine Environnement. Elle nous a expliqué et fait analyser les caractéristiques physico-chimiques et la flore d’une tourbière.
Ce type de milieu est souvent localisé dans les milieux montagnards car ils sont humides et riches en courants d’eau douce et pauvres en oxygène. La tourbière de la Verrerie est située à 1164 mètres d’altitude et requiert plus de 1000 mm de précipitations par an.
A l’origine, une tourbière se forme sur un sol pauvre où des plantes pionnières forment un radeau et dont le pH est acide (généralement inférieur à 6,6). La matière organique s’accumule et bombe la tourbière d’un sol nommé la tourbe. La biocénose doit donc se modifier pour s’adapter aux nouvelles conditions. Le bilan hydrique doit être positif, c’est-à-dire qu’il doit y avoir plus d’eau qui rentre qu’il n’en sort. C’est pour cela qu’il est très facile de s’enfoncer dans la tourbe imbibée d’eau. Une tourbière ne peut exister sans eau.
Lors de notre visite, nous avons dû nous séparer en trois groupes afin d’analyser et explorer la composition de la tourbière. Cette dernière présente de nombreuses espèces végétales (sphaigne, linaigrette, herbes) dont certaines sont rares car elles remontent à la période glaciaire. Elle est composée aussi d’espèces animales telles que des grenouilles, des libellules ou des lézards. Cela forme la faune et la flore de type hydrophile.
Il existe plusieurs types de tourbières tels que soligène, topogène, limogène ou fluviogène. Celle de la Verrerie est ombrogène.
Les tourbières sont hélas menacées par la pollution et le réchauffement climatique qui entraînent la sécheresse, des glissements de terrains, des risques d’incendie ou encore l’extraction de la tourbe.

Les tourbières2
A la suite de cette sortie, le lundi 19 mai, mme Suter s’est rendue au lycée afin de nous apporter des informations supplémentaires sur les tourbières. Lors de cette conférence, nous avons alors appris qu’une tourbière présente un intérêt pour la médecine grâce à sa flore. C’est aussi une réserve de carbone et d’eau douce.

Les tourbières3
Pour conclure, une tourbière est un plateau préservé et humide, colonisé par la végétation présentant un réel intérêt mais hélas menacé par de nombreux facteurs.
Nous tenons à remercier mme Suter de nous avoir transmis ses connaissances sur les Tourbières mais aussi C. Larcher et N. Côte Collisson de nous avoir accompagnés durant cette sortie.

LAMOUR Marie et GEROUDET Anaïs, seconde 4
Ce travail a été réalisé en lien avec l’EDD et les cours de SVT de C. Larcher.

A la découverte des tourbières

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Pour commencer, une tourbière est une zone humide caractérisée par l’accumulation progressive de tourbe, un sol caractérisé par sa forte teneur en matière organique, peu ou pas décomposée, d’origine végétale. C’est un écosystème particulier et fragile dont les caractéristiques en font une sorte de puits de carbone (au moins 20 %). Véritable roche végétale fossile, la tourbe est donc un sol organique issu de la dégradation incomplète de débris végétaux dans un milieu saturé en eau.
Auparavant il y avait peu de tourbières car comme on y trouve du bois de chauffe de bonne combustion, le déboisement était très pratiqué.
Les tourbières se situe principalement dans les milieux montagnards, comme le Massif Central, les Pyrénées, les Alpes ou encore le Jura. Le sol de la tourbière est appelé la tourbe, la tourbe est saturée, l’eau stagne car le sol est imperméable, ce qui donne un air comportant peu d’oxygène. L’eau de la tourbière que nous observons est acide car son ph est inférieur à 7 alors que l’eau du robinet à un ph de 8 et une rivière en bas de la tourbière, appelée le Renaison, à un ph de 9.
Ce que l’on trouve principalement sur la tourbe s’appelle la sphaigne. C’est une sorte de mousse qui peut absorber de l’eau ; par exemple une sphaigne qui pèse 10 g pèsera 4 g si on l’essore. Les sphaignes ont donc une capacité de rétention de 2.5. Elles peuvent absorber de l’eau grâce à leurs cellules, ces cellules sont des hydrocytes.
Quelles sont les conditions indispensables à la formation d’une tourbière ?
– De l’eau de ruissellement et de l’eau de précipitation supérieures à l’évaporation ;
– un sol pauvre et acide ;
– une cuvette imperméable ;
– une évaporation et une évapotranspiration ;
– un bilan hydrique positif et un micro climat frais et humide.
Quelles sont les étapes de formation de la tourbière ?
– Un plan d’eau libre suite à dépression topographique ;
– un radeau formé par des plantes pionnières ;
– l’accumulation de matière organique ;
– le remplissage complet de pièce d’eau originelle (la tourbière doit se bomber sous la croissance des sphaignes)
Cette formation durera des millénaires étant donné qu’une tourbière augmente d’un millimètre par an, elle augmentera jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau et la tourbière laissera place à la forêt. Le sol de la tourbière, la tourbe, se constitue selon différentes couches selon la profondeur :
– tout d’abord en haut nous avons de la sphaigne ;
– un peu plus profond, il y a de la tourbe blonde ;
– ensuite de la tourbe brune ;
– après du charbon ;
– et enfin du pétrole.
Ainsi, il existe six types de tourbières : il y a le type soligène, topogène, limogène, fluviogène, limogène et ombrogène.

A la découverte des tourbières2
En général la faune se compose de grenouilles rousses, de lézards vivipares et de libellules et la flore de linaigrette, canneberge, laîche et sphaigne.
En conclusion une tourbière est remplie d’eau, de beaucoup de végétation rare mais aussi d’une faune variée. La tourbière possède un écosystème rare et fragile qui peut être rapidement détruit ; les tourbières sont différentes les unes des autres et prennent des millénaires à se former.

Matthieu Desbenoit et Théophile Chatelet 2°4
Ce travail a été réalisé en lien avec l’EDD et les cours de SVT de C. Larcher.