Le bruit et la santé

Les Bruits et la Santé

Le 21 mai 2015, Philippe Perrin, un éco-infirmier est venu nous expliquer les conséquences du bruit sur notre santé.

Il nous a d’abord montré comment fonctionne le système auditif. Le son ou les vibrations de l’air entrent dans notre oreille et font trembler le tympan. Cela actionne trois petits os qui amplifient le son : le marteau, l’enclume et l’étrier. Le son passe alors par l’oreille interne, pour finir son trajet jusqu’au cerveau. Celui-ci enregistre le son. Tout cela en une fraction de seconde ! Comme le cerveau enregistre les sons, on a une bibliothèque phénoménale de sons entendus.
Ensuite, P. Perrin nous a expliqué que l’oreille était géniale car :
• elle est miniaturisée ;
• il y en a deux exemplaires ;
• elle fonctionne sans électricité ;
• elle résiste à l’eau, est gratuite et biodégradable !
Puis, il nous a expliqué que les personnes d’environ 40 ans, sont souvent les plus sensibles aux bruits.
Les sons se propagent dans les gaz, les liquides, et les solides et non dans dans l’espace ou le vide. Le cerveau peut nous réveiller s’il perçoit un bruit anormal mais ne nous réveille pas si le bruit est habituel.
Il existe plusieurs maladies liées à l’ouïe comme la surdité ou les acouphènes (maladie provoquant un sifflement permanent dans les oreilles).
Au niveau des chiffres, 80% des Français sont gênés par le bruit, 250 000 réveils sont provoqués par le passage d’une mobylette dans une ville et100 000 plaintes/an sont enregistrées pour cause de bruit.
P. Perrin nous a mis en garde, pour finir, sur la dangerosité des concerts. Si deux personnes doivent crier pour communiquer alors qu’elles sont à 1 mètre de distance, cela signifie que le son est à plus de 85 décibels et que cela peut provoquer des acouphènes. Il a ajouté que pour nous protéger en soirée, en concert ou dans la vie de tous les jours il faut s’éloigner de la source du bruit, aller au calme de temps en temps et surtout, baisser le volume quand on écoute de la musique avec un baladeur.

Marie-Liesse DUFAY

Un bruit n’est pas un son !

Le 21 mai, Philippe Perrin est venu à Mongré faire une conférence intitulée : « bruit et santé ».

Nous avons appris que le bruit est différent du son, on dit « bruit » pour qualifier quelque chose qui nous dérange et on dit « son » quand ce n’est pas dérangeant. Notre oreille fonctionne de la même façon qu’un amplificateur mais elle est beaucoup plus puissante. En effet, un amplificateur ne peut pas avoir une durée de vie aussi longue que celle de l’oreille, même si au fil du temps, l’écoute est de moins en moins bonne. De plus, notre oreille fonctionne partout même dans l’eau et est beaucoup plus petite qu’un amplificateur !

Le fonctionnement de l’oreille est magnifique car grâce à seulement trois petits osselets (le marteau, l’enclume, l’étrier) et d’autres composants auditifs, nous pouvons presque tout entendre. Seulement, l’oreille a un fonctionnement très fragile et certains sons modifient la durée de vie de l’écoute qui devient alors de moins en moins bonne. Les sons aigus deviennent de plus en plus difficiles à entendre.

Certaines maladies sont provoquées par des bruits trop puissants pour l’oreille, et cela peut altérer de façon définitive le fonctionnement de l’appareil auditif.
Les acouphènes, par exemple, en sont l’illustration. Ce sont des sensations auditives (sifflement, grésillement, bourdonnement) qui ne sont pas causées par un bruit extérieur mais qui sont extrêmement désagréables. Ces symptômes sont souvent liés à un traumatisme acoustique ou au vieillissement de l’oreille.

Protégeons donc nos oreilles !

GIROUD Aurélien
Cet article a été écrit dans le cadre de l’EDD et en lien avec les cours de SVT de C. Larcher et B. Carpentier

Cancers, fertilité et environnement

Cancers, fertilité
Le 16 janvier 2015, Philippe Perrin, éco-infirmier, est intervenu auprès de notre classe afin de nous expliquer l’influence de l’environnement sur notre santé. Philippe Perrin est directeur de l’IFSEN (Institut de Formation en Santé Environnementale) et il réalise de nombreuses interventions pour prévenir et sensibiliser un large public sur les dangers et les risques de contracter un cancer lié à l’exposition de certains paramètres environnementaux. « Ne pas porter atteinte à sa santé, c’est facile, il suffit de le savoir » dit-il. Il nous a aussi mis en garde quant aux modifications possibles de notre génome dues à notre environnement, modifié par l’homme.

Dans un premier temps, M. Perrin a défini ce qu’est un cancer: Le mot cancer est un terme générique qui désigne tout un groupe de maladies susceptibles d’affecter n’importe quelle partie du corps, c’est une prolifération anarchique de cellules, provoquant des tumeurs initialement localisées dans divers organes et pouvant ensuite se disséminer à distance. Il a également énoncé les différentes phases d’une cancérisation dans un organisme : l’initiation, la promotion, la progression et enfin l’invasion.
De plus, un cancer n’est pas un phénomène totalement aléatoire. Certains facteurs externes peuvent être à l’origine de l’apparition de cette maladie ; ces facteurs peuvent être liés à des conditions professionnelles: radioactivité dans les centrales nucléaire, amiante dans les bureaux… Ils peuvent aussi se trouver dans la vie quotidienne comme la fumée des pots d’échappement. Comme le dit P. Perin : « un polluant en moins c’est une chance en plus ! »
Certaines substances même administrées à très faible dose (en dessous de seuils toxiques) lorsqu’elles sont associées peuvent avoir des effets dangereux, c’est l’effet cocktail.
A ces risques, s’ajoutent des facteurs comme l’âge ou le stress.
Les substances chimiques sont classées par rapport à leurs caractéristiques cancérogènes :
• la classe n°1: cancérogène humain ;
• la classe n°2a: cancérogènes humain probable ;
• la classe n°2b: cancérogène humain possible ;
• la classe n°3: substances non classifiable ;
• la classe n°4: les substances probablement non cancérogène.

Actuellement 1000 substances chimiques sur les 400 millions existantes ont été évaluées pour leurs propriétés cancérigènes. Parmi elles, beaucoup nous entourent : les particules fines, l’E150 D qui est un colorant alimentaire très utilisé, présent notamment dans le Coca-Cola, les bonbons au caramel mais aussi le vinaigre balsamique. Face aux substances cancérigènes, on oublie bien souvent les perturbateurs endocriniens.

Les perturbateurs endocriniens interfèrent avec les mécanismes hormonaux en se fixant sur les récepteurs destinés à accueillir les hormones et entraînent un dysfonctionnement des systèmes hormonaux. Parmi eux, on peut citer le bisphénol A présent dans les plastiques (et notamment sur les tickets de caisse) et les parabènes utilisés en cosmétique.

L’organisme humain est le même depuis l’homme des cavernes, or l’environnement a changé. Ce sont les substances synthétisées par l’homme au cours de l’histoire qui présentent un risque pour notre organisme aujourd’hui.
P. Perin a dit « la recherche progresse, mais le cancer aussi ».

Cette phrase illustre bien l’évolution du cancer en France. En effet, en 1980, le nombre de nouveaux cas par an était alors de 160 000, contre 365 000 nouveaux cas en 2014, soit 1000 personnes par jour!
Un cancer n’est pas forcément induit par des facteurs environnementaux, il peut l’être aussi par des facteurs que l’on retrouve dans notre alimentation, notre sédentarité ou encore notre exposition au soleil (rayon U.V=> facteur mutagène).
Par exemple il a été prouvé qu’une trop forte consommation de viande rouge augmente le risque d’avoir un cancer du sein. Il faut alors choisir la bonne viande pour éviter les risques.

Certains perturbateurs comme les phtalates contenus dans certains parfums cosmétiques sont en réalité des synthèses d’œstrogènes (hormone féminine). Cela peut entraîner des cancers du sein ou une puberté précoce chez les jeunes filles. Les parfums pour bébé sont alors à proscrire.

Pour finir, le téléphone portable ne doit pas être transporté dans la poche près des organes reproducteurs, Les ondes émises par les portables sont soupçonnées de pouvoir être à l’origine de cancers ou encore de stérilité. Depuis 1950, le nombre de spermatozoïdes par millilitre d’éjaculat a diminué de plus de moitié. Ce nombre est passé de 113 millions de spermatozoïdes par millilitre en 1940 à 66 millions par millilitre en 1990.

Pour conclure, nous pouvons dire qu’il est facile de ne pas porter atteinte à sa santé en prenant des précautions et en étant vigilant quant aux substances que nous utilisons et aux aliments que nous ingérons dans la vie quotidienne. Nous pouvons par exemple éviter l’exposition aux fumées, au soleil et faire du sport. Mais il est surtout essentiel de se faire dépister régulièrement car plus un cancer est détecté tôt, plus les chances de survie sont élevées. Le nombre de cancers ne cessant d’augmenter, il est nécessaire d’en parler comme le fait P. Perrin pour sensibiliser la population et faire en sorte que ce nombre toujours croissant finisse par décroître, voire disparaître et n’être plus qu’un mauvais souvenir.

Léa Contal et Adama Diop
Cet article a été écrit dans le cadre de l’EDD et des cours de SVT de C. Larcher et A. Portelli

Un polluant en moins est une chance en plus !

Un polluant en moins
Le 16 janvier 2015, les élèves de 1ère S1 et 1ère S3 de Mongré ont assisté à une conférence sur les liens entre fertilité, cancers et environnement présentée par Philippe PERRIN, éco-infirmier.
Celui-ci a trouvé judicieux de mêler santé et environnement et a donc suivi deux formations distinctes : l’une sur la santé, l’autre sur l’environnement. Il est l’un des seuls en France à avoir suivi cette formation hybride, et par la suite décidé de l’enseigner afin de sensibiliser un maximum de personnes.

Il a commencé par nous faire remarquer que l’on ne se préoccupe que des personnes malades et que l’on néglige les individus sains. Or, si l’on se souciait des populations ne présentant pas de symptômes visibles, on pourrait détecter plus rapidement la mise en place d’une maladie.
Ensuite, on peut constater qu’au fil des années, le corps évolue peu alors que l’environnement, lui, change considérablement ; nous sommes d’ailleurs de plus en plus exposés aux substances synthétiques (100 000 substances ont été introduites en un siècle).
Il existe de nombreuses pathologies mais la conférence portait sur les cancers, terme générique désignant tout un groupe de maladies susceptibles d’affecter n’importe quelle partie du corps, dues à une prolifération anarchique des cellules. Elles sont la première cause de décès, 150 000 victimes chaque année, en France. Il existe cinq niveaux pour classer les substances cancérogènes :
-4 : substances non cancérogènes pour l’homme ;
-3 : substances non classifiables car les chercheurs ne disposent pas assez de données ;
-2B : substances jugées susceptibles d’être cancérogènes ;
-2A : substances probablement cancérogènes pour l’homme ;
-1 : substances cancérogènes pour l’homme.

M. Perrin nous a informé, qu’après de nombreuses études, on remarque que l’incidence, c’est à dire le nombre de nouveaux cas de cancers, augmente chaque année de façon inquiétante. En effet, si en 1980, on comptait 160 000 nouveaux cas, aujourd’hui ils sont 365 000 c’est à dire 2.5 fois plus. Cependant cette augmentation n’est pas seulement liée à la croissance démographique ou au vieillissement de la population mais à une plus forte exposition aux agents cancérogènes comme les téléphones portables, le tabac etc. Nous avons également appris que les travailleurs de nuit étaient davantage exposés au cancer à cause du bouleversement du rythme (diminution des secrétions de certaines hormones luttant contre la maladie).
Un autre problème touche de plus en plus la population : l’infertilité, c’est-à-dire l’impossibilité d’avoir un enfant. En effet de nombreux couples souffrent d’hypofertilité (difficulté à avoir un enfant) ou même d’infertilité et doivent, par conséquent, avoir recours à la fécondation in-vitro. Cela s’explique par une concentration spermatique de plus en plus faible. En effet elle est passée de 113 millions de spermatozoïdes par ml en 1940 à 66 millions en 1990, pour finir à 49 millions de nos jours. Ce phénomène est dû à de nombreux perturbateurs endocriniens modifiant le système hormonal (comme par exemple l’imperméabilisant pour chaussures !).
L’alimentation et les conditions de vie ont également un impact important sur notre santé, comme le disait Hippocrate : « De ton alimentation tu feras ton médicament ». Une question se pose alors : comment pourrait-on limiter les risques de cancers ?
Tout d’abord, nous pourrions privilégier les produits biologiques (sans pesticides) et faire attention aux composants des aliments que nous achetons. De plus, de nos jours, nous consommons trop de viande rouge, ce qui augmente les risques de cancers et pollue en même temps la planète. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’eau du robinet est, en général, bien plus conseillée que celle en bouteille. En effet, la bouteille en plastique pourrait contaminer l’eau qu’elle contient.
Les radios-fréquences sont également source de cancers. Afin de les limiter, il est préférable d’utiliser son téléphone portable lorsqu’il y a un bon réseau (ce n’est pas le téléphone qui pose problème mais l’usage qu’on en fait). Enfin, des études ont démontré que certains cosmétiques seraient composés de substances cancérogènes ; mieux vaut alors préférer le savon de Marseille au gel-douche et éviter certains parfums. Pour terminer, plusieurs gestes simples de la vie quotidienne pourraient réduire les risques de cancers comme, par exemple, le fait de favoriser l’utilisation de produits labellisés écoresponsables.

Pour conclure, un polluant en moins est une chance en plus !

Manon Milliat et Eva Chaize, 1èreS3
Cet article a été rédigé dans le cadre des cours de SVT de C. Larcher et A. Portelli et en lien avecl’EDD.

Vers une sérénité sanitaire ?

Philippe Perrin, infirmier spécialisé en cancérologie et également détenteur d’un diplôme d’éco-conseiller, s’est en rendu au Lycée Notre Dame de Mongré dans le but de donner une conférence sur santé et environnement à 2 classes de 1°S ce vendredi 16 janvier 2015. Il est également le créateur de l’IFSEN (Institut de Formation En Santé Environnementale) et il se définit lui-même comme un un homme capable de rapprocher environnement et santé, tout en nous informant des risques épidémiologiques et sanitaires qui nous entourent. Lors de cette conférence, 3 points ont été abordés : les cancers, l’infertilité et les facteurs à risques qui favorisent ces deux maladies.

Vers une sérénité sanitaire
Les cancers (termes génériques qui désignent tout un groupe de maladies susceptibles d’affecter n’importe quelle partie du corps) concernent, malheureusement, une grande partie de la population. En effet, c’est la première cause de décès dans les pays développés mais c’est aussi 150000 morts par an en France. La prolifération anarchique des cellules, provoquant des tumeurs initialement localisées dans divers organes et pouvant ensuite se disséminer à distance par le biais de tumeurs et de métastases, marque bel et bien la difficulté de traiter de telles maladies. Un cancer se développe en 4 phases :
– l’initiation cellulaire, c’est-à-dire, la mise en place de lésions au sein du patrimoine génétique ;
– la promotion lors de laquelle les cellules initiées vont s’exprimer ;
– la progression qui marque le développement du cancer ;
– l’invasion où la maladie se propage dans le sang ou dans la lymphe et touche tout l’organisme.
On trouve notamment, comme première cause de mort par cancer, le tabac (20000 morts de cancers dus au tabac/an). C’est ce qu’on appelle un agent cancérigène, ou plus simplement, un facteur qui favorise le développement de cancer et qui augmente sa fréquence. On trouve deux types d’agents cancérigènes : les agents génotoxiques (qui favorisent les mutations au sein de l’organisme) et les agents non génotoxiques. On classe d’ailleurs ces agents selon une classification spécifique émise par l’IARC (centre de recherches sur le cancer basé à Lyon). Certains agents sont jugés non classifiables, d’autres sont soupçonnés d’être cancérigènes comme le téléphone portable, puis 107 agents testés se sont révélés être cancérigènes (dont le travail de nuit !). Les risques face aux cancers, entre homme et femmes sur une vie, ne sont d’ailleurs pas les mêmes (1/2 pour un homme et 1/3 pour une femme). De plus, l’incidence des cancers est toujours plus importante dans notre pays…160000 nouveaux cas en 1980, 280000 en 2000 et 365000 en 2012. Si ces chiffres sont toujours en hausse, c’est notamment à cause de 3 facteurs : l’augmentation de la population, son vieillissement et sûrement un meilleur dépistage de la maladie. Aujourd’hui, on compte environ 830000 personnes atteintes d un cancer, ce qui représente bien évidemment de fortes dépenses, mais le problème majeur de cette maladie n’est pas son traitement, c’est son origine.

Vers une sérénité sanitaire 2
Philippe Perrin a ensuite parlé de l’infertilité. L’infertilité, c’est la difficulté où même l’impossibilité de concevoir un enfant. En France, 1 couple sur 7 a des problèmes de ce type et doit avoir recours à la fécondation in-vitro. Cela correspond notamment à une insuffisance en spermatozoïdes par mL chez l’homme : un chiffre d’ailleurs en constante baisse depuis 1940 (113 millions/ml en 1940 et 66 millions/mL en moyenne en 1990), mais alors, n’y aura-t-il plus d’enfants en 2050 ?! Le système dit hormonal, qui est concerné par cette infertilité regroupe des organes tels que les testicules, le pancréas, l’hypothalamus, et les glandes surrénales. Ces dernières subissent une perturbation due à l’arrivée d’un perturbateur endocrinien (nous en verrons des exemples dans la suite de cet article). C’est une substance ou un mélange exogène, qui altère les fonctions des systèmes endocriniens et induit de ce fait des effets nocifs sur la santé de l’organisme auparavant intact.
Toutes ces maladies sont bel et bien dues à des facteurs appelés mutagènes. L’addition de facteurs génétiques, de stress, d’une alimentation particulière, de l’âge et de polluants peut causer plus facilement des maladies; c’est ce qu’on appelle une accumulation de facteurs, un événement plurifactoriel. De plus, des effets « cocktails » existent; c’est le fait que des facteurs s’ajoutent et se décuplent entre eux ; il y a alors un risque encore plus grand. Pour résumer simplement ces phénomènes, il est possible de dire qu’en réalité, nous avons le même organisme qu’il y a un siècle, mais dans un environnement vraiment modifié, ce qui entraîne toujours plus de maladies. Parmi les facteurs cancérigènes et mutagènes, on trouve notamment des produits alimentaires : le caramel E10d que l’on trouve dans le Cola, le vinaigre balsamique, les carambar mais aussi des produits d’origine animale telle que la viande… En effet, une surconsommation de viande favorise les cancers du sein mais les pesticides utilisés dans la production végétale sont aussi source de cancers du sein et également de leucémie (pendant les grossesses). C’est pour cela qu’il est conseillé d’éplucher les fruits et légumes avant de les ingurgiter, ou plus simplement de les laver ! Ensuite, l’eau du robinet peut être un perturbateur endocrinien lorsque sa concentration en nitrates, en plomb ou en aluminium est trop élevée. Mais face à cela, l’eau en bouteille ne peut être considérée comme bien meilleure car le contact du plastique permet la transmission de substances jugées perturbatrices. Les émissions de radio-fréquences produites par des appareils électroniques peuvent aussi être à l’origine de tumeurs, cérébrales notamment, et particulièrement chez des personnes ayant utilisés un téléphone portable de façon excessive pendant plus de 10 ans. C’est pourquoi, il faut limiter leur usage et éviter au maximum le contact physique avec ces appareils… Ensuite, certains composés contenus dans lescosmétiques peuvent être assimilés à des facteurs cancérigènes. Le savon est préférable au gel-douche et les gels hydro alcooliques dit « antibactériens », doivent être limités…etc. Enfin, certains produits ménagers doivent être évités : il vaut mieux préconiser des produits portant des labels qui indiquent un respect écologique et sanitaire bien meilleurs. Tous types de combustion relèvent aussi d’émissions de pollution et par conséquent des facteurs cancérigènes.
Pour conclure cet article, les études scientifiques étant de plus en plus nombreuses et fiables, on voit bien que l’utilisation de certains produits n’est pas à prendre à la légère car on ne choisit peut être pas le monde dans lequel on vit, mais on peut contribuer à son amélioration, tout en s’octroyant une certaine sérénité sanitaire !

Hugo Bachelet
Cet article a été rédigé dans le cadre des cours de SVT de C. Larcher et A. Portelli et en lien avecl’EDD.

La vie des enfants à Notsé

Les enfants du Togo

En février 2105, alors que nous préparions une grande exposition au CDI sur les enfants du Togo et plus particulièrement de Notsé, nous avons décidé de correspondre davantage, par mail, avec sœur Marie-Bénédicte. Nous voulions mieux comprendre les conditions de vie de ces enfants et le témoignage d’une femme, impliquée sur place, serait plus instructif que toutes les informations théoriques que nous pouvions trouver sur Internet. Nous avions une réelle volonté de mieux connaitre les conditions sociales des enfants du village de Kpédigni à Notsé. Marie-Bénédicte s’est montrée très disponible et nous a donné de nombreuses informations concernant :

les soins – Dans le village, les enfants n’ont pas accès aux soins. il n’y a aucune structure (Cabinet médical ou infirmerie) autre que celle de l’école. D’ailleurs, celle-ci n’a pas non plus les moyens de prendre en charge un infirmier. Le premier hôpital se trouve à 15 km de Notsé et, pendant la saison pluvieuse, les gens sont encore davantage enclavés parce que les motos-taxis ne peuvent pas s’y rendre à cause de la route de terre. En revanche, le point positif, c’est que grâce aux campagnes de sensibilisation pour la vaccination qui couvrent aussi le village, la mortalité infantile a beaucoup diminué.
la scolarité – Une famille a en moyenne 6 enfants mais seule la moitié est scolarisée jusqu’au CM2 (13/14 ans). Parmi les enfants scolarisés, les filles ne sont qu’une minorité. Les enfants non-scolarisés aident leurs parents aux travaux, domestiques pour les filles et agricoles pour les garçons. A partir de 8/9 ans, tous les enfants participent aux tâches ménagères. Malgré cela, les enfants vivent dans la joie et sont très heureux quand ils peuvent aller à l’école ! Cela nous a surpris, nous, jeunes mongréens, qui préférons rester chez nous plutôt que venir en cours, mais cela se comprend car le temps passé à la maison équivaut, pour nous, à des moments de détente et de repos.
Malheureusement, à cause des bouleversements climatiques, les routes sont de plus en plus impraticables et beaucoup d’enfants ne vont plus à l’école car ils abandonnent en cours de chemin. Cela est très préjudiciable à leur réussite scolaire. C’est pour pallier ces manques que la classe de 2de1 a choisi de collecter des livres. Nous espérons que les albums envoyés sur place serviront de supports pédagogiques aux enseignants et donneront le goût de la lecture aux élèves.
l’alimentation – Beaucoup d’enfants viennent à l’école affamés et y restent jusqu’au soir. Il faut noter que les cultures sont moins productives qu’avant à cause des bouleversements climatiques. Les terrains sont régulièrement inondés alors que les habitants du village ne vivent que de ces produits agricoles. De plus, il n’y a pas de moyens de conservation des aliments (absence d’électricité). C’est au jour le jour qu’il faut les préparer et cela engendre une pénurie de nourriture. Heureusement que les grains (maïs, mil, soja, haricot), eux, peuvent être conservés… hélas, cela ne suffit pas pour que les familles mangent à leur faim.

Alexandre Jambon, Thiphaine Brunet et Hugo Buy, seconde 1
Cet article a été écrit dans le cadre de l’EDD (C. Lecocq-Hubert), des cours d’ECJS (N. Mergoux) et en lien avec la pastorale (C. Liénard)

Les enfants du Togo

La vie des enfants à Notsé

Matraitance au Togo

Dans le cadre de notre action pour le Togo, le sujet de la maltraitance a été abordé par des affiches. La maltraitance est un fléau trop répandu au Togo. Dans la société togolaise, la maltraitance est vue par certains comme une forme d’éducation, malgré son interdiction.
Trafic d’enfants au Togo
Au Togo, près d’un enfant togolais sur huit traverse la frontière de gré ou de force, poussé, par des trafiquants. Ces enfants sont envoyés dans des pays voisins pour être exploités.
L’excision

La pratique des mutilations génitales féminines persiste au Togo. Toutefois, son niveau se révèle relativement bas par rapport aux années précédentes.
Ainsi, environ 6,9% des femmes et des filles de moins de 60 ans sur l’ensemble
du territoire sont excisées. Les femmes du milieu rural (7,4%) sont plus touchées que celles
du milieu urbain (6,3%).
Le niveau de prévalence des mutilations génitales féminines est fonction de l’ethnie. Cependant les
entretiens avec les leaders religieux montrent que la pratique de l’excision n’est pas une
recommandation de la religion.
Les analyses selon les tranches d’âge révèlent une tendance à la baisse de la pratique de
l’excision des anciennes générations aux nouvelles. En effet, 26% des excisées ont entre 46 et
59 ans, 21% sont âgés de 36-45 ans contre seulement 3% qui ont un âge compris entre 15 et
25 ans.
Par rapport aux actions concrètes de lutte contre l’excision, il se dégage en priorité l’existence
de la loi du 17 novembre 1998. Mais, il ressort de l’étude que cette loi est méconnue par une
grande partie de la population.

Scolarité au Togo

La vie des enfants à Notsé2

L’accès et le maintien des enfants de 5 à 15 ans jusqu’à la fin du cycle primaire ont subi plusieurs améliorations :
– le taux net de scolarisation est passé de 75 à 90% ;
– la parité entre les sexes est passée de de 0,9 à 1 ;
– le taux d’achèvement net de la scolarisation est passé de 23 à 50%

Victor Vié, Antoine Lemoine, Nicolas Tremblay et Edgar Davelu

Cet article a été écrit dans le cadre de l’EDD (C. Lecocq-Hubert), des cours d’ECJS (N. Mergoux) et en lien avec la pastorale (C. Liénard)

Expo sur le Togo

En vue de l’évènement concernant les droits de l’enfance, la classe de 2de1 a mis en place une exposition traitant spécifiquement des droits des enfants en Afrique et au Togo. Notre groupe a pris part à ce projet.

A cette occasion, nous avons rencontré des bénévoles de l’Unicef et une religieuse Sœur Marie-Madeleine.

Après de nombreuses recherches documentaires, nous avons pu recueillir assez d’informations sur les enfants au Togo pour mettre en place un affichage dans le cadre de l’exposition installée dans le CDI de notre établissement.

Ce travail et ces rencontres nous ont permis d’enrichir notre culture personnelle. Nous sommes également plus sensibilisés à la solidarité internationale.

Objet africain qui symbolise la solidarité car il faut de nombreuses mains pour empêcher l'eau de s'échapper !

Objet africain qui symbolise la solidarité car il faut de nombreuses mains pour empêcher l’eau de s’échapper !

Le Togo abrite 7,5 millions de personnes dont 40,8% sont des enfants de 0 à 14. Une grande partie d’entre eux, bien qu’en âge d’aller à l’école primaire ne sont pas scolarisés ; de plus, entre 2008 et 2012 plus de 60, 4% des adultes étaient analphabètes (source UNICEF). Ainsi est- il primordial que le Togo améliore rapidement l’éducation mais aussi la santé et la protection de l’enfant.
En effet, les conditions de vie des enfants restent difficiles encore aujourd’hui. Cependant, certains aménagements ont été mis en place tels que des écoles. Il existe des inégalités : si 3 enfants par famille sont scolarisés jusqu’au CM2, il y a une différence entre les filles et les garçons : 77,3 % des garçons sont scolarisés jusqu’à 14 ans pour seulement 71,8% des filles. Ces chiffres sont étonnants, tout simplement parce que les garçons comme les filles commencent à travailler à partir de 8-9 ans, mais aussi parce que les jeunes filles peuvent être enceintes très tôt, ou encore parce que les parents des familles pauvres privilégient l’éducation des garçons, les filles étant destinées à être mariées précocement et vouées aux travaux domestiques, selon l’ONG IIMA. Certains enfants doivent parcourir des kilomètres pour aller à école. De plus, une fois arrivés, ils n’ont pas assez de matériel scolaire pour travailler et ils peuvent être plus de 80 élèves dans une même salle.
Au Togo, selon l’UNICEF, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, bien qu’en baisse, était en 2012 de 96 pour 1000, causé notamment par des infections diarrhéiques. Plus généralement, la population est principalement touchée par le paludisme, la fièvre jaune, le VIH… Le pire est que le Togo n’a pas accès à autant de traitements que les pays riches, par exemple il n’y a que 0.37 lits d’hôpital pour 1000 habitants au Togo ou bien une seule unité de soins pour 8500 habitants environ.
Les enfants togolais font face à différentes formes de maltraitance. La grossesse précoce en fait partie ; ainsi 5 jeunes filles sur 100 abandonnent l’école chaque année du fait de grossesses non désirées. Plus généralement 14 millions de filles sont mariées de force dans le monde et 15 % sont en Afrique. En Afrique, 25 % des filles de 18 ans sont mariées de force ainsi que 6 % des filles de 15 ans dont 7,3 % sont mineures et mères, selon l’UNFPA (Fond des Nations Unies pour la Population). Enfin, les jeunes togolais sont nombreux à être victimes de maltraitance. Il y a plusieurs types de maltraitance, la violence physique qui touche un enfant togolais sur 4, mais aussi la violence psychologique.
Ce projet nous aura donc permis de nous représenter plus concrètement la vie d’un enfant au Togo. Sa vie de tous les jours comparée à la notre est bien différente et beaucoup plus dure. Nous, les ados vivant en France, nous plaignons d’aller au lycée, mais les enfants du Togo aimeraient bien être à notre place. Ainsi « notre plus lourde faute serait de ne pas nous rendre compte de notre BONHEUR » face à tous ces défis que doivent relever les enfants du Togo.

Lua, Océane, Mathis et Sarah
Cet article a été écrit dans le cadre de l’EDD (C. Lecocq-Hubert), des cours d’ECJS (N. Mergoux) et en lien avec la pastorale (C. Liénard)

Des albums pour le Togo

Des albums pour le Togo1
Comme vous le supposez peut-être, les enfants du Togo n’ont pas les mêmes possibilités que nous de s’instruire et de bénéficier d’un enseignement de qualité.
Notre classe de seconde 1, qui a pris le relais de l’échange commencé il y a deux ans avec le Togo, a donc décidé de collecter et d’envoyer des albums (livres à couverture souple) aux enfants de Notsé.
Le but étant de les aider dans l’apprentissage de la langue française. C’est pourquoi nous avons mis à contribution tout l’établissement lors d’une grande collecte organisée par le CDI.
A l’occasion de celle-ci, nous avons créé des affiches, inventé des slogans, utilisé des photos prises par par les religieuses du village de Notsé.
Ces affiches ont été exposées dans tout l’établissement afin de sensibiliser les élèves de toutes les classes, de la maternelle à la terminale. Nous avions deux semaines pour collecter un maximum d’ouvrages.
Pour être sincère, dans un premier temps, notre récolte n’a pas été très fructueuse. Nous avons donc décidé de lancer un défi inter-classes autour de ce projet et là le succès fut au rendez-vous !
Nous avons collecté, en effet, 986 albums. Cécile Lecocq, professeur- documentaliste, a sélectionné les plus adaptés aux togolais et Sœur Catherine a commencé à les acheminer en Afrique.

Des albums pour le Togo 2

Les magazines non exploitables par les enseignants de Notsé ont été donnés aux Restos du cœur de Villefranche. Monique, la responsable de l’association, a été très reconnaissante de ce don : « Nous avons récupéré toutes les revues mises à notre disposition ! Aussitôt reçues, des bénévoles ont trié et classé pour les ranger et les mettre en attente pour notre prochain arbre de Noël. Les restaurants du coeur vous REMERCIENT très SINCEREMENT pour cette initiative. »
Comme quoi, les solidarités internationale et locale ne sont pas en concurrence !

Chloé Cheynet, Pauline Jacquet, Gauthier Hamy et Mayssa Naït-Idir, seconde 1
Cet article a été écrit dans le cadre de l’EDD (C. Lecocq-Hubert), des cours d’ECJS (N. Mergoux) et en lien avec la pastorale (C. Liénard)

Les sols agricoles

Le sol joue un rôle de filtration et d’épuration et régule les événements climatiques extrêmes comme les inondations. Il est source de matières premières (sable, argile), contribue à notre environnement physique et culturel (paysage), nourrit les populations, héberge un immense patrimoine génétique et limite l’émission des gaz à effet de serre (Co2, méthane). Ce patrimoine est toutefois menacé. En effet, l’ONU estimait en 2011 que dans le monde, 20 millions d’hectares de sols agricoles sont convertis chaque année pour l’expansion urbaine et industrielle, ce qui représente plus que la surface de terre arable de la France (19 millions d’hectares). En France, entre 2002 et 2009, on a perdu l’équivalent de la surface moyenne d’un département. Cependant, ce processus est en décélération. Il n’empêche qu’il s’agit là d’un phénomène irréversible qui s’effectue à 90% aux dépens des terres agricoles en majorité les plus fertiles, à l’exemple des 2 230 hectares qui ont été attribués à Disneyland dans les années 80.

Les sols agricoles
Pour compenser ces pertes de surfaces agricoles et nourrir une population toujours croissante, l’agriculture cherche à augmenter ses rendements par l’apport de stimulants. L’épandage d’engrais nutritifs (azote, phosphate, potassium) ou d’amendements calcaires (ajout de chaux sur tous les sols agricoles non calcaires) vise à développer les cultures. De même la dispersion de produits phytosanitaires, doit protéger la plante contre les ravageurs et les maladies. Or la mise en œuvre de ces techniques de fertilisation et de protection des végétaux devrait se faire de manière contrôlée et raisonnée, mais ce n’est pas toujours le cas. Ainsi, par exemple, on retrouve dans les sols, de fortes concentrations de cuivre d’origine agricole en Bretagne et dans les vignobles de toute la France du fait de l’usage de la « bouillie bordelaise » aux vertus anti-mildiou.
De ce fait, on peut se demander comment concilier agriculture et qualité des sols ?
La conciliation de l’agriculture et de la qualité des sols semble, au stade actuel, très compliquée à réaliser et ce pour diverses raisons. Tout d’abord, l’histoire de l’agriculture est liée au mode de consommation de masse (toujours plus et plus beau) et à un manque de sensibilité de la part du consommateur. Ensuite, se rajoutent également des difficultés culturelles, sociologiques et économiques qui ne facilitent pas la reconversion des agriculteurs vers des modes de production plus durables. Ces agriculteurs ne sont pas, par ailleurs, les uniques décideurs de leurs pratiques agricoles : celles-ci dépendent aussi fortement des attentes des acheteurs et des conseils de leurs partenaires professionnels souvent liés à l’industrie chimique. Selon l’INSEE, l’industrie chimique représente 6.2 % du chiffre d’affaires de l’industrie française, et emploie près de 220 000 salariés à temps plein. Il parait donc difficile pour l’économie française d’abandonner totalement la branche de l’industrie chimique liée à l’activité agricole.
Pour concilier agriculture et qualité des sols, on peut imaginer de former et d’informer mieux les agriculteurs par des organismes indépendants, afin que ces agriculteurs deviennent des chefs d’entreprise responsables qui agissent en connaissance de cause de manière raisonnée et prennent également en compte l’entretien du paysage, en plus de la survie de leurs exploitations.
Il est possible d’imaginer de réglementer les pratiques agricoles par des textes et de promouvoir des incitations avec des aides partielles et temporaires. Il faut néanmoins garder à l’esprit que le rythme de l’activité agricole est plus lent que celui des décisions. De nombreux agriculteurs ont déjà changé de pratiques mais essentiellement (et malheureusement) uniquement pour des raisons économiques.
Produire mieux et produire plus, pour nourrir les 9 milliards d’habitants attendus pour 2050, produire des matériaux pour l’énergie et pour la chimie verte, tels sont les enjeux agricoles dès demain. Sans doute les solutions passeront-elles par des changements profonds de mentalités, des modes de consommation et d’une refonte complète des exploitations agricoles qui devront être incitées et responsabilisées pour une production plus respectueuse de l’environnement et de la gestion des ressources (raréfaction du phosphore par exemple).
Quant aux sols, ils recèlent à eux seuls le quart de la biodiversité de la terre : un gramme de sol contient un milliard de bactéries.
Contrairement à ce que disent quelques pédologues médiatiques, les sols ne sont pas « morts », mais il existe de réelles menaces pour la biodiversité. En France, cohabitent des régions où les sols sont en bonne santé et des zones où la situation est plus critique. Va-t-on prendre conscience des futurs risques majeurs comme l’érosion, l’artificialisation, la contamination par des polluants, l’accaparement des terres, la désertification ? Ces questions restent ouvertes et il devient urgent et important qu’elles soient traitées lors de la conférence de Paris sur le Climat fin 2015.

Amandine Chamey, Xénia Lorentz et Nathan Greslin, 1ère S2
Ce travail a été réalisé dans le cadre des TPE.