Les super aliments, une super arnaque ?

Des « supers aliments » aux noms exotiques ont envahi les rayons des magasins bio, et la publicité leur attribue toutes les vertus imaginables. Mais sont-ils vraiment aussi « super » qu’on nous le raconte ?

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Les supers aliments sont des produits qui apportent des grandes quantités de nutriments et antioxydants. Leur consommation régulière est sensée affecter de manière bénéfique notre santé, prévenant les risques de maladies, réduisant les éléments dangereux présents dans notre organisme et renforçant le système immunitaire. Il existe énormément de supers aliments mais nous allons nous pencher sur trois d’entre eux : l’avocat, la spiruline et le kombucha.

L’avocat

C’est un super aliment qui a été en 2015 l’aliment le plus populaire sur le réseau social Pinterest. Ses vertus miraculeuses est d’ailleurs l’une des principales raisons de son succès. Sauf que cet « or vert » est en train de conduire comme tous les Wonder aliments à un désastre écologique et économique qui, au final ne profitera qu’au plus petit nombre et bien sûr aux plus riches.

La forte demande pousse à la culture intensive, ce qui engendre non seulement la déforestation, donc la disparition de la faune, par exemple des pumas et des oiseaux rares, mais aussi le gaspillage de 500 Milliards de litres d’eau par an et ainsi une surexploitation des nappes phréatiques, de vrais ravages sociaux. L’avocat vaut plus cher que certains métaux !
De nombreux Sud-Africains sont privés d’eau car il faut arroser abondamment les avocats : 1000 litres d’eau sont utilisés pour la culture de deux avocats et demi.
Ce super aliment a de graves conséquences écologiques et peut être remplacé par du poisson, des œufs ou encore des germes de blé.

La spiruline

La spiruline est une algue avec de multiples propriétés. Celle-ci est récoltée dans les pays chauds (Mexique, Tchad…), dans des eaux chaudes et peu profondes; elle est séchée et préparée en galettes.

Elle est utilisée par de grands sportifs (cyclistes, coureurs…) pour la présence de vitamine B12, et par les personnes âgées pour tomber moins souvent malade; son détoxyfiant et son antioxydant dans sa couleur verte purifient le foie, les reins et stimulent ainsi le système immunitaire. Mais elle contient aussi des vitamines, protéines, minéraux, oligo-éléments, et est capable de lutter contre la malnutrition. La spiruline coûte 15 euros pour 100g et les Français en consomment100 tonnes par an, dont 80 viennent de Chine et des Etats-Unis…

Le kombucha

Le Kombucha est une nouvelle boisson à la mode à base de thé (vert et noir) fermenté avec une souche de ferments particuliers (champignons Kombucha) et qui contient de nombreux probiotiques, enzymes, vitamines… Ce cocktail aurait en plus un effet quasi miraculeux sur l’organisme (digestion, santé articulaire, digestion immunitaire, …) Celui-ci pourrait prétendre rejoindre le lait, considérer pour sa composition comme un aliment, non comme une boisson.

Une vraie solution : diversifier son alimentation

En réalité, il n’existe pas d’aliment miracle totalement protecteur, même s’il y en a qui ont été qualifiés de « super ». Seule une alimentation équilibrée, riche en végétaux (fruits, légumes, céréales), pauvre en sucre (sodas, produits sucrés), mesurée en gras, et, de plus, accompagnée d’exercice physique quotidien, vous protège efficacement.
Il faut tout de même en consommer, mais tous les jus, smoothies, poudres et compléments alimentaires issus de « super aliments » sont très chers. Plusieurs solutions peuvent être alors prises pour améliorer le bilan écologique : respecter le calendrier des fruits et légumes de saison, limiter la consommation de fruits exotiques présents en toutes saisons, tout en vérifiant qu’ils proviennent d’une agriculture biologique. De plus, il faut savoir que les tests des supers aliments sont faits sur des rats.

Sources :
– Spiruline (terra eco novembre 2015 par Simon Barthélémy n°72 en p.66-67)
– Chia, goji, açaï (terra eco mars 2014 par Ophélie Véron n°55 en p.64-65)
– Avocat (courrier internationnal n°159 du 17 au 23 novembre 2016 par Elisabeth Reather en p.62 à 65)

Brice Ballu, Florent Berger et Clément Bax

Cet article a été écrit dans le cadre du projet des 2nde 1 « Nourrir l’humanité » lors des cours d’EMC de N. Mergoux en collaboration avec AL Clément, professeure documentaliste.

Tout est lié, tous reliés

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Mercredi 3 octobre, les 74 éco-délégués du collège et du lycée, accompagnés d’une quinzaine d’adultes de l’établissement se sont rendus au Domaine Lyon Saint-Joseph à Sainte-Foy–les-Lyon aux Assistes Laudato Si’ « pour la sauvegarde de notre maison commune ».

Cette manifestation organisée par le Diocèse de Lyon et sous-titrée « Tout est lié, Tous reliés » avait en effet pour thème l’écologie humaine : un temps d’échanges et de découvertes sur nos habitudes de consommation et l’occasion de mener une réflexion sur l’écologie intégrale afin de s’ouvrir à de nouvelles perspectives pour préserver notre planète.

Tout au long de la journée, chacun a pu profiter d’un programme riche et varié, adapté à tous les âges : associations, parents, élèves, enseignants, entreprises étaient réunis pour écouter ou transmettre leur vision de l’écologie, de la solidarité, de notre place  et de notre rôle dans le monde d’aujourd’hui et de demain.

Un espace était consacré aux éco-projets d’établissements scolaires : l’occasion de découvrir des initiatives originales et inspirantes menées par des collégiens et lycéens,  comme un projet d’aide au Honduras, la fabrication d’ordinateurs à partir de pièces récupérées sur des PC usagés, l’installation de nichoirs labellisés par la LPO, la création d’une éco cité… Les éco-délégués de Mongré présentaient, eux, leur travail autour des ruches.

De nombreuses associations exposaient aussi leurs projets et leurs actions. Nous avons noté en particulier l’existence d’ESDES Inter Générations à Villefranche, qui proposera un spectacle prochainement,  mais aussi Zéro Déchet, Anthropologia, Anciela

Le Forum Eco Start-up a permis de découvrir des initiatives originales : trousses réalisées par des femmes burkinabées en tissu et plastiques recyclés, camion épicerie bio, entreprise de remise en service des ordinateurs usagés…

Nous avons assisté le matin à une conférence sur le miel, l’après-midi au forum étudiant sur le thème : « Qu’est-ce que je fais là ? » et le partage d’expériences individuelles et collectives, ainsi qu’au débat « Les projets technologiques nous rendent ils plus humains ? » et au concours d’éloquence sur le thème : « Toute évolution est-elle un progrès ? ».

Des séances d’éco cinéma étaient proposées avec, entre autres,  la projection de 2 documentaires : Demain de Mélanie Laurent et Cyril Dion puis Et les Mistrals Gagnants réalisé par Anne-Dauphine Julliand.

Chacun d’entre nous a participé aux nombreux ateliers créatifs et animations proposés : fabrication de thé, animations culinaires, art et recyclage, plantation de jeunes pousses, démonstration de chien guide d’aveugle, initiation au secourisme, parcours sportif, jeux coopératifs…

Et bien sûr nous avons écouté le concert des chorales auquel participaient Les Petits Chanteurs de Mongré avec deux autres chorales de Lyon.

A midi, nous avons déjeuné dans le parc et découvert plusieurs foodtrucks proposant des repas, des produits et boissons bio et locaux.

Ce fut donc une journée à la fois festive, conviviale et passionnante. Nous avons pu longuement échanger avec des personnes qui agissent pour changer notre regard sur le monde et nos habitudes de consommation.

Nous avons pris conscience que la situation actuelle ne permet plus d’esquiver la question de l’écologie et donc du rôle central que l’Homme joue dans l’environnement. Il devrait être clair pour chacun d’entre nous que nos liens sont bien plus essentiels que nos biens.

Nous en sommes revenus riches de nouvelles rencontres, d’initiatives et de ressources à  partager et à concrétiser !

Nous remercions tous les professeurs qui nous ont accompagnés.

Les éco délégués du lycée

Cet article a été écrit collectivement dans le cadre de la journée de formation des éco délégués, encadrée par Mmes Dumas et Crouzier, professeures d’histoire-géographie, Mmes Clément et Novales, documentalistes.

Fairtrade, Fair For Life, FSC… des labels, pour qui et pourquoi ?

Prêtez-vous attention à ce que vous achetez ? Qu’est ce que consommer équitable pour vous ? Regardez-vous les labels présents sur vos achats avant de les régler en caisse ? Et savez-vous vraiment ce qu’ils signifient ?

Dans le cadre du projet Erasmus+, les élèves ont été reçus avec leurs homologues belges sur le campus d’Efeuweg à Berlin.  Cette année,  la thématique transversale était « Nourrir les hommes ». Un atelier  sur le commerce équitable animé par une association locale nous a été proposé. Il s’agit d’une coopérative d’agriculteurs dont la  rémunération reste la même malgré la fluctuation des prix.

Commençons par définir le commerce équitable : c’est un système d’échange favorisant des producteurs autochtones de pays exportateurs en voie de développement, leur offrant un salaire plus juste par rapport à leurs productions. En Europe, certains sigles présents sur nos produits de consommation prouvent leur appartenance à ce système. Lors de l’atelier, nous avons été sensibilisés à la multiplicité des labels et à leur spécificité.

Car aussi responsable soit-il, le consommateur a tendance à se perdre facilement au milieu de ces sigles…

Voici donc trois labels qui nous ont été présentés et qui, bien que leurs démarches soient assez proches, bénéficient de caractéristiques propres :

En premier lieu, l’un des plus connus : Fairtrade/Max Havelaar, mouvement mondial d’origine néerlandaise, regroupe des ONG et représentants de producteurs présents dans 30 pays consommateurs. Le label reprend le nom d’un héros de roman anticolonialiste du 19ème siècle très célèbre aux Pays-Bas, Max Havelaar ou les ventes de la compagnie commerciale des Pays-Bas, d’Edouard Douwes Deckker, dit Multatuli, du latin « j’ai beaucoup souffert ». C’est l’un des premiers mouvements,  né en 1988, qui s’est inspiré de démarches qui ont vu le jour dès les années 1950. Il respecte simplement les conditions du commerce équitable et donne l’occasion aux producteurs de devenir les acteurs du marché à part entière. Il est présent auprès des consommateurs de 140 pays en Europe, au Japon, aux Etats-Unis, au Mexique, en Australie…

Ensuite, l’association Fair For Life, un programme de labellisation de produits pour le commerce équitable et les filières responsables : elle est  moins connue que Fairtrade, mais a autant d’exigences vis-à-vis des producteurs : respect des droits de l’homme et des conditions de travail dignes ; respect des écosystèmes et promotion de la biodiversité, de pratiques agricoles durables ; contribution au développement local.

Enfin, le concept du FSC, Forest Stewardship Council, a été inventé  par un groupe de commerçants, d’utilisateurs de bois, des représentants d’ONG environnementales et des droits sociaux lors d’une réunion en Californie en 1990. Leur objectif est une gestion écologiquement appropriée, socialement bénéfique et économiquement viable des forêts, permettant de répondre aux besoins des générations actuelles et futures.

Comme nous pouvons le constater, un simple sigle peut changer l’origine et la qualité de votre consommation.

Quoi qu’il en soit, si le commerce équitable existe, c’est pour aider les agriculteurs qui, dans d’autres régions du monde,  ne sont pas toujours aussi bien rémunérés.

C’est le cas du Costa Rica qui produit 85 à 90 % des ananas nous parvenant. Dans ce pays, plus petit que l’état fédéral de la Bavière, le contraste est flagrant : bien que 5% de la biodiversité se trouve uniquement dans ce pays et que l’indice de développement humain est l’un des plus élevés au monde, il y a beaucoup de monocultures d’ananas qui  contribuent à la majeure partie de l’économie du pays sans pour autant s’accommoder de deux des principaux enjeux du développement durable : social et environnemental.

De plus, la quasi-totalité de la production est tournée vers l’exportation ; par conséquent, les habitants ne peuvent pas en profiter. En outre, les intrants utilisés pour cette culture usent les sols, dégradent l’environnement et menacent la qualité des eaux. De surcroit, les paysans ne perçoivent que 4% du prix final d’un produit  fixé par le marché mondial et non par le pays producteur.

Nous avons ainsi pris conscience de l’importance des sigles : ils nous informent sur les conditions de production, ils impliquent aussi tout un système qui peut permettre de s’engager indirectement dans le  développement durable mondial et d’offrir une vie meilleure à des milliers d’exploitants issus de pays en voie de développement.

Cecilia Roux, 2.3 et Florian Arbane, 2.4

Cet article a été écrit dans le cadre du programme Erasmus+, lors du séjour à Berlin en mai 2018 encadré par Mme Combrichon, professeur d’allemand, et Mme Dumas, professeur d’histoire-géographie.

Sortie au mont Pilat

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Le 1er avril 2016, notre classe de 1ES1 a eu l’occasion de se rendre au sein du Parc régional naturel du Pilat. Cette sortie s’est effectuée dans le cadre du Projet Montagne qui vise à faire découvrir aux élèves de Notre-Dame de Mongré les différents aspects de ce milieu en l’étudiant dans diverses disciplines telles que la géographie, l’économie mais aussi la littérature. Cette sortie nous a donc permis de contextualiser les notions appréhendées en cours.

C’est après deux heures de car que nous sommes arrivés à la maison du Parc naturel du Pilat située à Pélussin. Nous avons été accueillis par deux intervenants travaillant en partenariat avec  la maison du Pilat, M. Ludovic Chamard, notre guide tout au long de la journée, et Mme Carole Mabillon.

Notre groupe–classe a été scindé en deux  pour suivre alternativement différents ateliers. Nous, les éco-délégués, avons commencé par un  petit quizz pédagogique proposé par Mme Mabillon. Ce quizz nous a permis de nous remémorer les généralités et les caractéristiques des parcs naturels régionaux (PNR)  pour lesquelles nous avions déjà bénéficié d’une conférence en amont à Mongré mais aussi, celles plus spécifiques du  Pilat. Nous avons donc retenu les informations les plus importantes :

  • On compte 51 PNR en France métropolitaine
  • Les PNR se créent à l’initiative des territoires : c’est la région qui fait une demande à l’Etat pour la labellisation du titre de PNR
  • Les PNR sont des territoires habités et non sanctuarisés qui accueillent des activités économiques.  Leur défi est  justement de concilier nature et activités humaines, sans que la relation se fasse au détriment de l’environnement.
  • C’est le 17 mai 1974 que le Parc naturel régional du Pilat est institué officiellement par un décret interministériel, afin de mettre l’accent nécessaire entre villes et campagne face à l’avancée du front urbain, de contribuer au développement local et de préserver la vie rurale et le patrimoine naturel fragilisés par la proximité des grandes agglomérations de Saint Etienne et surtout de Lyon.
  • La gouvernance du Parc est confiée à un syndicat mixte regroupant les 47 communes du territoire (25 à l’origine), les 16 villes-portes, les départements de la Loire et du Rhône et la Région Rhône-Alpes (Auvergne depuis le 1erjanvier 2016), s’occupe de la gestion du Parc. Un conseil syndical composé de 80 représentants élus vote le budget, définit le programme d’actions, élit le président et le bureau en charge d’appliquer la politique votée.
  • La Charte est le projet de territoire du Parc. C’est un document de travail qui définit les orientations de la politique de gestion du Parc pour dix ans. Elle assure la cohérence et la coordination des actions menées sur son territoire par les diverses collectivités publiques.

A la suite de cette activité, nous avons ensuite  échangé avec M. Chamard. Nous avons d’abord visionné un court-métrage qui nous donnait un aperçu de la diversité des paysages et des ressources dont le Pilat dispose. Ainsi, nous avons vu les contrastes de paysages mais aussi la richesse de la faune et de la flore : la Montagne des Trois Dents, les pierres, les amas rocheux appelés Chirats ou encore la disposition des vignes en strates. Une exposition permanente dans une salle attenante à la salle de projection a complété notre approche de territoire en tant que lieu de vie à travers ses activités ancestrales autour du textile, son savoir-faire artisanal autour du travail du bois et de la sylviculture. Avec environ 1335 exploitations, l’agriculture reste un secteur d’activité important. La diversité des sols et des climats du Pilat explique la grande variété des productions agricoles : élevage laitier (bovins ou caprins), vignes, vergers, maraîchage, cultures de céréales. Pour fournir des produits authentiques, artisanaux, naturels et garantir leur origine, l’agriculture du Pilat se tourne vers des productions de qualité identifiées par des labels : le « condrieu » ou encore le « château-grillet » qui figurent parmi les meilleurs vins blancs du monde sont des A.O.C., la Rigotte de Condrieu, qui a obtenu l’AOC en 2009 et l’AOP en 2013.

Nous avons pu voir aussi que la production majoritaire dans le Pilat est la pomme (80% de la production) : 45 producteurs produisent 20 000 tonnes de pommes dont 60% de Golden. Ces pommes sont rassemblées à la coopérative et ont la possibilité d’obtenir la marque « Parc » (« balcons du Pilat » ou « vergers du Pilat ») qui assure une reconnaissance nationale de ce produit. Poires, cerises et pêches sont également produites sur le territoire du Parc.

Après le déjeuner, nous sommes allés en car dans la commune des Haies située non loin de Pélussin. Nous avons alors pu voir un exemple de projet écologique entrepris par le PNR du Pilat : l’installation d’une centrale villageoise photovoltaïque.

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Un élu et un participant à ce projet sont intervenus pour nous expliquer en détail le fonctionnement de ces panneaux ainsi que leur financement. Le projet photovoltaïque concerne 8 bâtiments de la commune des Haies, 4 bâtiments publics et 4 bâtiments privés. Au total, ces 8 bâtiments représentent une surface de 523 m2 de toiture, pour une puissance de 76 kWc.

Nous avons donc constaté que le financement était participatif car ce sont les résidents de la commune qui ont pu contribuer au financement grâce aux parts achetées (environ 100 actionnaires). La communauté de communes de la région de Condrieu et la commune des Haies sont garantes d’une partie du prêt (50 000 euros en tout).  Cependant, un point a particulièrement retenu notre attention : l’électricité produite par ces panneaux n’est pas utilisée directement par la commune mais est revendue à EDF qui détient le monopole.

A la suite à ces explications, nous nous sommes rendus à pieds avec M. Chamard qui fait partie d’un observatoire de la biodiversité afin d’aller observer une mare artificielle dédiée aux amphibiens et aménagée par les membres de son association.

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On nous a alors expliqué que les habitants de la commune pouvaient venir faire des relevés des espèces animales présentes pour connaître l’évolution de l’écosystème du parc du Pilat. M. Chamard nous a  affirmé qu’il est possible de  réaliser un  tel projet  à l’échelle de notre lycée en complément de l’oasis-nature.

 

Cette visite s’est terminée par un remerciement pour les personnes nous ayant guidés tout au long de cette journée enrichissante sur la découverte d’un territoire original, celui d’un PNR. Nous avons pu  comprendre en quoi les Parc naturels régionaux constituent les outils de l’aménagement  durable du territoire rural.

Sarah Tourneur, Julien Grisoni

Cet article a été écrit dans le cadre du projet « montagne », subventionné par la Région et mené en interdisciplinarité (Hist-Géo, M.L.Dumas ; SES, F. Durieux ; Français, C. Rivoire et Documentation, C. Lecocq Hubert)

L’association Arvel à Mongré

Je dis « tourisme », on me répond : vacances, voyage, hôtels, monuments à visiter etc. Je dis « tourisme équitable », on m’ouvre de grands yeux interrogateurs : « Mais…qu’est-ce que c’est que ça ? » « Jamais entendu parler. » ou «pff ! Encore une idée des écologistes. »
La classe de seconde 1 a entendu parler pour la première fois du tourisme équitable lors d’une conférence le vendredi 23 mai à Notre Dame de Mongré. L’orateur, Pierre Vial, est directeur d’ARVEL, une association qui propose à ses clients le tourisme le plus équitable possible.
Mais en fait, c’est quoi ce tourisme équitable ?

Pour nous l’expliquer, M. Vial nous a fait une présentation qui développe différents thèmes sur la base de trois piliers récurrents :
Les impacts environnementaux du tourisme. Ils sont positifs ou négatifs. Par exemple, la surconsommation d’eau ;
les impacts économiques du tourisme. Voici des exemples positifs : la création d’emplois, la stimulation des investissements dans les infrastructures, la contribution à l’économie locale ; ou négatifs : des emplois locaux sous qualifiés, le coût des infrastructures supporté par le pays d’accueil, la tension économique vis-à-vis des actions traditionnelles, l’inflation due notamment à l’inégalité des revenus, la forte dépendance au tourisme du pays d’accueil ;
les impacts sociaux et culturels du tourisme. Des exemples positifs : la promotion de la paix, le renforcement des communautés locales, la revalorisation de la culture et des traditions, la promotion d’échanges culturels par les actions ou la mise à disposition de la population d’équipements et de services conçus pour le tourisme ou grâce à lui ; ou négatifs : la mercantilisation, l’exploitation commerciale de la culture, la perte d’authenticité, la folklorisation, l’acculturation par adaptation aux goûts du touriste ou par l’imposition de modèles culturels, les tensions sociales face à la visibilité de l’inégalité, les tensions et conflits dus aux comportements des touristes.
Le tourisme équitable est donc étroitement lié au développement durable qui, lui aussi, repose sur les trois piliers : environnemental, économique et social. Choisir ce type de tourisme, c’est être sûr que ses vacances ne nuiront pas et même profiteront à l’environnement, à l’économie, à la société et à la culture du pays d’accueil.
Nous pouvons aussi, par des gestes simples, comme vérifier que la nourriture est produite localement, ou que les produits dit « locaux » que l’on veut acheter ne sont pas Made in China ou Made in Vietnam, adopter une démarche responsable.
Le tourisme équitable permet à un pays de s’épanouir sur une base durable et équitable.
Pour mettre en place un tel tourisme, plusieurs chartes et codes on été institués au fil des années :
– Lanzarote en 1995 : une charte sur le tourisme durable ;
– OMT en 1999 : code mondial éthique du tourisme ;
– Min tourisme en 2000 : charte éthique du tourisme en France ;
– PFCE en 2002 : charte du tourisme équitable ;
– et en 2004 : charte du voyagiste et du voyageur ARVEL.

L’association Arvel

Ainsi, on se rend compte qu’un tourisme qui profite au touriste et au pays d’accueil est moins courant mais pas inaccessible. C’est donc ça le tourisme équitable !

Arvel voyages, 31 cours Emile Zola à Villeurbanne. Tel 04/78/89/58/66
http://www.arvel-voyages.com / contact@arvel-voyages.com

Ce travail a été réalisé dans la classe de seconde 1, en lien avec  l’ECJS et l’EDD (N. Mergoux et C. Lecocq-Hubert).

Léa SANTOS et Nathan GRESLIN, seconde 1

Le tourisme durable

Le tourisme durable

Qu’est ce que le tourisme durable ?

Le tourisme durable décrit toutes les formes de tourisme qui préservent et mettent durablement en valeur les ressources naturelles, culturelles et sociales d’un territoire. Ce concept permet de minimiser les impacts négatifs du tourisme sur l’environnement. Le tourisme durable comprend trois formes de tourisme :
• L’éco-tourisme : il concerne les voyages dits classiques mais prônant une démarche supplémentaire : respecter l’environnement et les populations locales.
• Le tourisme équitable met en relation les touristes avec des associations humanitaires et met au cœur de sa démarche la solidarité, la communication avec les populations locales et le maintien de l’environnement sur place.
• Le tourisme responsable consiste à limiter l’impact des activités touristiques afin de préserver le patrimoine naturel.

Où pratiquer le tourisme durable ?

Le tourisme durable se pratique aussi bien en France qu’à l’étranger.
Il comprend aussi bien les moyens de déplacements que les lieux mêmes.
Des agences de voyages sont spécialisées dans ce type de tourisme et sont en contact avec le monde.

Quels en sont les avantages ?

Le tourisme durable permet le respect de l’environnement ainsi que des populations locales.
Il profite au développement des zones visitées et permet d’afficher une volonté de responsabilité face aux choix économiques des États. Le tourisme durable offre aux touristes des vacances respectueuses.

Qui s’engage ?

L’Etat ainsi que les collectivités locales ont une mission de formation et d’information auprès des touristes comme des professionnels.
Ils peuvent accorder également des aides financières pour faciliter l’installation d’infrastructures et de lieux de tourisme durable.
Ils peuvent enfin favoriser les échanges entre les pays, par exemple en développant le système des jumelages entre deux villes.

Ce travail a été réalisé dans la classe de seconde 3, en lien avec  l’ECJS et l’EDD (N. Mergoux et C. Lecocq-Hubert).

Projects Abroad, une organisation pas comme les autres !

Durant cette année 2013-2014, notre classe de seconde 3 a suivi des cours d’Education Civique et Sociale (ECJS). La classe a été divisée en plusieurs groupes ayant pour but de travailler sur différents sujets tous liés au développement durable.

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Les élèves traitant plus particulièrement du tourisme humanitaire ont pu contacter deux intervenantes de l’association Project Abroad : Blandine Picot et Elodie Lefèvre-Leroudier. . Ces deux personnes ont accepté de se déplacer à Mongré le jeudi 22 mai afin de participer à notre salon du tourisme durable. Elles ont présenté, toute l’après-midi, à trois classes différentes, l’association et tous les projets et missions de volontariat proposés.
Projects Abroad est une organisation internationale de volontariat, laïque et entièrement indépendante. A travers des missions de volontariat et des stages, elle permet aux volontaires de progresser dans leur développement personnel.
Créée en 1992 en Angleterre, Projects Abroad compte aujourd’hui parmi les plus grandes organisations de volontariat au monde :
Le bureau français a été créé en 2006 dans la région grenobloise et compte à présent
10 salariés.
Projects Abroad part du constat que les hommes des pays occidentaux consomment trop et ont du mépris pour les pays en voie de développement. Un des moyens de remédier à cela est l’immersion dans des pays ou régions du monde qui ne sont hélas connus qu’à travers les médias. Allez à la rencontre des populations défavorisées, partager des expériences avec elles est beaucoup plus formateur que d’écouter des discours théoriques moralisateurs et culpabilisants. Ces expériences vous changent en profondeur et de manière durable.
« Projects Abroad est donc en premier lieu une organisation d’éducation au développement qui vise à changer notre façon d’intégrer les besoins des pays en voie de développement dans notre vie quotidienne. Même si, bien sûr, nous assurons aussi que les volontaires apportent une vraie aide à la population ou à la nature locale lorsqu’ils interviennent dans le cadre d’une mission de volontariat. »
Les projets humanitaires peuvent se réaliser dans divers pays bien que ce soit souvent sur des continents ou régions défavorisés comme l’Afrique, l’Amérique latine et l’Europe de l’Est. Les missions peuvent se réaliser dans différents secteurs comme l’enseignement, l’archéologie, les soins animaliers, le journalisme, le microcrédit ou encore l’encadrement sportif.
Ces projets sont sources d’enrichissement personnel car les volontaires sont au cœur de la population.
N’hésitez pas à découvrir le stage qui vous correspond en consultant leur site Internet : http://www.projects-abroad.fr/

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Pour notre part, nous avons été contents de travailler sur cette thématique et fiers d’avoir réussi à bâtir ce salon au CDI. Nous avons également pu découvrir un secteur que nous ne connaissions pas et nous remercions Blandine et Élodie de leur intervention.

 

Ce travail a été réalisé dans la classe de seconde 3, en lien avec  l’ECJS et l’EDD (N. Mergoux et C. Lecocq-Hubert).

Charlotte GUSTIN, Gauthier PELLEGRIN, Ilona LEROY et Sofia BOUDALI (Seconde 3)

Solidarité internationale/Développement durable

Succès de l’expo/vente organisée la semaine du 19 au 23 mai au CDI par les classes de 2de 1 et 3.

 

• La campagne « Un stylo pour le Togo » a permis de récolter 5862 stylos.

 

Un stylo pour le Togo affiche (3)

compte de stylos
• De nombreuses classes ont pu rencontrer deux associations « Projects Abroad » et « Arvel ».

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• Beaucoup d’élèves et quelques familles ont visité l’exposition qui portait sur notre échange avec la communauté de Notsé au Togo et sur le tourisme durable.

• La vente de produits artisanaux et équitables (fournis en grande partie par Artisans du monde) a rapporté 1061 euros.

Cet argent qui sera intégralement reversé à l’école de Notsé.

 

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• Célène Maquart, responsable des lycées éco-responsables à la Région Rhône-Alpes est venue, à cette occasion, réaliser un reportage sur la démarche d’éducation au développement durable à Mongré et un film est en cours de réalisation.

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Merci à tous pour votre soutien solidaire !

Le tourisme de demain

En cette fin d’année scolaire 2013, les élèves de 2de4 ont pu assister à une conférence  sur le tourisme et le développement durable. M. Olivier, responsable de l’ARVEL, est venu spécialement dans ce but pour leur exposer les différentes formes que pouvait prendre le tourisme durable.

L’ARVEL est une association à but non  lucratif fondée en 1968. Elle œuvre pour un tourisme contribuant à la compréhension et au respect mutuel des populations. Les mots solidarité, plaisir de découvrir, rencontrer, partager sont les clefs  de ce projet. Les voyages naissent en fonction des pays qui demandent de l’aide. ARVEL a aujourd’hui 40 années d’expérience de terrain. ARVEL offre à ses clients une autre façon de voyager, qui respecte la nature et permet de découvrir au mieux la culture et les traditions d’un pays. Pour chaque séjour les touristes doivent respecter une charte appelée « la charte du voyagiste ». Celle-ci engage le voyageur à respecter les peuples et leurs cultures, à favoriser le développement local et préserver le patrimoine et l’environnement. En remettant au goût  du jour le tourisme équitable,  notion datant des années  70, ARVEL a peut-être réinventé le tourisme de demain.

M. Olivier, de par son expérience, est une personne-ressource très qualifiée pour nous aider à nous repérer dans la jungle des labels concernant le tourisme durable. Au début de son intervention, il a tout d’abord insisté sur un point important : le voyageur doit partir avec une nouvelle idée du tourisme.

Il a ensuite rappelé les origines du tourisme durable. Elles se trouvent dans ce qu’on appelle l’éco-tourisme. Ce dernier est né dans les années 1970. A cette époque il n’y avait encore pas de parti politique écologiste comme aujourd’hui. Les fondateurs de l’éco-tourisme étaient alors des personnes un peu en marge de leur époque. Cette forme de tourisme était assez radicale dans ses prises de position, insistant sur l’impact du tourisme classique sur l’environnement, du fait de la pollution induite. Le tourisme était plutôt identifié comme quelque chose de nuisible.

Progressivement, ce mouvement a évolué vers une certaine acceptation du tourisme, si celui-ci respectait certaines règles. Ainsi de jeunes américains ont-ils créé un mouvement pour un tourisme plus raisonnable. En 1979, The Ecotourism Society (TES) est un des premiers labels d’éco-tourisme ; il était dirigé par des scientifiques ornithologues, vulcanologues….

Mais aujourd’hui nous sommes assez loin de cette conception de l’éco-tourisme. L’éco-touriste a diversifié ses centres d’intérêts, et par conséquent l’offre touristique durable est beaucoup plus variée. En France, il existe une fédération d’éco-tourisme qui propose des randonnées, du tourisme gastronomique…

Un des labels existants est le label des gîtes-panda qui insiste sur le respect de l’environnement, sur la gestion des déchets et l’utilisation d’énergies renouvelables.

Le tourisme vert, souvent rural, apporte des aides aux agriculteurs en difficulté afin de les aider à conserver leur patrimoine grâce notamment à la mise en place de gîtes ruraux.  Cela ne veut pas dire que tous sont attentifs à la protection de l’environnement. L’Accueil Paysan, autre label rattaché à l’ATES (Association pour un tourisme équitable et solidaire) insiste, par exemple, davantage sur la dimension culturelle et gastronomique de l’offre.

Le tourisme social est une autre variante du tourisme durable. Il s’intéresse à celui qui part en vacances et non à celui qui fournit un service. Il trouve ses racines dans les actions du Front Populaire de 1936 et est finalement bien plus ancien que l’écotourisme. Il a été relancé après la Seconde Guerre mondiale et s’est développé jusqu’à nos jours. Son objectif est de proposer une offre touristique destinée aux personnes connaissant des problèmes financiers et n’imaginant pas pouvoir partir. Il est lié au développement local, par exemple avec les mairies qui accueillent les infrastructures de classes de découverte, de centres de loisir. L’ARVEL est active dans ce domaine aussi et aide des familles à partir en lien avec le Secours populaire, en trouvant des fonds. Ainsi des séjours sont-ils proposés en colonies de vacances pour les enfants de familles défavorisées. Les tarifs sont indexés sur le quotient familial, les aides finançant le restant dû. L’objectif est également de favoriser la mixité sociale et de lutter contre toutes les formes de ségrégation : sociale, religieuse… Rappelons qu’avec la crise économique de ces dernières années, près de 50% de la population française ne peut pas partir en vacances. L’UNAT (Union nationale des associations de tourisme) regroupe toutes les associations de tourisme social.

Enfin il existe le tourisme responsable, que l’on peut scinder en 2 grandes familles : un tourisme qui vise à favoriser le développement, et un qui insiste sur la solidarité. Rappelons ici que le développement durable ne concerne pas seulement la protection de l’environnement ; Il est fondé sur trois piliers : l’économie, l’environnement, et le social. « Think global, act local »  (penser globalement/ à l’échelle mondiale, agir localement) voilà en résumé le principe du tourisme qui vise au développement des espaces touristiques concernés. Le label ATR (Agir pour un tourisme responsable) a mis en place une charte éthique du voyageur en 1998 et intervient dans ce domaine. Un certain nombre de critères doivent être respectés pour pouvoir utiliser ce label, comme privilégier les emplois locaux chez les prestataires, la mise en place d’un transfert de compétence vers les prestataires locaux, l’information des clients au respect de l’environnement, du patrimoine et des cultures locales…  Quant au volet solidaire du tourisme responsable, il insiste particulièrement sur des projets de développement, par exemple ARVEL, en Inde, au nord du Rajasthan, participe en lien avec Médecins du Monde à la construction d’une maternité dans les quartiers pauvres de Jaipur. Pour ce faire, une contribution solidaire est prise sur le prix du voyage proposé aux touristes. Cette caisse peut servir ainsi à financer plusieurs projets. Il s’agit donc d’un fonds solidaire, et l’argent est ponctionné sur les marges de l’entreprise qui organise le voyage. Souvent les personnes qui ont participé à ce type de tourisme solidaire souhaitent savoir où va leur argent et à quelles associations ou projets sont destinés les fonds. L’ATES (Association pour un tourisme solidaire et responsable) regroupe des partenaires voyagistes comme DEPARTS (Développer les échanges et les projets d’action rurale par un tourisme solidaire).

Ainsi J.L. Olivier nous a permis de mieux comprendre que le tourisme durable revêt aujourd’hui de nombreuses facettes, et qu’un voyage de ce type doit se faire en connaissance de cause et dans le cadre d’une démarche réfléchie. Il n’est pas majoritaire mais se développe pour permettre à ceux qui le souhaitent de voyager autrement, loin du tourisme de masse, mais au plus près des autres cultures et dans une démarche de citoyens du monde éco-responsable.

Nicolas Mergoux, professeur d’histoire- géographie et  d’ECJS (Seconde 4).

 

L’éco-tourisme : un impact positif sur l’homme et la nature

L’éco-tourisme  un impact positif

Depuis la fin du XXème siècle, l’homme prend progressivement conscience de son lourd impact sur la planète. De nombreux moyens sont envisagés pour diminuer le réchauffement climatique, la pollution des océans, de l’air, etc. L’éco-tourisme fait partie de ces moyens mis en place pour qu’un jour l’homme puisse vivre en harmonie avec la nature et les autres.

L’éco-tourisme  aussi nommé tourisme vert, consiste à découvrir la nature tout en privilégiant l’écosystème et l’agrosystème. Ses objectifs principaux sont de valoriser économiquement les zones naturelles et les sites culturels menacés. C’est aussi un moyen efficace de développer les emplois locaux (tourisme rural). L’éco-tourisme ne doit pas nuire à la nature mais doit aussi apporter un impact positif aux populations locales. Il propose un respect environnemental et social dans toutes les étapes du voyage, notamment à travers l’offre d’hébergement, les circuits touristiques, les activités et loisirs proposés.

L’éco-tourisme est la première branche du tourisme durable. Il a été créé il y a une trentaine d’années environ par des biologistes au Costa Rica. La France, très riche en matière de biodiversité et de cultures, était, malgré cela, pauvre en éco-tourisme au début du siècle. Depuis, beaucoup d’agences et de sites internet se sont développés afin  de promouvoir ce concept qui repose sur le volontariat. . Aujourd’hui l’association française d’éco-tourisme créée en 2005 diffuse des adresses d’hébergements touristiques du monde entier grâce au site http://www.voyagespourlaplanete.com/.

De plus en plus de touristes français voyagent dans ces conditions. Son développement  rapide montre bien que de plus en plus de gens s’y intéressent. C’est donc un secteur  assez porteur, qui tend à s’intensifier dans les prochaines années, que ce soit à l’échelle de la France ou à l’échelle internationale.

Les destinations éco-touristiques sont des milieux naturels préservés, non pollués présentant un certain nombre d’attraits liés à la faune, la flore, et à la biodiversité en général. Par opposition au tourisme de masse, le tourisme vert favorise les voyages individuels ou en groupes restreints. L’éco-tourisme est souvent lié à un tourisme de découverte et d’aventure donc très orienté vers les pays tropicaux, qui sont les plus riches en termes de biodiversité. Les Etats-Unis ainsi que l’Australie sont les principales destinations des éco-touristes (plus de 5 millions de voyageurs par an en moyenne). Dans ces différents pays, plusieurs types d’hébergements sont mis à la disposition des touristes éco-responsables tels que les éco-auberges de jeunesse, des éco-gites, des éco-campings, des éco-village, des éco-hôtels … Le voyage chez l’habitant est un autre type d’hébergement qui se développe surtout à l’étranger. Il permet de rencontrer les peuples autochtones, de découvrir leurs modes de vie et de participer à leur vie quotidienne.

En conclusion, là où le tourisme traditionnel représente un impact considérable sur les hommes et la nature, le tourisme durable, quant à lui, s’inscrit dans la durée en impliquant les autochtones et en éduquant les touristes à la préservation de la nature.

 

                                               Mathilde Tourniquet et ClaireVittaz (Seconde 4).

 Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un travail sur le tourisme durable en ECJS avec N.Mergoux et C. Lecocq.