Demain, film de Cyril Dion et Mélanie Laurent

Comment  réenvisager  la démocratie et redonner du pouvoir à la société civile ?

Cette partie du film dépasse notre vision de l’écologie pure et dure : que fait donc la démocratie dans un film qui parlait de légumes  trois chapitres plus tôt ?

 La démocratie est le régime politique de l’expression publique et citoyenne. Or, force est de constater que les démocraties modernes sont décevantes sur certains points. Comme le montre le film, les politiciens ont perdu le lien qui les unit à l’intérêt général. Par ailleurs, les affaires de corruptions ont éclaboussé l’image puritaine de la politique depuis fort longtemps,  de Berlusconi aux mails de Clinton en passant par les évasions fiscales.

Demain ne présente pas de solutions après ce bilan mais plutôt une prise de conscience sur notre rôle de citoyen en prenant pour appui la situation islandaise.

Après la crise de 2008, celle des célèbres subprimes, l’Islande a connu une vague de tensions sociales à la  suite d’une augmentation du chômage sans précédent dans le pays. Ainsi, les citoyens se sont rebellés face au pouvoir en place en dénonçant le travail des politiciens au moment même où des histoires de corruptions éclataient.

La population n’étant plus dupe, a demandé la démission de ses dirigeants pour créer des comités citoyens,  pour se réapproprier le pouvoir et contrôler les institutions.

Ainsi, les nouveaux élus et les membres du gouvernement sont dorénavant tirés au sort parmi la population. Cette forme de pouvoir, n’est rien d’autre que de la démocratie directe dans laquelle le peuple est directement chargé de la politique et non plus confiée à des « professionnels ».

Le film Demain nous fait donc prendre conscience que notre rôle de citoyen ne se limite pas,  comme on peut le croire,  à une position fixe de « voteur-passif » mais bien à une nécessité d’interaction avec la société civile.

Certes, un soulèvement comme en Islande semble un brin « réactionnaire » mais, à notre échelle, il nous est possible d’agir de différentes manières en tant que citoyen français « actif ». Cela peut passer par le milieu associatif ou bien par un engagement politique plus probant.

Julien Grisoni, Terminale ES1, élève éco-délégué et  membre du comité de pilotage.

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Une approche analytique de DEMAIN

 Comment concilier économie et écologie ?

Le troisième chapitre du film DEMAIN veut se projeter dans un futur optimiste ;  ce passage du film se révèle intéressant car il met en perspective deux univers habituellement  vus comme opposés voire ennemis : l’économie et l’écologie.

Tout d’abord, les protagonistes du film nous présentent un constat sur l’économie mondiale et son caractère « non durable ». Avec un système qui se base sur la recherche constante et à tout prix du profit des actionnaires, sur la suprématie des banques comme  gardiens des liquidités mondiales ou bien comme des pourvoyeurs d’argents, à ce souci près qu’elles demandent un retour sur investissement exponentiel.

Ainsi, l’économie mondiale s’apparente de loin à un doux cauchemar où l’écologie rime avec utopie (d’écolo) et l’humain avec frein ( à la croissance ). Or, nous savons où l’économie mondiale aime à nous balader : de la croissance à la crise, il n’y a qu’une courbe !

Cette randonnée périlleuse pendant laquelle les profits prennent le pas sur le social, le renouvelable,  et l’humanité est en train de rendre la Terre exsangue.

Heureusement, pour nos futures générations, l’avenir ne sera pas forcément dicté par Goldman Sachs dans des bureaux sombres et austères dans lesquels les milliards s’échangent comme nous échangions nos bonbons dans la cour de récré.

Des solutions sont apportées dans ce film pour une économie innovante, durable et humaine.

En premier lieu, nous est présenté le système des monnaies locales et des monnaies interentreprises ;  plus besoin de passer par les banques pour obtenir un crédit avec un taux d’intérêt contraignant. Il nous suffit d’échanger de l’argent entre particuliers ou professionnels avec des taux  faibles voire inexistants pour encourager l’innovation : adieu la créance,  bonjour la confiance !

Les « humains » peuvent ainsi s’échanger des capitaux non plus en se basant sur la contrainte d’un taux d’intérêt mais sur la confiance qu’ils s’accordent entre eux comme nous le montre dans le film le comité de 35 000 entreprises qui s’échangent des idées et des capitaux en Amérique.

Ensuite, nous découvrons l’exemple de sociétés qui savent allier profit et durabilité, avec des mesures écologiques simples comme le remplacement du papier feuille par du papier recyclé ou bien par l’utilisation intelligente des locaux, panneaux solaires, récupération d’eau de pluie et mur végétal. Les esprits sceptiques nous diront que cela n’est que de la déco de façade. Pire ! Une perte de temps… Détrompez-vous, ces quelques évolutions, loin d’être insignifiantes, améliorent d’une part, l’empreinte écologique des entreprises mais aussi la production, car le respect de l’environnement est toute une philosophie qui inclut le respect de l’Homme au travail.

Pour nous, lycéens éco-responsables, ce film ouvre les yeux sur une économie qui montre ses limites et  qui ne peut pas se maintenir dans son état actuel. Au-delà de ce constat, il nous interpelle sur un champ de possibles tournés vers une économie solidaire, innovante et collaborative.

La belle verte, un beau message…

la belle verte, un beau

Dans un monde futuriste existe une planète dont les habitants très évolués vivent en parfaite harmonie. Curieusement, depuis deux cent ans, plus personne ne souhaite aller sur la planète Terre. Or un jour, pour des raisons personnelles, une jeune femme décide de se porter volontaire.
La Belle Verte est une comédie datant de 1996, réalisée par Coline Serreau ; drôle et moraliste, ce film vise à défendre le développement durable.
C’est un film sans grand suspense car on se doute que Mila, en personnage principal, ne va pas sauver les hommes mais ce film reste intéressant par rapport à l’idée défendue. Le scénario est futuriste, étrange et décalé car il n’est pas réaliste (par exemple il y a des extra-terrestre, des OVNI,…) mais en revanche il décrit très bien notre mode de vie.
La musique est pesante, tirée d’un style classique, mais elle est rajeunie par quelques musiques rock qui donnent un ton drôle au film. Nous avons apprécié la musique rock du film car celle-ci apparait lors des scènes burlesques. Elle fait partie d’une chose positive de notre société qui est et restera à jamais une musique indémodable.
Ce film permet une prise de conscience de la société dans laquelle nous vivons et de ces travers.
Nous sommes tous matérialistes, individualistes, stressés, irrespectueux de l’environnement et nous sommes tous contraints de rentrer dans un moule que notre société nous impose. Tous ces traits de caractère sont censés nous représenter et nous faire douter de notre mode de vie.
Nous vous incitons à aller voir le film pour prendre conscience de nos mauvaises habitudes tout en passant un bon moment.

Thelma Faure et Léa Devillaine.
Cet article a été écrit dans le cadre des cours d’A.P de seconde de Cécile Lecocq-Hubert et en lien avec l’EDD

La Belle Verte, un divertissement engagé

la belle verte, un divertissement

La Belle Verte sortie le 18 septembre 1996, réalisée par Coline SERREAU, est une comédie française très engagée en faveur de l’écologie, contre l’industrialisation. Ce film, décalé et déjanté, raconte la venue sur Terre d’une habitante d’une autre planète. Celle-ci est dite plus évoluée car son peuple a trouvé un équilibre de vie qui respecte leur planète. La jeune femme a pour mission d’aider ses amis terriens à « évoluer » sachant que son propre peuple ne les respecte pas.
Certes, un peu long à démarrer, le film prend tout son intérêt quand Mila arrive sur Terre. Traité avec humour, ce film aborde un sujet toujours d’actualité : la préservation de l’environnement et la question du bonheur.
A travers des dialogues accrocheurs, le film veut nous faire prendre conscience que nous vivons dans une société égocentrique, matérialiste, peu respectueuse de l’environnement et très conditionnée par les règles administratives.
Les Terriens ne semblent pas heureux, excepté une jeune fille marginale qui traite d’égal à égal Mila et va même jusqu’à échanger ses vêtements avec elle. L’excentricité et la gaieté de cette fille étonne face à la froideur des autres humains.
La bande originale du film présente un grand panel de styles de musique tels que le rock qui représente la liberté. Aussi, on retrouve un contraste entre les décors : la pleine nature, la propreté de la planète évoluée s’opposant à l’urbanisation et à la pollution de Paris.
Ce film par le rire et l’excentricité, nous fait réfléchir sur nos priorités et encourage un retour aux sources. Même s’il présente quelques défauts notamment sa longueur au début, l’œuvre de Coline Serreau est un film engagé et un très bon divertissement ;

Chloé Hess et Louise ducroux, seconde 2
Cet article a été écrit dans le cadre des cours d’A.P de seconde au CDI et en lien avec l’EDD

Vive le land art !

Les élèves de seconde qui ont choisi l’option « arts plastiques » ont réalisé des œuvres de land art avec leur professeur, Carole Giraud.
Celles-ci ont été exposées dans le potager biologique.

 

Création de land art 1

Création de land art 2

Création de land art 3

Création de land art 4

Création de land art 5

Arts, littérature et écologie

Lors de la SEMAINE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE qui se déroulait du 31 MARS AU 04 AVRIL 2014,

le CDI a organisé une exposition/rencontres sur les thèmes :

« Arts, littérature et écologie ».

Affiche expo

Diverses classes ont préparé et participé à cet évènement dont voici le contenu :

Seconde 1 : salon du livre engagé en faveur de l’écologie. Rencontre de trois auteurs :

ISABELLE COLLOMBAT pour son livre Chico Mendès, non à la déforestation le 31 mars de 09h à 12h et de 13h30 à 14h30

Arts, littérature et écologie2
SYLVIE MUNIGLIA pour son livre Vers un monde alternatif le 31 mars de 13h30 à 17h30 et le 01 avril de 08h à 12h

Arts, littérature et écologie3
XAVIER RENOU pour son livre Désobéir à la voiture le 03 avril de 11h à 12h et de 13h30 à 17h30
Arts, littérature et écologie4
Seconde Ulis : présentation de la BD Niourk le 03 et 04 avril de 10h à 11h

Arts, littérature et écologie5

Seconde option Arts : exposition d’œuvres sur le thème de l’écologie.

Arts, littérature et écologie6

Arts, littérature et écologie7

Première L/ES2 : exposition en anglais sur le thème de la surconsommation.

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Première L/ES2 : exposition sur l’aménagement du territoire à la manière du fauvisme.

Arts, littérature et écologie9
Troisième 1 : réalisation d’un électro-totem avec l’aide de l’association « Science et art »

Arts, littérature et écologie10

Arts, littérature et écologie11

L’exposition « Arts, littérature et écologie » médiatisée par Le Progrès

Article paru dans Le Progrès du 4 avril 2014

Progrès

Prendre de la hauteur et porter un regard croisé sur les aménagements du val de Saône…

Prendre de la hauteur 1

Mardi 1er octobre, après dissipation des brumes matinales, la classe de première ES2/L  a pu bénéficier d’une sortie pédagogique à Pommiers, entièrement prise en charge par la Région Rhône-Alpes,  dans le cadre de l’éducation au développement durable. Ce projet a permis d’articuler deux disciplines, à savoir la géographie et les arts plastiques en partenariat avec l’association Science et Art.

Il s’agissait comme le recommande le programme de géographie de première,  d’initier les élèves à l’étude de l’aménagement d’un territoire de proximité. Mais l’originalité de cette sortie sur le terrain  a été  d’abord  d’éduquer le regard porté par les élèves  sur un environnement proche, donc, un espace vécu et cedepuis le point de vue panoramique situé à la montée de Buisante. Sur place, la première étape a d’abord été  naturellement de se repérer à commencer par l’emplacement du lycée, leur centre-ville, les environs immédiats, Gleizé, Limas, Jassans. Rapidement, les axes structurants du paysage se sont révélés être de précieux auxiliaires dans cet exercice : l’axe naturel de la Saône, l’autoroute A6 et la nationale 6 ou encore le réseau ferroviaire. De même, les discontinuités dans la répartition  des activités humaines  ou dans l’emprise du bâti ont permis de cerner, d’identifier des unités paysagères. Rapidement, les élèves ont ainsi pris conscience que la notion de paysage naturel n‘existe pas , même s’il y a des arbres, des prairies,  et que, bien au contraire, le paysage qui s’offre à eux est entièrement façonné, corrigé,  aménagé par l’homme  et par conséquent, fortement anthropisé.

Prendre de la hauteur 2

Cette première étape a préparé le travail de représentation encadré par Anaïs, l’intervenante de l’association Science et Art. Elle a d’abord donné comme consigne aux élèves de saisir, de leur point de vue, trois axes structurants du paysage  qui s’offrait à eux puis de repérer sur leur esquisse les aménagements significatifs. Cela correspond en géographie à un exercice que l’on nomme schéma ou croquis d’interprétation. L’intérêt est aussi de faire comprendre aux élèves que la notion de paysage est subjective et qu’elle dépend  de l’angle de vue privilégié et donc du regard que  l’observateur porte sur celui-ci.

Vient ensuite le temps de la déconstruction et de l’abstraction. Exit les codes couleur, les normes et place à la créativité, à l’originalité ! Les croquis initiaux ont alors été retravaillés  avec des crayons pastels gras pour se rapprocher de la technique du fauvisme. Le rendu a été assez étonnant, un peu déstabilisant pour le regard du géographe, mais c’était finalement le but de cette dernière étape  de la sortie pédagogique.

Bien entendu, il y aura une suite : en géographie  d’abord, puisque cette sortie n’est qu’une approche, celle de «  la pédagogie du détour » pour mieux comprendre de quoi relèvent les aménagements et le territoire de proximité. Le travail graphique des élèves fera, quant à lui,  l’objet d’une exposition au CDI.

Marie-Line Dumas, professeur d’histoire-géographie au lycée.

 

« Une expérience planétaire est en cours et nous en sommes les cobayes. »

Homo-toxicus

Voici la phrase clé du film de Carole Poliquin, « Homo-toxicus », que nous avons regardé dans le cadre de notre programme de physique-chimie et dont voici le résumé :

Chaque jour, des tonnes de substances toxiques sont libérées dans l’environnement sans que nous en connaissions les effets à long terme pour les êtres vivants. Certaines d’entre elles s’infiltrent à notre insu dans nos corps et dans celui de nos enfants. En même temps que notre patrimoine génétique, nous transmettons aujourd’hui à nos enfants notre patrimoine toxique. Dans une enquête inédite, menée avec rigueur et humour à partir de ses propres analyses de sang, la réalisatrice explore les liens entre ces substances toxiques et l’augmentation de certains problèmes de santé comme les cancers, les problèmes de fertilité et l’hyperactivité. Les conclusions sont troublantes…

. -Sélec  Ce film documentaire a été récompensé par de nombreux prix : Grand prix du FICA (Festival international du film sur l’environnement), Grand prix de Cine-Eco (Festival international du film sur l’environnement de Serra da Estrela), Film Festival, Illinois, USA; -Film d’ouverture de la Semana de cine ambiental (Mexico) sous l’égide du Programme des Nations-Unies pour l’environnement

Aujourd’hui, notre organisme est de plus en plus confronté à des substances toxiques. Quelles sont-elles et quels en sont les effets ?

1.      les biphényles polychlorés (BPC).

Nous sommes, de nos jours, de plus en plus exposés aux produits toxiques comme les biphényles polychlorés (BPC). Les BPC sont très persistants dans l’environnement et les tissus vivants. Les signes les plus évidents des dommages à l’environnement causés par les BPC sont retrouvés dans les écosystèmes aquatiques, de même que chez les espèces qui se nourrissent principalement d’organismes aquatiques. À l’heure actuelle, les renseignements scientifiques disponibles démontrent que l’exposition d’animaux de laboratoire aux BPC peut causer le cancer chez les animaux et les scientifiques du monde entier admettent que les BPC sont comme des substances probablement cancérogènes pour les humains.

2.      Les perturbateurs endocriniens

Le film nous emmène à Sarnia, la ville où les enfants ne naissent plus. La ville possède un centre de raffinage pétrolier et une production chimique et industrielle parmi les plus importantes. Les polluants émis ressemblent, en effet, à des hormones, on les appelle les perturbateurs endocriniens (ou PE). Ils perturbent le développement de l’embryon, la mise en place du système nerveux et inversent le sexe de l’être vivant. Dans cette ville les fausses-couches sont nombreuses et en moyenne seulement un enfant sur dix est un garçon.

3.      Le téflon

Carole Poliquin traite aussi le problème des poêles en Téflon qui font partie des produits dangereux pour la santé de l’homme. En effet le Téflon dégage des particules qui se logent profondément dans les poumons. La première solution trouvée a été le revêtement céramique mais il s’agit d’un minéral qui se dégrade. Pour remplacer les poêles antiadhésives, il y a donc  les bonnes vieilles poêles en fonte, celles en inox ou encore celles en acier inoxydable.

4.      Les engrais chimiques, pesticides et antibiotiques

Nous avons également appris que les aliments qui se trouvent dans notre assiette peuvent être nuisibles pour les agriculteurs et les consommateurs. En effet, si les cultivateurs utilisent à forte dose des pesticides et des engrais chimiques, notamment à base d’azote, ils verront leur fertilité diminuer. L’utilisation généralisée des antibiotiques combinée à des conditions d’élevage aberrantes entraînent de sérieux risques infectieux pour l’homme. D’une part les bactéries développent de plus en plus de résistance aux traitements antibiotiques habituels.  Ces bactéries pharmaceutiques sont transmises par la chaîne alimentaire au consommateur chez qui elles peuvent provoquer une maladie ou un transfert de résistance à des agents pathogènes. Cela pose donc aujourd’hui un problème majeur de santé publique.

Maintenant, regarderez-vous encore le monde qui vous entoure de la même manière ?

L’éducation au développement durable n’est-elle pas une solution pour limiter ces risques ?

ERARD Clara & LEROUX Ariane

Ce travail a été réalisé en lien avec le cours de physique de Mme Castellon et en partenariat avec les documentalistes.

 

Le jour d’après : entre réalité et science-fiction

Une catastrophe écologique résultant de l’insouciance de l’homme.

La première partie du film, lieu de tous les désastres, est une claque dans la figure de tous les spectateurs avec raz de marées, tornades et averses d’énormes grêlons… Rien ne nous est épargné et les effets spéciaux sont très réussis puisque le but recherché est de nous faire peur. Les célèbres lettres du panneau Hollywood à Los Angeles sont envolées par la tornade qui dévaste la ville ou encore la statue de la liberté est engloutie sous le raz de marée ravagera bientôt les rues de New York.

 

POUR :

 

Le jour d’après de Roland Emmerich est, pour la presse, le premier film hollywoodien écologiste. Il a réussi à terroriser le public par le spectacle dévastateur d’un bouleversement climatique majeur causé par l’activité  humaine. Ce succès est dû au film lui-même, basé uniquement sur des phénomènes naturels, mais aussi à la campagne publicitaire tout aussi monumentale qui l’a entouré. Ce film visait une prise de conscience des problèmes environnementaux chez le spectateur. Emmerich, le réalisateur du film, arrive à nous tenir en haleine par cette tempête et toutes ces catastrophes pouvant surgir à tout moment. Il arrive aussi à attaquer la politique environnementale de Bush et mentionne la non-ratification des accords de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre. Le jour d’après est un grand divertissement, à la fois palpitant, grandiose et plein de bon sens. Il est également fondé sur des hypothèses scientifiques sérieuses et la théorie développée par le film se tient et pourrait s’avérer plausible.

CONTRE :

 

A y regarder de plus près, on peut toutefois douter que ce film suffise à satisfaire les attentes qu’il éveille. Au-delà de la question souvent débattue de savoir si les effets climatiques désastreux sont scientifiquement vraisemblables, c’est la façon dont la population mondiale est traitée qui pose problème dans Le jour d’après. Les différentes cultures ou ethnies font défaut à l’écran. Après quelques plans introductifs aux quatre coins du monde suggérant une catastrophe planétaire, la quasi-totalité des protagonistes s’avère blanche, mis à part la météorologue asiatique, un policier noir qui n’écoutant pas Sam, le personnage principal, mène une grande partie des survivants vers une mort certaine et enfin un pittoresque clochard new-yorkais. La montée des mers suivie d’une soudaine glaciation ne touche que l’hémisphère Nord du globe excluant ainsi le reste du monde. De plus, les scénaristes ont été très créatifs mais les catastrophes semblent trop brutales et exagérées étant donné que les évènements se déroulent dans un délai de quelques jours alors que les scientifiques prévoient ces changements climatiques sur plusieurs années voire plusieurs siècles.

Pour conclure, bien que certains évènements montrés dans ce film soient plausibles et envisageables dans le futur, il faut tout de même constater que d’autres sont sensiblement de la science fiction. La finalité recherchée par le réalisateur est de pousser les hommes à modifier leurs comportements et à agir de façon plus respectueuse de l’environnement. Le moyen utilisé pour y parvenir est la peur.

GIRONDE Morgane, SCHLEIDT Angélique, 1ereL.

Ce travail a été effectué lors des séances d’ECJS  avec Mme Lecocq Hubert