Conférence de l’auteur Pierre Péju

Conférence de l’auteur Pierre Péju 1

La classe de première ES1 a pu rencontrer Pierre Péju, auteur de plus de vingt livres dont La Petite Chartreuse (2003) pour lequel il a obtenu le prix du livre Inter et le prix Rosine-Perrier, Le rire de l’ogre (2005, prix du roman Inter), L’état du Ciel (2013) et Pourquoi moi je suis moi (2014).

Le 22 avril, cette conférence/rencontre s’inscrivait dans le projet d’Éducation au Développement Durable, subventionné par la Région, et consacré cette année à la montagne.

Pierre Péju a été professeur de philosophie notamment à la Sorbonne à Paris et dans l’établissement international Stendhal à Grenoble. Cependant, il a préféré se consacrer à l’écriture d’ouvrages. Il nous a d’ailleurs confié que ces deux activités étaient incompatibles par manque de temps.

Son envie d’écrire s’explique par son désir de faire réfléchir les hommes sur des thématiques diverses et variées : le devenir d’une personne, le destin, le bonheur, l’enfance ou encore, les obstacles que l’on peut rencontrer dans la vie. Ainsi, il nous dit « les histoires que je raconte ou que j’imagine sont porteuses de questions ». Pierre Péju, au travers de celles-ci, nous apparaît alors comme un écrivain qui se situe entre le romanesque et la philosophie. Pour permettre au lecteur une projection ou une identification avec «les protagonistes de ses histoires », Pierre Péju fait un travail d’approfondissement sur la psychologie de ses personnages et la cohérence de son récit pour le rendre plausible et proche de la réalité.

De plus, Pierre Péju laisse une place à part entière à la nature et, plus particulièrement à la montagne. Cette nécessité de citer la montagne dans ses récits provient d’une passion qui naît lorsqu’il s’installe aux abords de la Chartreuse, non loin de la ville de Grenoble. La montagne a provoqué en lui une réelle inspiration au travers de  multiples escapades dans ce lieu qu’il décrit comme  «beau» et avec un «sentiment profond du temps». En effet, pour lui,  la montagne change d’aspect à chaque heure et chaque saison.

Dans ses romans, il ne cherche pas simplement à faire apparaître la montagne comme un décor de fond, mais bel et bien comme une personnalité propre. Ainsi, pour cet auteur, la montagne a un rôle réel de par son aspect physique rocheux mais aussi  un rôle symbolique de par la spiritualité qu’elle dégage. Selon P. Péju, les hommes entretiennent un rapport spécifique avec la montagne car c’est un lieu de solitude qui ramène l’Homme à sa petitesse.

Conférence de l’auteur Pierre Péju2

A la suite de cette explication sur le rapport qu’entretient Pierre Péju avec la montagne, nous avons eu l’occasion d’échanger avec lui et donc  de lui poser plusieurs questions :

– «le livre La Petite Chartreuse est-il inspiré de faits réels ?»

La réponse de Pierre Péju est non. Sa création faisait partie d’un cahier des charges qu’il s’était imposé à lui-même. Il fallait qu’il y ait un enfant, un homme et une femme, ne faisant pas partie d’un schéma familial. Ainsi, c’est son intuitivité qui a servi à créer l’histoire qui se termine tragiquement.  En anecdote par exemple, l’adaptation au cinéma de La Petite Chartreuse n’a pas respecté le dénouement de l’histoire car les distributeurs ne souhaitaient pas une fin aussi tragique.

– « Est-ce vous qui créez la quatrième de couverture ? »

Non. Ce n’est pas Pierre Péju qui a fait la quatrième de couverture pour la collection de poche.

« Être écrivain, est-ce une vocation ou un apprentissage ? »

Pour lui, être écrivain correspond à une vocation mais aussi, par un investissement et donc un apprentissage très intense. Lorsque l’on est écrivain selon Péju, on pense tout le temps à écrire par passion.

« Attachez-vous une certaine importance à évoquer des faits d’actualité dans vos livres ? »

Oui. Pour lui, l’actualité permet de rendre compte des choses et donne une réalité au livre. De plus, cela intervient pour donner une sensibilité aux personnages et les rendre plus crédibles. Cela permet également aux personnages d’évoluer en fonctions des évènements qu’ils subissent.

« Pourquoi avez-vous choisi d’écrire des romans alors que la philosophie était votre domaine de prédilection ? »

Pierre Péju a une attirance pour l’art de l’écriture et une aisance dans le genre romanesque. Cependant, il a le souci de débattre et de poser des questions. Pour lui, la philosophie passe par le fait de réfléchir tout en racontant.

« Dans La Petite Chartreuse, un passage a retenu notre attention vis-à-vis de l’ange qui arrive sur terre en profitant de la mort d’une personne. Cela crée un paradoxe puisque les anges ont pour but de faire le Bien, cet ange ne devrait donc pas avoir d’effets néfastes sur la vie d’une personne. Qu’en pensez-vous ? »

Pierre Péju trouve cette question extrêmement intéressante. Il ne pensait pas du tout à cette façon d’interpréter ce passage. Cette question prenait donc part dans la logique d’une interprétation personnelle. Chaque lecteur peut donc déduire de l’histoire des interprétations auxquelles l’auteur n’avait pas forcément pensé.

– « La Chartreuse est-il un lieu de prédilection pour vous ? »

De nombreux paysages ont retenu son attention dans ces randonnées dans la Chartreuse. Cependant, une de ses visites lui a particulièrement plu : le Prieur de Salaise. Il a trouvé ce lieu absolument intéressant puisqu’il a pu vivre en inclusion dans une cellule de monastère. Il a aussi été charmé par les chants qu’il entendait. Cette ambiance lui a permis d’écrire et avoir beaucoup d’inspiration par la connivence avec la montagne.

A la suite de cette interview, nous avons eu droit à une séance de dédicaces.

Conférence de l’auteur Pierre Péju3

Conférence de l’auteur Pierre Péju4

Cette conférence nous a donc permis de mieux appréhender la montagne à travers l’écriture et la vision d’un écrivain, mais également de mettre en relation une étude faite en classe avec une approche plus concrète.

Sarah Tourneur, Julien Grisoni

Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un projet interdisciplinaire sur la montagne, en lien les cours de français (C. Rivoire) et l’EDD (C. Lecocq Hubert), et avec le soutien financier de la Région.

Promised Land, un film lent et émouvant

Promised Land, un film lent et émouvant

Promised Land est un film dramatique sorti en 2013 en France et réalisé par Gus Von Sant. Ce film aborde le thème de l’écologie à travers une situation conflictuelle au sujet du gaz de schiste. Notre avis sur le film est mitigé. En effet, malgré de bons acteurs et un scénario intéressant, nous avons trouvé certaines scènes un peu longues et donc ennuyeuses ; par exemple, la scène où Steve fait du porte à porte pour convaincre les habitants du village d’adhérer à son projet. Durant cette scène, peu de paroles sont échangées, laissant place aux paysages de campagne. En revanche, nous avons particulièrement apprécié la scène où un professeur, Franck, s’élève contre le projet du groupe énergétique. Nous avons été touchés qu’il défende cette cause et qu’il ait à cœur la préservation de son village et la santé de ses habitants. Pour finir, nous vous incitons quand même à aller voir ce film engagé qui questionne et passionne le spectateur quant aux risques des ressources de la Terre. La question de l’utilisation du gaz de schiste n’est d’ailleurs, à ce jour, pas encore résolue.

 

Ludivine Cliozier, Aurore Bouillot et Meryem Karaka

Cet article a été écrit dans le cadre des A.P de seconde au CDI (C.Lecocq-Hubert)

Promised Land (2013)

Promised Land (2012)

Synopsis : Promised Land est un drame américain de Gus Van Sant. Steve Butler (Matt Damon), représentant d’un grand groupe énergétique, se rend avec Sue Thomason (Frances McDormand) dans une petite ville de campagne. Les deux collègues sont convaincus qu’à cause de la crise économique qui sévit, les habitants ne pourront pas refuser leur proposition de forer leurs terres pour exploiter les ressources énergétiques qu’elles renferment. Tout  va pourtant se compliquer lorsque Franck Yates (Hal Holbrook), un enseignant respecté critique le projet, soutenu par un activiste écologiste du nom de Dustin Noble (John Krasinski).

Notre avis sur ce film est assez nuancé car il comporte des éléments très intéressants mais également, à nos yeux, un certain nombre de défauts. Tout d’abord nous avons particulièrement apprécié le jeu des acteurs, notamment celui de Matt Damon, très expressif et il y a une vraie complicité entre Steve Butler et Sue Thomason. Matt Damon nous transporte par son aisance, au cœur d’un personnage empathique qui évolue au cours de l’histoire. Les paysages américains que nous découvrons sont spectaculaires. De plus, le film est très réaliste, notamment lorsque nous voyons Steve parcourir de grandes étendues pour aller à la rencontre de paysans pauvres et dépités auxquels il promet une vie meilleure (d’où le titre du film « Terre Promise » en français).

Cependant le film est très silencieux (hormis quelques musiques dramatiques). Pour notre part, nous avons trouvé que le manque de dialogues rend le scénario plutôt monotone et un spectateur, habitué à des films plus dynamiques, pourrait facilement s’ennuyer. Par exemple, lors de la scène entre la collègue de Steve et un caissier, le dialogue est long et n’apporte pas grand-chose au film. De plus l’intention du réalisateur est de traiter la question du gaz de schiste ; ce film intéressera donc surtout les spectateurs sensibilisés au thème actuel du développement durable.

Pour finir, le réalisateur réussit à nous sensibiliser, en nous présentant deux opinions différentes : celle de Steve au début, favorable au gaz de schiste, et celle de ses opposants comme le groupe écologique Athéna. C’est ici, selon nous, une des grandes qualités du film.

Promised land, un film dénonciateur et engagé

Ce film, réalisé par Gus Van San, traite un sujet actuel : l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis.

Par la qualité du scénario (un dénouement inattendu), comme par le choix des acteurs, notamment Matt Damon, Promised land est un film  accrocheur. En effet, grâce au jeu de Matt Damon, le spectateur se sent plus proche du personnage de Steve Butler, représentant d’un grand groupe énergétique : GLOBAL.

Promised land, un film dénonciateur

Malgré le rythme assez lent, nous suivons de jour en jour la vie de Steve et de sa co-équipière de jour en jour, ce qui pourrait lasser le spectateur, mais la musique trépidante permet de nous garder en haleine et de donner son caractère à ce film. Steve essaye de convaincre les habitants d’une petite bourgade nord-américaine de vendre leur terre à la société GLOBAL pour y exploiter le gaz de schiste mais il va rencontrer une résistance farouche.

Dans ce film, nous pouvons constater les qualités et les défauts du gaz de schiste et par conséquent de la fracturation hydraulique. Il donne lieu à des débats et soulève des questions intéressantes.

Edgar Sanson, Paul Langin, Mathis Chapuis

Cet article a été écrit dans le cadre des A.P de seconde au CDI (C.Lecocq-Hubert)

Balade en montagne avec Jean-François Noblet

Balade en montagne
Jean-François Noblet, membre de la Fédération de la protection de la nature, conseiller technique environnement du Conseil général de l’Isère, et naturaliste zoologiste est intervenu en ce mois de Mars 2016 auprès de notre classe de 2nde pour nous présenter le milieu de la montagne et les enjeux liés au tourisme.

En effet, le mode de vie à la montagne n’a pas toujours été le même qu’aujourd’hui : les activités qui existaient avant le développement du tourisme et du ski, et l’émergence d’un nouveau modèle touristique à visée écologique, étaient bien différentes et fondées principalement sur l’agriculture.
Mais tout d’abord, rappelons ce qu’est le milieu montagnard.
La montagne est organisée en plusieurs « étages » en fonction de l’altitude. Lorsque celle-ci est élevée (supérieure à 2900/3000 m), les conditions climatiques sont dures, et l’on trouve les neiges éternelles. Mais avec sa diminution, la faune et la flore changent et s’adaptent. L’étage alpin entre 2200/2400 m et 2900 m est composé d’arbres bas, de buissons, et l’on y rencontre par exemple, des animaux spécifiques comme le chamois ou le tétra-lyre propres à cet étage et à l’étage subalpin. Ce dernier s’élève à 1500/1700 m et on y trouve essentiellement des conifères. Puis entre 900/1100m et 1500 m s’étend l’étage montagnard, mélangeant les conifères et les feuillus. Enfin l’on trouve l’étage collinéen entre 200/400 m et 900 m ou se développent des feuillus. Aux altitudes inférieures se trouvent les plaines. L’altitude a aussi un impact sur l’implantation des populations, du fait des conditions toujours plus dures avec son élévation. Par conséquent les installations humaines dépassent rarement les 1900 m, avec, par exemple, Saint-Véran dans le Queyras qui est le village le plus haut à 2000m. A cette influence de l’altitude s’ajoute celle du soleil qui, selon l’exposition, détermine l’adret (au soleil) et l’ubac (à l’ombre).

Regard historique sur l’aménagement du territoire

Sur le plan historique, la montagne connaît une réelle révolution dans son occupation par les hommes. Les premiers espaces accueillant des populations furent les cols qui permettaient de contrôler les passages et de récolter des droits de douane. Mais il leur fallut s’adapter aux conditions naturelles : pentes, climat engendrant des difficultés de déplacement. Ainsi c’est surtout dans des refuges d’alpage durant la période estivale que les hommes s’aventuraient dans les étages élevés. Les villes, elles, se sont développées dans les vallées en bas des montagnes. Avant la Première Guerre mondiale, les populations étaient adaptées à la vie en montagne, leurs maisons à étages utilisaient la pente en s’adossant à celle-ci. Cela leur permettait de ranger le foin au 1er étage directement accessible grâce à la pente par l’arrière de la maison. Les animaux étaient à l’étage inférieur et donnant sur l’avant de la maison, entre les deux se trouvaient les hommes isolés par le foin au-dessus d’eux et chauffés par les bêtes en dessous. Les maisons étaient construites avec des matériaux locaux : le bois, la lauze pour le toit…. ainsi ce mode de construction était-il plutôt durable car il y avait peu de transport. Mais le déboisement induit par l’augmentation de la population aux XVIII° et XIX° siècles a pu provoquer une érosion des sols autrefois maintenus par les racines des arbres.
Autre forme d’adaptation : l’obligation d’être solidaire. En effet, avec un climat rigoureux, les populations étaient isolées et devaient donc se soutenir pour éviter les vols de nourriture qui auraient pu leur être fatals. Ainsi existait une réelle entraide. L’agriculture fut aussi marquée par le paysage. Les cultures étaient organisées en étages pour optimiser l’espace car les espaces plats étaient rares. Les torrents étaient déviés pour irriguer au moyen de canaux. Au final les communautés montagnardes étaient des sociétés assez fermées voire hostiles à l’arrivée d’étrangers.
Mais ces sociétés montagnardes ont aussi eu un impact négatif sur la faune en particulier. Par la chasse et le braconnage, de nombreuses espèces ont disparu : le grand coq de bruyère, le cerf, le chevreuil et le sanglier notamment dans les Alpes à la fin du XIX° siècle. Les prédateurs comme les loups, les lynx ou les ours (le dernier a disparu des Alpes françaises en 1937) ont été empoisonnés, ce qui a atteint aussi les aigles et les vautours (les derniers ont disparu dans les années 1920-1930)… tués en mangeant des charognes contaminées. Ainsi la biodiversité a été dégradée fortement.
Après la 1ère guerre mondiale, les espaces montagnards ont commencé à connaître un certain déclin. Beaucoup de leurs hommes sont morts à la guerre. Les femmes et personnes âgées ont des difficultés pour assurer les différents travaux nécessaires aux exploitations agricoles. En conséquence, l’exode rural a augmenté fortement dans les régions montagnardes.
C’est durant cette période que l’Etat va commencer à intervenir pour gérer cet espace. Avec la disparition des forêts alpines, le risque d’inondation dans les vallées a augmenté car les sols ne retenaient plus l’eau des pluies. Ainsi des barrages ont été créés pour contrôler le débit des torrents et cours d’eau, parfois aux dépens de populations qu’il a fallu déplacer. Cela a aussi permis de développer la « houille blanche », c’est-à-dire la production d’hydroélectricité, comme à Serre-Ponçon. Mais ces barrages ont eu un impact sur la faune aquatique en bloquant la migration de certaines espèces de poissons.
L’arrivée d’une agriculture plus industrielle et chimique a eu elle aussi un impact sur l’environnement, l’eau et la faune en particulier. En effet, les traitements antiparasitaires des bovins ont été tellement efficaces que les molécules employées pour tuer les vers dans les intestins du bétail ont tué les animaux vivants des bouses de vaches : insectes, oiseaux, chauves-souris… Une seconde conséquence est que, les bouses de vaches, n’étant plus dégradées par ces animaux, empêchent l’herbe de pousser ce qui réduit la ressource alimentaire du bétail dans les champs. Il en est presque de même pour le mouton que l’on a traité pour une moisissure des sabots à l’aide d’un produit à base de cuivre. Cette substance s’est retrouvée dans la nature et notamment les ruisseaux, provoquant une forte pollution de l’eau et causant la mort de la faune aquatique. Ainsi ce qui semblait être un bien pour l’élevage s’est révélé une catastrophe en terme environnemental et de biodiversité.
Le développement du tourisme après la seconde guerre mondiale a eu un fort impact sur la montagne. L’arrivée des alpinistes (personnes riches qui payent des guides locaux) dans des villes renommées comme Chamonix ou Zermatt en Suisse a menacé la civilisation montagnarde fondée sur la solidarité et la consommation locale. Le ski et les activités touristiques qui lui sont liées se sont beaucoup développés. La création de piscines chauffées en plein hiver, le développement du ski en été sur les glaciers ou des boîtes de nuit sur les pistes ont un fort impact sur la nature et le mode de vie traditionnel des montagnards. Ce développement touristique à outrance va complètement à l’inverse de la nature. Le régime des montagnards à base de fromage notamment est peu à peu remplacé par la pizza dont il faut acheminer les composants parfois de très loin au lieu de consommer des produits locaux. Le goût de l’effort montagnard disparaît suite à l’installation de téléphériques, télésièges… y compris pour les VTT. L’habitat traditionnel en bois et pierre est remplacé par des immeubles en béton. Au final, le seul élément conservé de la vie montagnarde est la pente pour descendre la montagne. Les paysages eux-mêmes sont impactés avec le développement de la voirie pour accéder aux stations qui mutilent les paysages. Les espaces autrefois vierges sont aujourd’hui défigurés par des lignes électriques et des téléphériques. Ceux-ci par ailleurs ont des conséquences négatives sur la faune ; les rapaces, par exemple, s’électrocutent sur les lignes à haute tension et se blessent contre les câbles des remonte- pente… dans le brouillard.
La migration touristique a eu aussi un une forte influence sur l’eau et l’air, car les populations touristiques sont trop nombreuses pour les capacités et les ressources de l’espace montagnard. En effet, les cours d’eau sont surexploités en période touristique. Il est de même difficile de retraiter l’eau en altitude à cause du froid et du gel en hiver, et quand bien même, les équipements en période de forte affluence sont saturés et souvent une partie des eaux ne peut pas être dépolluée alors qu’ils ne fonctionnent qu’à 10% de leur capacité hors saison.

Le réchauffement climatique

Pour terminer, le réchauffement climatique a des conséquences importantes sur les espaces montagnards et les activités touristiques. Il entraine tout d’abord la remontée des pâturages pour le bétail et la faune en élevant l’ensemble des étages alpins. Aujourd’hui dans les Préalpes, les stations de basse altitude manquent de neige et ont donc du mal à être rentables. Seules les grandes stations d’altitude le sont et pourront continuer longtemps, comme l’Alpes d’Huez par exemple. Pour les autres, la solution passe par la neige de culture ; mais là encore, ce n’est pas sans conséquences. Il faut trouver de nouvelles ressources en eau et les stocker. Or les pentes des lacs artificiels sont souvent très raides et les animaux s’y noient, y compris les grenouilles. Les bâches foncées utilisées pour les réservoirs créent une chaleur excessive en été à cause du soleil et cela tue les têtards qui y vivent. La station de Chamrousse en particulier possède un bassin très dangereux pour les animaux. Pour produire cette neige artificielle, on utilise des produits chimiques ou des pollens pour la stabiliser et la rendre plus résistante aux températures élevées. Mais on s’est aperçu que les pollens des canons à neige augmentaient les risques d’allergie chez les enfants des communes concernées.

Vers un tourisme durable ?

Aujourd’hui une nouvelle forme de tourisme émerge et se développe, plus enclin à profiter de la nature en l’observant et en la respectant. L’agriculture, qui n’est plus forcément l’activité dominante dans certaines régions montagnardes, délaisse des terres agricoles difficiles d’accès qui sont progressivement abandonnées avec environ 800 hectares qui disparaissent par an. Le point positif est qu’il y a une augmentation de la forêt même si celle-ci n’est pas toujours entretenue. La chasse et le braconnage ont aussi beaucoup régressé dans toutes les Alpes ce qui, là encore, a eu un effet bénéfique. Ainsi le gibier a recommencé à se multiplier : cerfs, sangliers, chevreuils reconquièrent progressivement des territoires d’où ils avaient disparu. L’homme accompagne ce processus en réintroduisant certaines espèces autrefois menacées comme le mouflon, le bouquetin… ainsi la population des grands animaux augmente. Cela a un autre effet positif : celui du retour des prédateurs, que ce soit les loups venus d’Italie où ils sont protégés ou le lynx réintroduit en Suisse, en Allemagne et en France et qui redescend actuellement dans les Alpes du Sud. Les vautours, eux aussi, connaissent des campagnes de réintroduction comme dans les Baronnies et le Verdon, à l’exemple du gypaète barbu, du vautour fauve ou du vautour-moine. La « contre offensive » du tourisme écologique soutient ces actions, en visitant les différents parcs nationaux comme le Mercantour qui sont des alternatives aux stations intégrées des Alpes en conservant la nature et l’habitat naturel de la faune. Des réserves naturelles ont été créées pour protéger des espaces naturels fragiles ; un tourisme « plus nature » qui valorise ce patrimoine est donc en plein essor. Cela d’autant plus qu’il faut savoir qu’aujourd’hui l’équipement des domaines skiables devient excessivement cher et que certaines stations ne sont plus rentables. Donc plusieurs stations sont maintenant orientées vers le côté écologique comme, par exemple, dans les Abruzzes en Italie. Un parc national a été créé après le dernier grand tremblement de terre en 2009. Plusieurs villages ont construit des enclos pour observer des loups, lynx, cerfs, chamois…. Le tourisme se développe car les populations viennent voir ces animaux en enclos pour ensuite aller observer la faune dans le reste du parc. En Bavière (Allemagne) un parc national a mis en place un espace animalier gratuit (à l’exception du parking). Une ballade de 17 km a été proposée permettant, de nuit comme de jour, d’observer la faune et la flore à l’aide de guides qui font visiter le site et l’expliquent aux gens.

Balade en montagne 2

Ainsi J.F Noblet, au terme de sa « balade », a permis aux élèves de notre classe de prendre conscience de l’influence du tourisme de masse sur les écosystèmes alpins en particulier. S’il n’est pas la seule cause de nombreuses atteintes à l’environnement et au mode de vie traditionnel montagnard, il en est néanmoins une cause majeure. Mais on constate qu’une nouvelle forme de tourisme plus respectueuse de l’environnement et soucieuse de la préservation de notre patrimoine naturel, est en train de se développer. Il reste donc, semble-t-il, de l’espoir pour qu’un jour l’on puisse parler du tourisme sous l’angle de la durabilité.
Vous pouvez découvrir le blog de Jean-François Noblet sur : http://ecologienoblet.fr/ et lire son livre La nature au café du commerce : Préjugés et lieux communs sur la faune et la flore (Broché – 3 octobre 2013)

Balade en montagne 3

Arthur Poulat de 2nde 7
Cet article a été écrit en lien avec les cours d’EMC (N. Mergoux) et l’EDD (C. Lecocq-Hubert)

Un écosystème particulier : la tourbière

Les particularités physiques et biologiques d’une tourbière

Le 1er février 2016, Valérie Suter de l’association Madeleine Environnement est intervenue auprès de notre classe. Sa conférence portait sur les tourbières.

Un écosystème particulier 1Un écosystème particulier1

 

Une tourbière est une zone humide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe. La tourbe est un sol organique issue de la dégradation incomplète des végétaux dans un milieu saturé d’eau.

Du XIX ème au XX ème siècle, les tourbières étaient considérées comme des endroits lugubres associés au Diable. Mais aujourd’hui, ce sont juste des zones humides et rares qui se trouvent plus particulièrement en milieu montagnard, près des fleuves et des rivières. La tourbe se forme à partir d’un sel pauvre et acide avec une cuvette imperméable. L’eau ruisselle sur la montagne et s’infiltre dans la tourbière et grâce au climat humide et frais, la précipitation est supérieure à l’évaporation de la tourbière ce qui fait que la tourbière est toujours composée de beaucoup d’eau. La tourbe se forme à partir de plantes pionnières qui forment un radeau et par-dessus lesquelles la matière organique qui forme un tas de tourbe sèche au-dessus des plantes dans l’eau.

La tourbe est composée de plusieurs couches : les couches fossiles non renouvelables tel le pétrole, le charbon ; la tourbe brune, la tourbe blonde en partant d’en bas jusqu’en haut puis la couche de sphaignes tout en haut qui est vivante et renouvelable.

Les tourbières sont des zones importantes car elles gardent le carbone qu’elles enferment. Elles contiennent au moins 20 % de carbone qui peut s’accumuler sur plusieurs mètres d’épaisseurs au rythme moyen de 0.2 à 1 mm par an. Les sphaignes gardent quarante fois leur poids en eau. Il existe plusieurs types de tourbières : type soligène, topogène, limmogène ….

Malheureusement, plusieurs phénomènes menacent ces tourbières :

  • Les raisons naturelles : des végétaux envahissent la tourbière ;
  • les conditions hydriques : l’apport en eau diminue à cause du réchauffement climatique ;
  • les incendies : ils brûlent et font disparaître les tourbières ;
  • les éruptions volcaniques ;
  • le drainage de l’eau qui diminue la quantité d’eau ;
  • l’exploitation de la tourbe par l’homme ;
  • le piétinement du site lors des visites touristiques.

Toutes ces menaces augmentent la disparition partielle ou totale des tourbières. Il y a pourtant des intérêts à conserver ces tourbières :

  • l’intérêt pour l’environnement : réguler le débit d’eau, filtration de l’eau, puits à carbone ;
  • l’intérêt pour les animaux ;
  • l’intérêt touristique ;
  • Intérêt au niveau de la ressource.

Ces zones rares et humides sont utiles pour l’environnement, la faune et la flore et elles permettent aussi d’emprisonner le carbone dans la tourbe, ce qui diminue le réchauffement climatique, c’est pour cela qu’il faut les protéger.

Un écosystème particulier 2

Jehanne David, seconde 7

Cette conférence a été organisée dans le cadre des cours de SVT de C. Larcher en lien avec l’EDD (C. Lecocq-Hubert)

Les tourbières

Les tourbières

Une tourbière est une zone humide et acide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe. La tourbe est une matière spongieuse formée par la décomposition incomplète de débris de végétaux dans un milieu saturé en eau. La formation des tourbières commence lors de la fin de la période glacière.

Le maintien du développement des tourbières dépend du bilan hydrique qui doit être positif, donc le milieu doit être constamment inondé ou gorgé d’eau.

L’évapotranspiration (évaporation et rejet de l’eau dans l’air) doit être inférieure à la pluviométrie. Le sol doit être imperméable, limitant les pertes d’eau, il est donc rocheux ou argileux. La température doit être faible pour ralentir le processus de décomposition des végétaux qui est déjà très lent. La tourbière est composée de 80 % d’eau et de 20 % de carbone minéral tels que le potassium, le phosphore ou encore l’azote et est donc très riche en CO2. La formation de la tourbe est très lente, elle s’épaissit d’un millimètre par an.

Il existe plusieurs types de tourbières :

  • les tourbières soligènes qui sont alimentées par le ruissellement des eaux ;
  • les tourbières topogènes qui sont créées par les précipitations ;
  • les tourbières lummogènes qui sont des radeaux tremblants ;
  • les tourbières flumogènes qui sont inondées temporairement par un fleuve ;
  • les tourbières lummogènes ombrotrophes bombées qui sont encore en formation ;
  • les tourbières ombrogènes qui sont au dernier stade (déjà formées avec de la végétation par-dessus).

La faune et la flore des tourbières sont fragiles et rares. Les espèces que l’on trouve sont souvent endémiques à cause de sa biodiversité spécifique. Les végétaux qui y vivent sont souvent hydrophiles : de la mousse, en particularité de la sphaigne qui garde l’eau et qui rejette l’acidité, des canneberges plus connu sous le nom de cranberry en anglais, des linaigrettes, des bistortes qui sont très rare en France et des plantes carnivores qui se sont adaptées au sol acide en attirant les insectes avec du suc (ces dernières on souvent des feuilles en forme de rosette pour protéger du froid le bas de leur tige). Le réseau racinaire est aussi très important, la tourbe est donc dure et dense. Les tourbières sont des zones calmes où les animaux sont des vivipares (le lézard), des papillons (damier), des libellules (aeschene), la grenouille rousse, des oiseaux comme le Pipit de Farlouse ou encore des mammifères comme la loutre. La tourbière offre une étape importante pour la migration des oiseaux. La faune et la flore sont étroitement liées.

Si les tourbières venaient à disparaître ou que certaines des espèces disparaissent tout cet écosystème serait menacé (par exemple : si la bistorte disparaissait, les damiers (papillon) aussi.

Depuis 1971, la convention de Ramsa protège cet écosystème car celui-ci a longtemps représenté un endroit maléfique où le diable habitait et dont on ne soupçonnait pas l’intérêt. Des causes naturelles telles que les éruptions volcaniques, les incendies dus à la foudre ou encore l’assèchement du milieu, des causes artificielles : le surpâturage, l’exploitation de la tourbe, le drainage, la fréquentation touristique ou encore son utilisation comme décharge sont à l’origine des disparitions des tourbières. Heureusement en France cet environnement est maintenant protégé donc très peu menacé.

On a découvert avec le temps les nombreux intérêts aux tourbières :

La paléontologique : des être-vivants non décomposés, conservés par la tourbe.

L’environnement : la régulation des débits d’eau.

Les espèces nombreuses, rares et endémiques : une vraie ressource médicamenteuse pour l’industrie pharmaceutique.

On trouve en France des tourbières dans le Massif-Central, dans le Jura, dans les Alpes et dans les Pyrénées : au pied des montagnes là où il fait froid et où l’eau est en abondance.

 

Capucine Thiou, seconde 7

Cette conférence a été organisée dans le cadre des cours de SVT de C. Larcher en lien avec l’EDD (projet « montagne » de la Région)

Une ville sans voiture… ça donnerait quoi ?

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L’environnement prend une place de plus en plus importante dans la vie quotidienne, alors que l’utilisation de l’automobile est toujours aussi massive. Le rejet de gaz d’échappement à effet de serre des voitures contribue massivement à la pollution des villes. De ce fait, une question se pose : que pouvons-nous faire pour limiter les dégâts occasionnés ?

Quelle place occupe l’automobile en ville ?

– Chaque année, on compte 1.2 millions de morts dans le monde à cause des accidents de la route.

– des parkings qui remplacent les espaces verts

-une pollution sonore intense

– une pollution atmosphérique responsable de la formation des îlots de chaleur.

Une ville sans voiture : une utopie ?

Malgré le développement des transports en commun, la voiture reste toujours autant utilisée. Néanmoins, certaines villes comme Paris, essaient d’améliorer les conditions de vie quotidienne. Elles mettent en place le métro, le Velov, les lignes de bus et de tramway. Des journées sans voiture sont organisées afin de sensibiliser les populations, de provoquer une prise de conscience chez certains automobilistes, de les inciter à adopter un comportement responsable …

Néanmoins, force est de constater que malgré l’essor des transports en communs, l’utilisation de la voiture individuelle demeure encore le mode de transport le plus usité.

 

Ines Pallot, Aurore Bouillot et Ludivine Cliozier, seconde 3

Cet article a été écrit dans le cadre des cours de géographie de M.L. Dumas et de l’EDD (A. L. Clément et E. Novales) en lien avec la Villa Gillet.

Micro climat urbain : en ville, comment adapter le bâti aux fortes températures?

Les fortes chaleurs sont en ville un problème de taille, c’est  pourquoi il est nécessaire d’adapter les bâtiments et les infrastructures urbaines à ces températures, en prenant certaines mesures.

Parmi les mesures envisageables pour réduire les températures en ville, on peut compter les mesures de végétalisation, les mesures liées aux infrastructures urbaines (architecture, aménagement du territoire), les mesures de gestion durable des eaux pluviales et de réduction de la chaleur anthropique.

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Le toit végétalisé du collège de Poisy (74)

Un établissement scolaire à énergie positive, engagé dans l’EDD

La végétalisation est plus efficace en pleine terre que sur les toits pour rafraîchir l’air ambiant. Les toits végétalisés ont une influence limitée sur le confort extérieur, mais permettent d’améliorer l’isolation. Dans tous les cas, la végétation doit être suffisamment arrosée pour rafraîchir efficacement l’air en été. Cependant, l’eau ruisselle tellement rapidement vers les émissaires artificiels (égouts…), à cause des sols imperméabilisés, que ce rafraîchissement est presque inefficace.

D’autre part, les infrastructures urbaines et leur agencement ont un impact important sur la chaleur. Par exemple, une rue étroite et encaissée empêche les vents de circuler, ce qui cause une stagnation des masses d’air. Pour réduire l’absorption de chaleur par les bâtiments durant la journée, il faudrait modifier leurs matériaux ou leurs revêtements. Le pouvoir d’absorption est mesuré par l’albédo. Plus il est proche de 0, plus le revêtement absorbe, et plus il est proche de 1, plus le revêtement réfléchit. Par exemple, la peinture blanche a un albédo de 0.5 à 0.9.

Le problème posé par l’adaptation du bâti est son coût: il faudrait par exemple mobiliser plusieurs centaines de milliards d’euros pour adapter la région Ile-de-France. D’autre part, un laps de temps important est nécessaire pour constater des évolutions et un impact visible.

Adrien Raymond, Edgar Sanson, Tristan Gueguen, seconde 3

Cet article a été écrit dans le cadre des cours de géographie de M.L. Dumas et de l’EDD (A. L. Clément et E. Novales) en lien avec la Villa Gillet.

Les forêts urbaines : une solution face aux îlots de chaleur urbains ?

Les forêts urbaines Une solution face aux îlots de chaleur urbains PHOTO

Pour contrer les îlots de chaleur urbains, les villes s’adaptent en développant des stratégies variées. Les forêts sont une de ces solutions… avec leurs avantages et leurs contraintes.

Les forêts urbaines apportent de nombreux bénéfices en termes de durabilité. Elles permettent de réguler le climat urbain et sont porteuses de biodiversité, mais elles constituent aussi des espaces de pratiques sociales et des ressources économiques. Plusieurs pistes permettent d’envisager une gestion durable des forêts urbaines.

De nombreuses villes européennes ont inclus des espaces forestiers dans leurs territoires. Des métropoles comme Vienne (Autriche) et Munich (Allemagne) possèdent ou louent des forêts pour y installer des captages assurant une eau de qualité.
Ces espaces verts disposent de nombreux équipements comme des lacs ou des zoos.

L’articulation ville / nature s’observe dans l’évolution des villes mais également dans la pratique urbaine renouvelée. Strasbourg et d’autres métropoles ont connu un fleurissement d’actions de « renaturation » notamment en centre urbain. Le fleurissement a beaucoup participé à la modification du paysage de la ville.

On parle également de l’ « ensauvagement » des rues : en effet, des jardins partagés se sont développés dans plusieurs quartiers. Des tentatives de compostage urbain ont suivi ces créations de jardins partagés. Ceux-ci deviennent des lieux où chacun apporte ses déchets organiques. Ces démarches ont pour objectif de verdir les villes. Cela entraîne un attachement au lieu par les habitants et revêt donc une dimension sentimentale.

De plus, les forêts périurbaines ont des effets bénéfiques sur la santé. En effet, on a pu remarquer que, lors des canicules (été 2003 par exemple), les personnes entourées de végétaux ont eu un risque réduit de subir les conséquences de ces grosses chaleurs. La végétation des villes atténue les îlots de chaleur urbains.
Les espaces verts sont des absorbeurs de chaleur mais également de pollution.

Donc le végétal est un facteur clé de la ville bioclimatique. Les forêts urbaines sont importantes car les arbres absorbent le C02 et poussent rapidement. Or, les villes sont plus chaudes que les campagnes.

Les forêts urbaines présentent plusieurs points positifs : elles permettent de créer des emplois pour l’entretien des forêts, d’améliorer les conditions de vie, de réduire la pollution de l’air et la pollution sonore, de réduire la température en absorbant la chaleur.

Mais elles ont aussi des points négatifs : elles réduisent la place dans la ville, ce qui empêche par exemple de construire de nouveaux logements.

Cet article a été écrit dans le cadre des cours de géographie de M.L. Dumas et de l’EDD

(A. L. Clément et E. Novales) en lien avec la Villa Gillet.