Initiation à la découverte de la Biodiversité

Le lundi 5 Mars, pendant une partie de l’après-midi, toute la classe de 2nde5 du lycée Notre-Dame de Mongré est allée en bord de Saône près de Saint-Bernard sur le sentier de Bordelan.

La classe était accompagnée de deux professeurs de sciences, du responsable du niveau de seconde et de deux animatrices faisant partie de la ligue de protection des oiseaux (LPO). La sortie, qui était en relation avec le cours de SVT a permis aux élèves d’aller « sur le terrain » et de pouvoir réaliser autre chose que les TP habituels. Cette façon d’apprendre permet de mieux comprendre la théorie du cours. Le but de la sortie était donc de découvrir de façon pratique un espace de biodiversité et de remplir un questionnaire afin de laisser une trace de l’excursion dans le cours.

Tout d’abord, les animatrices nous ont expliqué que l’endroit n’était pas complètement naturel mais parfois modifié par l’homme. En effet, à notre arrivée, la classe a pu observer que le pont achevé en 1850 qui rejoignait les deux rives était une trace de l’intervention humaine. Des digues ont aussi été construites afin d’empêcher le fleuve de déborder dans sa période de crue.

La biodiversité de l’espace.

Nous avons observé de nombreux arbres, notamment des saules blancs très appréciés des lapins et des peupliers noirs utilisés principalement pour le feu dans l’ancien temps. Effectivement le bois est très souple et brûle facilement. On peut aussi modeler ce bois et parfois lui donner des formes très surprenantes ! Cependant, les arbres étaient parfois couverts de parasites comme le gui (qui attire notamment certains oiseaux qui raffolent des boules qu’il renferme) ou au contraire de lierre qui se sert juste de l’arbre comme support mais qui ne l’étouffe pas. La terre dans laquelle nous marchions était du limon qui était une terre très riche qui permet de faire pousser facilement certaines sortes de végétaux.

Étude des oiseaux.

Nous étions bien entourés grâce aux animatrices de la LPO ! Il faisait un temps printanier ce qui a permis à l’ensemble de la classe d’entendre et d’observer un grand nombre d’oiseaux mâles qui cherchaient l’âme sœur ! En effet, nous avons rencontré des pics verts, des pics épeiches, les pigeons ramiers.

Nous nous sommes davantage intéressés aux pics-verts et épeiches. Nous avons pu voir les trous qu’ils faisaient dans les arbres à force de taper contre eux.

Après toutes ces observations, nos deux guides nous ont montré les différentes différences entre les deux pics: le pic vert a un bec plus petit que le pic épeiche et est obligé de taper dans les arbres pour empêcher son bec de pousser. On pourrait donc se demander comment cet animal fait pour frapper à longueur de journée dans un arbre sans avoir mal au cerveau et pourquoi il ne reçoit pas de projectiles dans les yeux. Les deux animatrices nous ont donc expliqué qu’ils possédaient des petites protections qui recouvraient leurs yeux et que leur cerveau était entouré par leur langue qui faisait plus de 25 centimètres !

Nous avons ensuite suivi un sentier aménagé cette fois-ci par l’homme. On pouvait voir des panneaux à l’entrée nous interdisant d‘utiliser des véhicules motorisés qui détruisent les chemins et les zones de préservations de la nature. On voyait nettement à certains endroits la présence de l’homme : on pouvait en effet observer des espaces de loisirs, des digues, une plage et la permission de pêcher (bien que le lieu soit protégé !).

Les animatrices nous ont expliqué que certaines fois, nous pouvions voir le butor étoilé qui est une espèce menacée en Europe mais nous ne l’avons malheureusement pas vu.

Finalement nous avons observé une ancienne cabane abandonnée où vit la dame blanche (Chouette-Effraie). Fut un temps, cet oiseau fut chassé car, comme son nom l’indique, il effrayait. Tout cela n’était bien sûr qu’une superstition ! Aujourd’hui cette espèce est protégée et a la particularité de ne pas faire de bruit quand elle vole la nuit.

A la fin de l’excursion, nous avons (pour les volontaires) goutté des larves ayant le goût de noisettes afin de finir la sortie comme il se devait,  bon appétit !

Thibault Danaguezian – Maxime Rouilhac

Cette sortie a été organisée dans le cadre des cours de SVT par C. Larcher.

Un rendez-vous avec la nature

           

Jeudi 22 mars, la classe de 2°4 du lycée Notre Dame de Mongré avait rendez vous avec la nature. En effet les bords de Saône ont remplacé les manuels scolaires.

A la sortie du bus, un animateur employé par la Ligue Protectrice des Oiseaux (LPO) attendait les jeunes citadins afin de les aider à reconnaitre les différentes espèces. C’est ainsi que, pendant deux heures, les lycéens ont compris le rôle de chaque espèce au sein de la biodiversité.

C’est au Lac du Bordelan, ancien site d’extraction gravière réhabilité, que nos mongréens ont découvert les grimpereaux ou  les mésanges bleues, amatrices de chenilles, qui construisaient leurs nids. Et quelle surprise de découvrir le talentueux étourneau, comédien de la nature capable d’imiter tous les bruits qu’il entend pour attirer les femelles ! De plus, entre roseaux et osiers,  les élèves ont eu l’occasion d’admirer les majestueux cygnes…
Cette sortie a permis aux futurs bacheliers de se défaire de quelques idées reçues, comme celle de la disparition du castor et de la loutre dans la Saône. De même, ce sont des préjugés de penser que la corneille et le lierre sont des espèces nuisibles ou que le gui est  le « cancer de l’arbre ». Sa dispersion est en fait, essentiellement assurée par les oiseaux, et en particulier les grives et les merles qui raffolent des fruits du gui et rejettent les graines non digérées dans leurs fientes, parfois à plusieurs kilomètres, compte tenu du temps de la digestion.
L’impact des hommes sur la nature a aussi été abordé.  Il a été question des bosquets ripicoles mis en place sur les rives de la Saône sans lesquels la rivière favorite des caladois ne cesserait de s’élargir à cause de l’activité marine.
L’histoire de la « Dame Blanche » a captivé le jeune public. Cette chouette a été mise à mort à cause de l’imagination humaine qui avait tendance à la confondre avec de vils fantômes. Cela a indigné les secondes, qui ont été invités au recensement de ces dernières.
Le retour au bus fut l’instant des derniers conseils prodigués par ce passionné de la nature : il ne faut jamais donner à manger aux oiseaux pour éviter leur prolifération ou encore  laisser pourrir le bois au sol pour permettre la naissance de futures générations d’arbres.
Une fois de plus, le lycée éco-responsable nous a montré son engagement et son investissement pour former de jeunes éco-citoyens.

Lucille Salignat et Léonard Marcelin, 2°4

Cette sortie a été organisée dans le cadre des cours de SVT par C. Larcher.

Une sortie avec la ligue protectrice des oiseaux

Le jeudi 22 mars 2012, les élèves de Seconde 4 sont sortis observer la biodiversité sur les bords de Saône au plan d’eau du Bordelan/Colombier à côté d’Anse.

Un des 45 00 membres de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) les a accueillis afin de leur faire découvrir la biodiversité des bords de Saône. Cette Ligue est l’une des premières associations de protection de la nature en France. Elle agit au quotidien pour la sauvegarde de la biodiversité à partir de sa vocation de protection des oiseaux. La LPO a été créée en 1912 pour mettre un terme au massacre du macareux-moine en Bretagne, oiseau-marin devenu, depuis, son symbole. Une sortie donc pleine de découvertes…

Les bords de Saône sont des ripisylves, c’est-à-dire  des formations végétales qui se développent sur les bords des cours d’eau ou des plans d’eau. Elles sont constituées d’une flore particulière en raison de la présence d’eau sur des périodes plus ou moins longues : saules, aulnes, frênes en bordure, érables et ormes en hauteur, chênes et charmes sur le haut des berges… Elles sont donc constituées par niveaux :

  • Une zone à graminée ripisyle (où poussent des roseaux…) ;
  • une zone à bois tendre (buissons, aulnes, saules…), ces deux zones sont régulièrement inondées car elles se trouvent sous le niveau moyen de la rivière ;
  • une zone à bois dur (frênes, érables…) qui atteint les hautes eaux ;
  • une zone forestière  non inondée où poussent par exemple des hêtres.

Le biotope du milieu est donc assez riche, il présente plusieurs types de végétations différentes et peut donc abriter de nombreuses espèces très différentes.

Au cours de la sortie, les élèves ont été invités à être attentifs aux moindres détails révélateurs de biodiversité, comme un tronc mort percé de trous. Ce sont les pics qui les percent pour trouver leur nourriture, les insectes du bois mort. Ils ont aussi pu observer des nids de pie en haut des peupliers. Sur les bords de Saône, les peupliers abritent de nombreuses espèces d’oiseaux comme les mésanges bleues et charbonnières, les pigeons-ramiers, les pouillots ou les grimpereaux. Ces oiseaux se repèrent souvent par leur chant, il est parfois bien plus difficile de les voir.

En continuant la balade, les élèves ont pu mieux apercevoir les traces des pics, sans toutefois en voir. Les pics nichent dans les troncs d’arbres où ils creusent leurs nids. Ceux-ci ont une forme de L inversé et l’oiseau se plonge à la verticale dans le tronc pour être à l’abri des prédateurs comme la fouine (ce petit animal inoffensif doit d’ailleurs à sa mauvaise réputation d’être inscrit sur la liste des animaux nuisibles, donc d’être chassé, alors qu’il est totalement inoffensif). Les pics creusent un nid chaque année, les anciens sont donc réutilisés par d’autres oiseaux.

Cette sortie sur les bords de Saône a été une unique  occasion pour les élèves de découvrir différentes espèces de la biodiversité ainsi que d’observer leur mode de vie.

Minot Maïté, Peyrat Julie,Vicat Anaëlle

Cette sortie a été organisée dans le cadre des cours de SVT par C. Larcher.

Une étude de la biodiversité sur le terrain pour les secondes

 Toutes les classes de seconde se sont rendues sur la commune de Belleville ou plus précisément à la lône de Taponas.

 Cette sortie, avait pour but d’étudier de manière concrète la biodiversité.

Ce mercredi matin, par chance les conditions météorologiques étaient plus qu’idéales pour la saison : ciel bleu et température printanière. Dès l’arrivée au lieu-dit, le guide nommé Basile a plongé tous les élèves dans le monde de la nature en proposant l’observation d’une famille de lièvres à l’aide d’une longue-vue.

Avant de commencer toute sorte d’activité, les principales informations concernant la biodiversité furent exposées par le guide. Il a précisé que le mot biodiversité signifie la diversité de la vie et que celle-ci porte sur quatre domaines : l’écosystème, la population, l’espèce et la génétique.

La sortie était fondée sur l’étude de trois écosystèmes et un écosystème regroupant l’ensemble des relations qui existent entre les êtres et leur milieu. Cinq facteurs interviennent dans l’écosystème :

–           la flore et la faune, qui constituent la biocénose ;

–           le soleil qui a des conséquences sur la température ou la présence de végétaux chlorophylliens avec la photosynthèse ;

–           les minéraux et l’eau disponible (soit seulement 0,3% de l’hydrosphère).

La biocénose est donc l’ensemble des êtres vivants et le biotope est l’espace défini dans lequel vivent ces êtres. Tout biotope doit contenir des caractéristiques répondant aux besoins vitaux des êtres vivants, à savoir : boire, se nourrir, respirer, grandir et se reproduire.

La lône de Taponas était donc l’endroit idéal car cette lône, qui est le bras mort d’une rivière où l’eau est stagnante, regroupait trois différents écosystèmes.

L’étude de la biodiversité s’est donc fondée sur la comparaison de ces 3 écosystèmes à savoir :

–           l’agrosystème ;

–           la ripisylve (c’est-à-dire la formation végétale présente sur les bords d’un cours d’eau ou d’un plan d’eau) ;

–          la haie.

Dans chacun de ces écosystèmes, nous avons étudié les caractères physico-chimiques, la faune, la flore. Pour cela étaient mis à disposition divers matériels tels que des luxmètres, des thermomètres, des livres sur les fleurs etc.

A la suite de l’étude détaillée de chacun de ces milieux, nous avons déduit que premièrement, les caractéristiques physico-chimiques, la flore et la faune sont propres à chaque écosystème et qu’ un écosystème est unique.  Cependant à lui seul, l’homme peut modifier tout un écosystème. En effet, habituellement, les végétaux chlorophylliens sont issus d’un sol qui leur permet de pousser. Ensuite ces végétaux meurent et enrichissent les sols en devenant de l’humus. Cet humus se transforme ensuite en minéraux qui jouent un rôle important dans l’alimentation des êtres vivants. Or dans le cas de l’agrosystème, en aménageant le territoire, l’homme a bouleversé le développement habituel de l’écosystème. Il n’y a plus d’humus car il est récolté. On le remplace donc par des engrais. En cherchant à n’avoir qu’un seul élément, on élimine toute flore autre que le maïs, par exemple, et par ricochet, la faune. Tout le milieu est donc modifié !

Cependant l’agrosystème n’est pas le seul écosystème à subir les conséquences néfastes de l’activité humaine. La haie, surnommée « corridor biologique » en souffre aussi. En effet, dans ce petit espace la diversité y est très importante mais avec la construction de lignes ferroviaires et les sections de territoires, des populations entières se retrouvent isolées. L’importance de la haie est souvent négligée et par là, la biodiversité également menacée.

Il est donc essentiel de préserver cet écosystème, car la haie est un axe principal dans la protection de la biodiversité ! De plus, il est temps pour l’homme de prendre conscience de la gravité de ses actes et de mettre en place des actions ayant pour objectif la protection de la faune et de la flore dans tous les milieux.

Marie Langin et Joséphine Leconte (2de4)

Cette sortie a été organisée par les professeurs de SVT, dans le cadre de leur programme de seconde.

Aux arbres, citoyens !

Aux arbres citoyens

La haie permet un maillage qui dynamise le paysage et lui donne ainsi toute sa signification.

1) Esthétisme, et utilisation de la haie

Les haies marquent les parcelles de terrain et des champs en suivant les limites de propriété ; elles participent également à la reconstruction du paysage après une installation de bâtiments agricoles.

Elles améliorent aussi la qualité du panorama et son esthétisme.  De plus, autour de  la ferme que nous avons visitée, elles sont de temps à autre utilisées comme bois de chauffage pour la chaudière à bois déchiqueté, chauffant ainsi quotidiennement la maison et l’eau.

2) Protection du vent

Dans les régions qui connaissent un déficit pluviométrique, la haie est utilisée comme réponse à la contrainte du vent. Ce sont les haies brise-vent qui atténuent l’effet de la sécheresse sur les cultures, en garantissant une meilleure croissance des plantes. Grâce à leur grande taille, elles offrent des zones d’ombre pour les animaux d’élevage en prairies temporaires.

3) Abri pour certaines plantes et animaux

Les haies jouent également un rôle important  pour la biodiversité, car ces zones  entre les différents milieux d’un paysage sont  des refuges pour les plantes, augmentant ainsi la diversité de la flore locale.

La haie sert également d’abri pour les animaux. Par exemple, la belette habite dans la haie et se nourrit principalement de rongeurs, protégeant ainsi les récoltes. La fauvette à tête noire trouve dans la haie des matériaux pour son nid et des proies pour ses petits. Le muscadin n’utilise la haie que pour se nourrir ; en effet,  il y trouve les baies du sorbier, du prunellier ainsi que les mûres et les framboises. Les grands arbres qui composent les haies ondulées ou les haies brise-vent (peupliers, chênes, charmes, etc.) abritent chouettes et chauves-souris dans les trous de leur tronc. Le hérisson hiberne dans ses racines. Insectes et arachnides trouvent là leur habitat favori.

Les essences de bois présentes ainsi que les arbres et arbustes fruitiers poussant là  peuvent présenter un véritable intérêt, notamment économique.

4) Eau (système racinaire à aération des sols donc irrigation)

Sous la haie et à proximité, le sol est meuble, riche en humus. En cas de pluie, son pouvoir absorbant est très important. Ainsi, il stocke l’eau qui va être progressivement prélevée par les racines des arbustes, puis évaporée par le feuillage (transpiration). Ceci favorise une humidité de l’air importante et une forte condensation durant la nuit, d’où le phénomène de rosée. La haie maintient donc une humidité plus ou moins constante, favorable au développement de la faune et de la flore.

La haie n’est donc pas seulement esthétique mais aussi essentielle pour notre écosystème, la faune et la flore.

BACANLI Beyza., DEVIGNE Pauline., MIRABEL Adeline., SCHLEIDT Angélique. 2de4

Ce travail a été réalisé lors des cours d’ECJS avec Mlle Martin en collaboration avec Mme Novales (documentaliste)