Une pollution inédite empoisonne l’air de Pékin

Nous avons sélectionné trois articles de trois quotidiens,  La Croix, Le Monde et Le Figaro pour traiter le sujet de la pollution à Pékin. Nous constatons la gravité de cette pollution et la colère montante de la population, de moins en moins encline à accepter la destruction de son environnement au nom de la croissance économique.

Une pollution inédite empoisonne l’air de Pékin 1

La capitale chinoise est plongée dans un brouillard de pollution. En ce mois de janvier 2013, la pollution atmosphérique a battu tous les records, d’après les relevés effectués par l’ambassade américaine à Pékin et publiés dans le journal Français  La Croix  le 1er février 2013. Les particules proviennent majoritairement de la circulation automobile et de l’utilisation du charbon (70% de l’énergie du pays). Les conditions climatiques (absence de vent)  provoquent une stagnation de l’air pollué.

Selon l’article du Figaro du 14 janvier, la capitale ressemble à un coin fumeur, au lounge d’un aéroport, un épais brouillard chargé de particules dangereuses pour la santé. Les autorités recommandent aux personnes vulnérables de rester chez elles. Les internautes parlent d’une atmosphère apocalyptique ;  ils calfeutrent portes et fenêtres et se ruent sur les masques respiratoires. Cette fronde oblige Pékin à divulguer les mesures de particules PM2, cinq depuis le début de cette année.

D’après l’article du Monde du 15 janvier, cette pollution est physiquement perceptible : difficulté pour respirer, odeur âcre, visibilité réduite à une cinquantaine de mètres. Par conséquent les hôpitaux sont envahis de patients se plaignant de problèmes respiratoires ou cardiaques. En cette période de froid, la combustion pour le chauffage accentue encore la pollution.

Une pollution inédite empoisonne l’air de Pékin 2

Les conséquences de cela sont : l’interdiction de circulation aux véhicules, la réduction de l’activité des entreprises industrielles et l’arrêt des activités en plein-air (surtout pour les écoles). Le problème est alors non seulement  sanitaire avec  la mort prématurée de plus de 8,500 personnes à Pékin, Shanghai, Canton et Xi’an, mais aussi économique. Les pertes s’élèveraient à 1 milliard de dollars, décourageant ainsi  les entreprises de s’implanter dans ce pays, si l’on en croit les propos de la chambre économique européenne.

 

Antonia Duboeuf,  Bruna Le Goff (2de5), Méderic Moine (2°4).

Cette revue de presse a été réalisée à l’occasion des A.P de seconde avec Mme Novales, documentaliste.

Que reste-t-il de Fukushima ?

Que reste-t-il de Fukushima

Fukushima, nom tristement célèbre d’une centrale nucléaire japonaise qui fit la Une de tous les journaux en avril 2011, et  qui résonna à travers la planète. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Afin de répondre à cette question, nous avons cherché des informations dans  trois articles :

 « Le second anniversaire de Fukushima, les japonais dans la rue », L’Humanité, 10 mars 2013 « A l’intérieur de Fukushima », La Croix, 10 mars 2013 « La difficile vie des liquidateurs de Fukushima »,  Le Monde, 10 mars 2013

L’article de l’Humanité nous décrit le déroulement des manifestations contre l’énergie nucléaire suite à la catastrophe de Fukushima. Ils étaient plus de 15.000 à défiler dans les rues  de Tokyo, en passant bien évidemment, par le Parlement et les ministères, 15.000 personnes à  scander « Halte au nucléaire! Protégez nos enfants! »,  15.000 personnes à défiler dans ces rues pour demander le démantèlement de toutes  les centrales nucléaires du pays !

Parallèlement, l’article de La Croix décrit le travail qui se déroule toujours dans la centrale : un travail titanesque effectué laborieusement par plus de 3000 « liquidateurs », comme on les appelle, qui se relaient jour et nuit pour assainir la centrale. C’est sans compter sur les effets de la radioactivité ! «La radioactivité est très élevée, dans les bâtiments et autour d’eux », précise Takeshi Takahashi.

 Le dernier article publié dans Le Monde, le confirme et décrit les conditions de travail de ces « liquidateurs », qui sont bien loin d’être excellentes. Tout d’abord, ces hommes ne sont que très peu payés. Environ 800 yens,  soit six euros  pour une heure de labeur. Ensuite, ils sont exposés à de trop grandes doses de radioactivité, bien entendu, extrêmement dangereuses. Certains ont même déjà dépassé la dose maximale admissible d’exposition à la radioactivité sur 5 ans ! Citons  les paroles d’un expert japonais qui nous ont particulièrement marqués : « Les salariés de Tepco risquent de suivre la trajectoire des vétérans de la guerre du Vietnam, qui se sont vus rejetés par la société à leur retour, ont fini sans abri, ont sombré dans l’alcoolisme et les drogues ou se sont suicidés »

Nous aimerions conclure sur les conséquences de cette catastrophe survenue 25 ans après Tchernobyl à Fukushima en disant que  si les français demandent l’arrêt de l’activité des centrales nucléaires, c’est avant tout pour des raisons de sécurité et pour éviter des pollutions radioactives. Nous pensons que  le gouvernement devrait sérieusement prendre en compte ces revendications !

 Paul Entfellner (2de1),  Guillaume Goudard 2de 6,  Charles Poillot 2de2

Cette revue de presse a été réalisée à l’occasion des A.P de seconde avec Mme Novales, documentaliste

Le réchauffement climatique : constats, prévisions et propositions de solutions

Les trois journaux, Terra Eco, Sciences et Vie Junior et Libération, abordent le thème du réchauffement climatique, en étudiant ses conséquences, mais de trois manières différentes. En effet, l’article de Terra Eco intitulé « 2050 : la France lance son compte à rebours » et daté de novembre 2009 nous indique quelles conséquences économiques pourrait avoir le réchauffement climatique en France d’ici la fin de ce siècle. De même « 50 ans pour sauver les coraux ! », article tiré de Sciences et Vie Junior datant de mars 2009, nous indique de manière prospective également (c’est-à-dire en faisant des prévisions) les conséquences néfastes du réchauffement climatique, mais cette fois sur l’environnement, et avec un exemple précis : les coraux. Enfin, l’article de Libération, beaucoup plus récent puisqu’il date du 10 décembre 2012, nommé « A bord des archipels de Noé », va plus loin puisque, après avoir exposé rapidement l’un des problèmes occasionnés par le réchauffement de la planète, il nous expose les solutions envisagées.

Nous pouvons donc tout d’abord prendre connaissance grâce à Terra Eco de chiffres précis, comme par exemple l’augmentation en France de 0,95 degré de la température moyenne annuelle entre 1901 et 2000, puis d’estimations quant à ses conséquences en 2050, en France dans différents domaines, avec en premier lieu la question de l’eau : « l’eau devrait connaître un déficit de 2 milliards de mètres cube par an d’ici à 2050. Alors, « agriculture, faune et flore, production hydroélectrique : quelle sera la priorité ? ». Pas de réponse….

Coral at Fakarawa Beach

L’article de Sciences et Vie Junior est lui aussi prospectif, mais s’intéresse aux conséquences écologiques du réchauffement climatique sur les coraux. Après avoir présenté les problèmes rencontrés actuellement par les coraux, tels que les eaux usées, le limon ou les intrants rejetés dans la mer ou entrainés par des cours d’eau qui polluent l’eau des océans, le magazine nous montre les conséquences bien plus dramatiques que risque de causer le réchauffement climatique d’ici cinquante ans. En effet, « les micro-algues vitales pour les coraux ne peuvent survivre dans une eau à plus de 29°C ». Nous apprenons que, par exemple aux Caraïbes en 2005, un tiers des coraux sont morts à cause d’un réchauffement de l’eau ayant duré plusieurs semaines. Cependant, on ne trouve pas non plus ici de solution précise pour sauver les coraux, même si ce genre d’article permet de sensibiliser les gens aux conséquences de leurs actes sur l’environnement.

Enfin, le journal Libération fait lui, le choix de nous expliquer l’une des conséquences du réchauffement de la planète : la montée des eaux et donc le manque de place sur la terre ferme, et nous présente plusieurs projets de villes flottantes. Par exemple celle d’un groupe d’étudiants de Compiègne, « un concept d’îles hexagonales et extensibles : les « Polyv’îles » ».

Sur Polyv?îles, l?habitat est logé au c?ur de la na

On découvre aussi d’autres projets plus anciens, tels que celui de Paul Maymont en 1959, ou encore celui de Vincent Callebaut. Le point commun à tous ces projets est l’écologie : « La coques de ces villes sera forgée dans des matériaux composites », « le principe d’îlots flottants est viable à long terme et permet de ne pas coloniser les terres agricoles et de ne pas polluer les fonds marins ». De plus, les dimensions économiques et sociales sont également prises en compte : « La cité flottante devient un prétexte pour ranimer les notions de partage, de bien public et de lien social ».

Ainsi nous découvrons que ce concept peut être qualifié de durable, car il suit les trois piliers du développement durable. Cette solution, qui nous est présentée comme viable, nous permet de ne pas nous alarmer de la montée des eaux. Les deux précédents articles recherchaient l’effet inverse : sensibiliser le lecteur en lui montrant les conséquences désastreuses du réchauffement climatique sur l’homme et son environnement. Nous avons donc vu que les trois journaux traitaient différemment ce sujet, à différentes échelles spatiales et temporelles. Cependant, on remarque finalement qu’ils incitent tous trois d’une manière ou d’une autre à réfléchir à cette question d’avenir, où l’homme risque d’être à court de solution s’il n’en recherche pas rapidement !

Marie Bonolis, Aksel Dutel, Valentin Soccard. Cette revue de presse a été réalisée à l’occasion des A.P de seconde avec Mme Novales, documentaliste.

Le bio, ce n’est pas nouveau !

produits-bio

Un produit bio est un produit agricole ou une denrée alimentaire issu de l’agriculture ou de l’élevage biologique.

D’après le périodique  Wapiti  252 du 03/2008: « en 2006, 23% des français mangeaient bio au moins une fois par semaine. » Même le ministre de l’agriculture s’intéressait au bio : son objectif, c’était que 4% des surfaces cultivées soient bio en 2012. Cet intérêt pour le bio influençait déjà aussi les agriculteurs classiques, qui ont fait des efforts pour diminuer les doses de pesticides, mais dans les lycées agricoles, l’option agriculture bio n’était  pas encore très répandue. «Malgré la crise et des prix le plus souvent élevés, les produits « bio » remportent toujours un franc succès auprès des Français. Selon le journal le Monde du 29/09/2011, le marché des produits alimentaires bio approchait un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros, soit une hausse supérieure à 10 % par rapport à 2010. Il y a encore des efforts à faire ! » nous dit ce magazine.

De nos jours, malgré la crise, le marché du bio continue de gagner du terrain. Selon l’article du Figaro du 11/02/2013, alors que les ventes de produits alimentaires ont stagné l’an passé en hyper et supermarchés, celles du bio ont augmenté de l’ordre de 5%, selon les estimations de l’Agence Bio. Près des deux tiers des Français ont consommé au moins un produit bio en 2012. 43% d’entre eux sont des consommateurs réguliers. 8% mangent bio au quotidien, les légumes et les œufs étant les aliments les plus plébiscités.

Par ailleurs, malgré les incertitudes qui pèsent sur le pouvoir d’achat, 81% des acheteurs de produits biologiques affirment qu’ils maintiendront leur consommation. « Au diable, ceux qui nous ont prédit une baisse de la consommation bio ! », lâche Elisabeth Mercier, directrice  de l’Agence Bio.

Les défenseurs du bio sont convaincus que les périodes de crise finissent par profiter à la filière, en favorisant les comportements d’achats dits «responsables». La santé et la sécurité restent, en effet, les premiers critères d’achat des consommateurs de bio. «L’année n’avait pas très bien commencé, explique ainsi Gilles Piquet-Pellorce, directeur général de Biocoop, premier distributeur bio (340 magasins) en France, qui a fini 2012 avec un chiffre d’affaires en hausse de 7,4% à 535 millions d’euros. À partir d’octobre, la tendance s’est inversée, sans doute sous l’influence de plusieurs facteurs, dont le débat sur le “made in France” et la consommation locale, et la publication d’un rapport sur les OGM».

Inès BERERD, Ambre VENIN, Léa GINOUVES Léa (2nde 6).

Cette revue de presse a été réalisée à l’occasion des A.P de seconde avec Mme Novales, documentaliste.

Les énergies renouvelables, des projets en marche…

Les énergies renouvelables, des projets en marche2 

            Depuis quelques années, la question du développement durable se pose de plus en plus dans notre  quotidien. Dans ce développement durable, ils y a plusieurs domaines pour ralentir les conséquences des agissements de l’homme sur la planète; l’un d’eux étant les énergies renouvelables, sujet traité par nos trois articles de journaux :

« Plein feu sur le biogaz » du magazine Énergie et Développement Durable 037 de février-mars 2012;

« Tunnel photovoltaïque en Belgique » du magazine Énergie et Développement Durable 036 de décembre-janvier 2011-2012 ;

« L’État, mauvais payeur des bonus automobiles » du journal  Les Échos des 14 et 15 décembre 2012

Ils relèvent tous d’un sujet autour des énergies renouvelables, cependant le secteur d’activité n’est pas tout à fait le même selon les articles:

Les deux premiers cités se concentrent sur les mises en place de mesures pour favoriser les énergies propres: l’un traite les panneaux photovoltaïques pour la consommation électrique, l’autre parle d’un gaz alternatif aux gaz actuels, souvent source de pollution.

Le troisième critique l’État, qui incite à passer des voitures fonctionnant à l’essence aux voitures hybrides ou électriques, mais qui n’est pas prêt à en assumer les conséquences.

En effet, dans l’article intitulé « Plein feu sur le biogaz »,  nous apprenons que le ministère de l’Écologie est prêt à soutenir de nouvelles mesures de mise en activation d’un gaz dans le réseau de gaz usant de la méthanisation. La méthanisation incite à produire une énergie renouvelable à partir de matières organiques comme les déjections animales, permettant de réduire et traiter ces dernières et de produire une énergie verte renouvelable tant qu’il y aura des animaux sur cette terre. Les producteurs de ce biogaz bénéficieront d’une réduction sur la consommation d’électricité ainsi que d’une aide financière pour le développement des entreprises, leur permettant de produire ce type spécifique de gaz.

Ensuite, l’article « Tunnel photovoltaïque en Belgique » nous explique qu’un tunnel va être recouvert de 16 000 panneaux photovoltaïques, produisant chacun 245W, soit un total de 3300MWh. Cette puissance électrique sera nécessaire pour l’alimentation des infrastructures ferroviaires ainsi que certains trains. Cette action permettrait de « réduire les émissions de CO2 de 2 400 tonnes par an » et de donner l’exemple pour permettre le développement de projets similaires, comme c’est le cas en Angleterre (avec le recouvrement d’un pont entier de 4 000 panneaux photovoltaïques). Cependant ce projet demande une certaine organisation car le développeur Enfinity est en collaboration avec l’opérateur ferroviaire belge Infrabel, les municipalités et les organismes de financement.

Enfin, en lisant l’article « L’État, mauvais payeur des bonus automobiles » nous apprenons  que depuis août et pendant quatre mois, l’Etat a refusé de rembourser aux concessionnaires les bonus écologiques pour favoriser l’achat des voitures hybrides et électriques. Cela lui a permis d’économiser 20 millions d’euros, manque à gagner pour les fabricants automobiles. Les plus touchés sont sans doute Toyota et Peugeot, dominants du marché des voitures propres en France. La cause des agissements de l’État est l’augmentation du montant des bonus écologiques  (passant de 5 000 à 7000 euros pour les électriques et de 2 000 à 4000 pour les hybrides) ainsi que l’augmentation des malus écologiques: cela va inciter à changer de voiture pour des véhicules propres, augmentant le coût des bonus pour l’État et la réduction  de malus, créant un déficit budgétaire (1,45 milliard entre 2008 et 2011).

Les énergies renouvelables, des projets en marche2 (1)

Pour conclure, de nombreux projets favorisant le développement des énergies renouvelables sont en marche (comme nous avons pu le voir avec le biogaz et le tunnel photovoltaïque) ; cependant, nous avons vu que, sans soutien de l’État, ces projets perdront vite leur intérêt (les concessionnaires ont maintenant peur de vendre des voitures électriques sur le marché français à cause de ce non-remboursement).

Pierre Fromont, Jean-Baptiste Gabory, Mehmet Ersoy, seconde 5

En Inde, la pollution règne en roi

En Inde, la pollution règne en roi

Nos sources sont trois articles parus dans le journal Le Monde qui nous informent de la pollution qui touche l’Inde sous plusieurs aspects :
« Inde : un plan pour sauver le Gange de la pollution » publié le 18 juin 2011.
« L’alarmante pollution de l’eau par les médicaments » publié le 03 février 2009
« En Inde, à Goa, la pollution menace le tourisme » datant du 12 août 2011,
Tout d’abord, la pollution touche plus profondément un fleuve, le Gange, qui se situe au nord de l’Inde. Étant un fleuve important (son bassin couvre 907 000 km2), il est devenu une menace pour la santé de plus de 400 millions d’indiens, contaminés par les eaux usées et les déchets des usines. A Kanpur, ville industrielle de l’Uttar Pradesh, les odeurs de chrome et d’égouts irritent la gorge. Les pêcheurs jettent leurs filets dans une eau devenue noirâtre. La banque mondiale a accordé un prêt d’1 million de dollars, équivalent à 700 millions d’euros destiné à l’Inde, qui a mis sur pied un programme pour « sauver » le fleuve. Les conséquences de la pollution sur la santé se chiffrent à 2,8 millions d’euros de soins médicaux par an, selon la banque mondiale. « Chaque jour, usines à papier, distilleries et tanneries déversent leurs déchets » déclare Le Monde dans le premier article.
De même, « une rivière indienne atteint un record de pollution » déclare Le Monde dans le second article avec comme sous-titre : « l’alarmante pollution par les médicaments ». En effet, la rivière de New Delhi, située dans l’état indien de l’Andhra Pradesh, subit une des plus importantes pollutions pharmaceutiques jamais constatée dans le monde. 45 kilos de Floxacin, un antibiotique de synthèse, sont déversés chaque jour dans la rivière, l’équivalent de ce qui est consommé en cinq jours par la population suédoise, soit 9 millions de personnes. Les habitants sont même empoisonnés, par exemple, en consommant l’eau des puits. Allani Kisahn Rao, le président du comité antipollution de Pacharu, a étudié les conséquences des déchets médicamenteux sur la santé des villageois. Il estime que 25% de la population locale sont touchés par des pathologies diverses.
En outre, cette pollution en Inde menace également le tourisme à Goa, ce qui est dénoncé par le troisième article. Ce petit Etat, situé au sud-ouest de l‘Inde, est visité chaque année par 2,5 millions de touristes, pour une population de seulement 1,5 millions d’habitants. Cependant ses grandes plages ont été classées parmi les pires de la planète. Les bouteilles de bière et détritus en plastique jonchent les plages ; ainsi que les îles au large de Goa qui en sont recouvertes. De plus, d’après une étude de l’institut national océanographique, basé à Goa, le nombre de ces bactéries potentiellement dangereuses, comme la Salmonella, a fortement augmenté entre 2002 et 2007, menaçant ainsi la santé humaine et l’environnement. La baignade à certains endroits pourrait entraîner des maladies digestives. Tout cela s’explique par les rivières où les courants charriant les eaux usées non traitées des hôtels, les rejets des pesticides utilisés par les agriculteurs dans l’arrière-pays. La visibilité sous l’eau s’est fortement réduite. Nous avons aussi une autre pollution à Goa, invisible depuis la plage, qui est celle des ordures ménagères.
Conscient de ces menaces qui pèsent sur l’environnement, l’Etat ne peut pas pour autant se passer de la manne financière du tourisme car le tiers des emplois dépend de cette industrie. « A ce rythme, on va droit dans le mur » dénonce Claude Alvares dans Le Monde.
Pour conclure, seuls l’horizon et les couchers de soleil sont restés intacts, ce qui vaut à Goa une réputation de destination romantique, « Laissez votre femme redevenir votre petite amie ! » est l’un des slogans trouvés par le gouvernement local pour attirer les touristes du monde entier malgré la pollution.
En croisant ces trois articles il est évident que le problème est grave à tous points de vue, que ce soit pour les autochtones, les tourismes ou pour la nature. La situation est inquiétante et ne cesse de s’aggraver.

Olivia d’Hotelas, Eva Grizard, Chloé Grizard (Seconde1)
Cette revue de presse a été réalisée à l’occasion des A.P de seconde avec Mme Novales, documentaliste.