Les yeux encore emplis d’étonnants paysages
Le sourire jaillit comme une source claire.
Le temps se consumant ne peut lui faire ombrage
Et sortant de la nuit, ma mémoire s’éclaire.
De tous ces voyages entrepris maintes fois
Sur les pistes vierges des montagnes lointaines,
Par ces panoramas admirés par certaines,
L’appel de la nature est bien ancré en moi.
Les contrées traversées par mes foulées voraces,
Ravissaient mon regard aimant les grands espaces.
Sur le toit d’un sommet aux neiges éternelles,
Je contemplais souvent les étoiles du ciel.
La nostalgie me prend lorsque ces souvenirs
Reviennent tout à coup sous l’averse d’orage
Et que mon baluchon me pousse à repartir
Admirer la beauté de ces terres sauvages.
Mais déjà dans le ciel, le soleil se meurt
La montagne s’endort, et je vais souffrir,
Malgré le froid qui tombe, je ne peux que sourire,
Ces paysages fabuleux sont ancrés dans mes mœurs.
Pauline Gerardin, Première ES1
Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un projet interdisciplinaire sur la montagne, en lien les cours de français (C. Rivoire) et l’EDD (C. Lecocq Hubert), et avec le soutien financier de la Région.
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