Une spirale d’herbes aromatiques

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Les éco-délégués volontaires du collège ont construit une spirale aromatique pour favoriser la biodiversité dans le parc de Mongré, en complément de l’hôtel à insectes dans l’oasis nature installé en 2012-13.

Historiquement …

Ce parterre surélevé en spirale fut inventé par les anglais pour créer des conditions nécessaires à l’introduction de plantes aromatiques dans leurs jardins et ainsi lutter contre le climat humide de l’île.

Quelques chiffres …

Un diamètre de 3m et une hauteur au centre de 80 cm environ, 2,5 t de pierres dorées, de la terre, du terreau et des plançons de fleurs et d’aromates.

Une spirale d’herbes

Une bonne situation …

Nous avons installé la spirale dans un endroit privilégié, le jardin potager. Nous avons laissé un espace suffisant pour circuler autour et nous avons veillé à la pente principale côté sud, ce qui crée différents microclimats de l’intérieur vers l’extérieur.

Une spirale d’herbes 1

Des plantes utiles …

Nous avons choisi des végétaux bien particuliers, soit par leurs qualités aromatiques soit par intérêt mellifère (nectar et pollen) pour coloniser la spirale. Mais où les planter ?
* en haut, la terre est plus sèche : lavande, hysope, sarriette, thym, romarin, fenouil… comme toutes les plantes méditerranéennes ;
* tout au long de la pente : pimprenelle, bourrache, millepertuis, origan, persil, oseille, angélique…
* au pied de la structure, la terre est humide et fraîche : aneth, basilic, ciboulette, menthe, mélisse…
Certaines plantes vivaces repousseront dans l’avenir, les autres, annuelles, devront être replantées.
Le mur en pierres devient un superbe biotope où de nombreux invertébrés (insectes, gastéropodes) et petits vertébrés tels que les lézards du parc de Mongré pourront s’installer comme à l’hôtel… à insectes !

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Un trois étoiles, autant pour la flore que pour la faune, qui ravira les sens de tous les jardiniers en herbe ou expérimentés !

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Brigitte Carpentier et Nathalie Chapel

Les éco-délégués du collège en stage !

La formation se déroula le jeudi 14 novembre 2013 au CDI, de 13h30 à 15h30 pour les 6ème /5ème et de 15h30 à 17h30 pour les 4ème /3ème.

À la fin de la formation, un goûter nous attendait. Il était constitué de cookies et de jus de fruits biologiques produits en France.

Nous nous sommes installés et les professeurs, Mmes Chapel, Carpentier et Lecocq nous ont expliqué le programme des deux heures que nous allions passer ensemble.

Puis, M. Vincent Claire, gestionnaire, nous a expliqué les éco-gestes mis en place au sein de l’établissement  mais aussi à Villefranche. Nous avons appris que Mongré était chauffé par l’incinérateur d’ordures ménagères de la ville. De plus, de nombreux travaux d’isolation ont été effectués au niveau des fenêtres, permettant ainsi de moins consommer.

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Ensuite, Aurélie, animatrice à la FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes Protection de la Nature), s’est brièvement présentée. Nous sommes allés tous ensemble à l’oasis-nature, située près des terrains de sport et nous avons observé ce qui s’y trouvait. L’oasis a été mise en place l’année dernière par les éco-délégués. Ils y ont installé des nichoirs, des tas de pierres et de branches pour les couleuvres et les hérissons ainsi qu’un hôtel à insectes. Les professeurs nous ont expliqué qu’une spirale aromatique allait être installée dans l’Oasis dès 2014 ainsi que deux ruches dans les prochaines années.

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A notre retour au CDI, Aurélie nous a transmis de nombreuses connaissances sur les abeilles et sur leur rôle primordial dans la pollinisation. En effet, 80% des plantes à fleurs sauvages et 70 % des plantes à fleurs cultivées dépendent des pollinisateurs pour se reproduire. Les abeilles, papillons, coléoptères, guêpes, mouches, oiseaux, chauves-souris etc. sont des pollinisateurs. Ces animaux sont attirés par la couleur, l’odeur, le nectar des plantes. Cela dit, les reines de la pollinisation ce sont les abeilles ! Il existe 1000 espèces d’abeilles sauvages en France, 2500 en Europe et 20000 dans le monde. L’abeille domestique n’en est qu’une seule espèce parmi toutes les autres ! L’abeille sauvage est solitaire, elle fait son nid dans la terre ou divers trous et ne produit pas de miel à la différence de l’abeille domestique qui elle, vit en colonie.

Nous nous sommes interrogés sur les causes de leur disparition qui sont nombreuses : elles souffrent de la monoculture, des fauches précoces, de l’artificialisation des sols, des pesticides et de certaines espèces invasives etc.

Enfin, nous avons réfléchi au moyen de les protéger et nous sommes contents, nous autres, éco-délégués à Mongré, de pouvoir contribuer un peu à leur survie grâce à notre actuel oasis-nature et à notre future spirale aromatique.

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Nous avons passé un moment très agréable et instructif.

 

Lucie Decailloz & Kelly Yambogaza

Éco-déléguées de 4ème3

Conférence sur la biodiversité

« Est-ce que vous connaissez réellement la définition de la biodiversité ? »
Voici la première question que nous a posée Gilles Pipien, inspecteur général au ministère de l’Ecologie et du Développement durable et représentant de l’association d’Hubert Reeves « Humanité et biodiversité ».

Le 15 avril 2013, Gilles Pipien nous a fait l’honneur d’inaugurer notre oasis-nature et, à  l’issue de cette inauguration, il nous a expliqué, lors d’une conférence de deux heures, l’origine et  la finalité de cette association. Il a également  insisté sur notre propre capacité d’action en faveur de la biodiversité,  à notre échelle et au sein de notre environnement quotidien.

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La biodiversité, pour faire simple, qu’est-ce que c’est ?

D’abord, c’est un terme global qui a mis 5 ans  avant d’être défini et redéfini de la meilleure façon car on a longtemps pensé que l’ensemble des êtres vivants formait un ensemble stable et que tout changement était imputable à l’homme. Or, le vivant évolue continuellement.

Ce concept désigne alors l’ensemble de la diversité des êtres qui  vivent dans un milieu naturel, l’homme y compris, ainsi que  leurs interrelations.  La biodiversité est une entité évolutive qui régule les processus nécessaires à la vie, elle conditionne la perpétuation et l’adaptation du vivant. Elle est aussi fonctionnelle  car elle régule les processus nécessaires à la vie (les cycles de l’eau et des éléments chimiques, le climat, le renouvellement des sols etc.). Ainsi, au cours de sa vie, un même individu peut jouer des rôles différents dans son écosystème. Nous savions que la biodiversité nous rendait bien des services, que ce soit pour notre alimentation ou notre santé, mais nous avons appris que nous pouvions faire une estimation économique des services rendus par les écosystèmes en tenant compte, par exemple de la régulation climatique, de la composition atmosphérique, de la fourniture et de la régulation de l’eau, de la pollinisation etc.

La biodiversité menacée

La biodiversité est en crise depuis un certain nombre d’années et cela est dû à un certain nombre de facteurs comme : la destruction des habitats (urbanisation, déforestation), la segmentation des habitats (infrastructures linéaires), l’agriculture intensive (uniformisation, pesticides), la chasse et la surexploitation (surpêche …), les espèces invasives, les perturbations (tourisme, bruit, lumière …), la modification ou cessation de pratiques humaines. Certaines mesures ont été prises afin de lutter contre l’extinction des espèces. En France, par exemple, 9 parcs nationaux, 150 réserves naturelles ont été crées mais cela reste insuffisant car moins de 2% du territoire national est protégé. Aussi certaines espèces encore très présentes il y a quelques années, comme la perdrix grise, l’hirondelle ou le moineau sont en train de disparaitre.

conférence sur la biodiversité (1)

Quel est l’intérêt des oasis-nature ?

Tout d’abord, Gilles Pipien nous a expliqué ce qu’est une oasis-nature. C’est un lieu délimité dont l’homme n’a pas le contrôle et dans lequel  la nature « reprend ses droits ». À l’intérieur vont cohabiter différentes espèces.  Cela a différents buts, plus ou moins directs : le premier, le plus important, est de recréer des liens entre la nature et l’homme ; ensuite, ces espaces ont pour but de promouvoir la biodiversité : de plus, c’est aussi  un cadre de vie agréable.  Ces oasis peuvent être implantées partout : au sein d’une  entreprise, un Collège/Lycée, ou même, dans son propre jardin. Par exemple, le Siège Social de Norauto dans le Nord a mis en place une oasis et nous pouvons en trouver une également dans le parc de la Villette à Paris. Ce qu’il faut savoir, c’est que, depuis deux ans, plus de 265 oasis-nature  ont été aménagées sur plus de 1424 hectares protégés dans toute la France.

Ce qu’il faut retenir de cela, c’est que la biodiversité assure la vie prochaine de l’humanité ; sa préservation et la garantie de la capacité d’évolution future des espèces dépendent de nous. C’est un enjeu qui  revêt une dimension  politique, économique et culturelle.

Nathan Touchard

La démarche de Mongré en faveur de la biodiversité soutenue par toute la presse locale

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Article publié dans le journal régional  le Progrès  le 15/04/13

Patriote Oasis

Article publié dans le journal régional  le Patriote beaujolais  le 25/04/13

 

article Echo Beaujolais

Article publié par le magazine régional l’Écho beaujolais, n°220 de mai 2013

 

L’inauguration de l’oasis-nature

La biodiversité à l’honneur du 15 au 19 avril 2013

Gilles Pipien, inspecteur général au ministère de l’Ecologie et du Développement Durable et membre actif de l’association « Humanité et Biodiversité », a inauguré le 15 avril l’oasis- nature et les expositions du CDI. Célène Maquart, chargée de mission des lycées éco-responsables auprès de la Région, nous a également fait l’honneur de sa présence.

Après un repas biologique ou « local » servi à la cantine, nous avons procédé à la visite de l’oasis-nature dans le parc et des expositions sur la biodiversité, les abeilles et l’eau au CDI. Ensuite, les éco-délégués du lycée ont pu suivre la conférence de Gilles Pipien sur la biodiversité.

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De nombreuses classes ont également visité ces expositions durant toute la semaine, accompagnées de leurs professeurs.

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Si vous aussi, vous souhaitez créer une oasis-nature dans votre jardin ou sur votre balcon, rendez-vous sur le site d’Humanité et biodiversité : http://www.humanite-biodiversite.fr/

C.L.H

Une Oasis-nature en construction

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Les éco-délégués , tous les vendredis à midi, ont mesuré, scié, cloué, vissé des morceaux de bois afin de réaliser des nichoirs et un hôtel à insectes.

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Ils ont utilisé des chutes, gentiment données par Jérôme Sillans (directeur de la scierie Rossi dans l’Ain) car « rien ne se perd, tout se transforme »,  et quand on est éco-citoyen, on essaye d’être cohérent et de s’inscrire dans une démarche globale. Ainsi, c’est chouette de penser que de vieux bouts de bois, destinés au feu, auront une seconde vie et serviront de maisons pour les oiseaux !

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La barrière qui sert à délimiter notre Oasis-nature a été, elle aussi, construite avec des branches récupérées à la suite d’un élagage par Pierre-Jean Poncet, paysagiste. Elle est composée de bois morts mais aussi de jeunes pousses de saules.

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Reste donc à accrocher les nichoirs dans les arbres. En règle générale, ils sont placés à l’automne afin que les oiseaux les utilisent comme gîtes durant l’hiver mais en mars ou en avril, il n’est pas trop tard. La pose se fait entre 1,50m et 6m de hauteur et il faut diriger, chaque fois que cela sera possible, l’ouverture vers le sud ou le sud-est. Celle-ci ne doit pas être exposée aux vents dominants et elle doit pencher légèrement vers le bas afin d’éviter que la pluie y pénètre.
Dans tous les cas, les nichoirs ne devront pas être exposés toute la journée au grand soleil ou à l’ombre permanente.

Il nous faut également garnir notre hôtel à insectes.

Mais quels matériaux utiliser et pour quels insectes ?

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Comme nous avons suivi une conférence de la FRAPNA et avons bénéficié des conseils d’Aurélie, notre animatrice, nous savons que:

  • la paille pourrait accueillir les jolies chrysopes, dont les larves se nourrissent de bien des parasites : pucerons, cochenilles farineuse, aleurodes (ou mouches blanches), thrips ou œufs d’acariens ;
  • des pots de fleurs retournés et remplis de foin pourraient attirer les perce-oreilles qui aiment les nuisibles comme les pucerons ;
  • des bûches percées deviendront un abri très apprécié de nombreux pollinisateurs bien utiles comme les abeilles et guêpes solitaires, dont les larves se nourrissent de pucerons ;
  • quelques fagots de tiges à moelle, comme le rosier ou le sureau, offriront des abris idéaux pour les syrphes et autres hyménoptères ;
  • des planchettes rapprochées seront bénéfiques pour les coccinelles qui viendront y passer l’hiver. Leurs larves consomment énormément de pucerons ;
  • des briques  et des tiges de bambous serviront d’abri aux osmies, des abeilles solitaires qui pollinisent les premières fleurs des arbres fruitiers, dès le mois de mars.

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Demain, 05 avril, la météo annonce de la pluie mais qu’importe ! Nous nous retrouverons dans le parc afin d’avancer dans la réalisation de notre Oasis. Le temps presse…son inauguration « officielle » est prévue le 15 avril.

C.L

Pourquoi des « oasis-nature » ?

Pourquoi des « oasis nature »

Gilles Pipien, ingénieur au ministère de l’Ecologie et du Développement Durable et membre actif de l’association « Humanité et Biodiversité » d’Hubert Reeves nous éclaire sur la finalité des « oasis-nature ».

Gilles Pipien travaille au ministère de l’Ecologie et du Développement Durable. Son parcours de haut fonctionnaire l’a amené en responsabilité dans diverses grandes agglomérations françaises, dont Lyon de 1987 à 1992. Il s’est davantage engagé en faveur de l’environnement lorsqu’il a pris la responsabilité de la direction régionale de l’environnement pour la région Provence -Alpes -Côte d’Azur, avant celle du cabinet de la ministre de l’Écologie et du Développement Durable, Roselyne Bachelot, à partir de mai 2002. Il a plus récemment élargi son expérience comme conseiller environnement de la Banque Mondiale en Méditerranée, pilotant le tout récent rapport international « vers une croissance verte en Méditerranée ».
Dès 2004, Hubert Reeves l’accueille au sein de l’association Ligue ROC, qu’avait créée dans les années 1970, Théodore Monod, contre les abus de la chasse. Hubert Reeves souhaite faire évoluer cette association dans un éco-humanisme à la rencontre du vivant, de la biodiversité. Dès lors, un groupe de réflexion est mis en place pour repenser notre relation au patrimoine naturel, à la biodiversité. Ces différents membres, de diverses origines, écologues, juristes, économistes, ingénieurs, philosophes… considèrent qu’il ne faut pas aborder la nature comme un objet à mettre sous cloche, pour la contemplation des humains. Les hommes font partie du vivant. Le vivant est une continuelle dynamique. La biodiversité est une qualité des innombrables inter-relations entre cellules, individus, milieux, etc. Préserver le vivant, c’est donc préserver cette dynamique. Et le vivant est partout, pas uniquement dans tel beau paysage ou dans tel bel oiseau.
La Ligue ROC produira ainsi successivement deux manifestes pour la biodiversité, dont le second s’intitule « Humanité et Biodiversité » et explore plus précisément des champs reliant notre société à la biodiversité : entreprises et biodiversité, foncier et biodiversité, santé et biodiversité… Ces réflexions influenceront fortement les débats puis les conclusions du Grenelle de l’environnement, en particulier le grand projet de « Trame verte et bleue ».

« La Trame verte et bleue » est un outil d’aménagement du territoire qui vise à (re)constituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du territoire national, pour permettre aux espèces animales et végétales de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer… En d’autres termes, d’assurer leur survie, et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services.
L’humanité a besoin d’un vivant sain en pleine dynamique. Il nous faut aider aux capacités d’évolution de la biodiversité, et ceci s’appuie sur deux choses importantes : les continuités écologiques (afin de permettre justement les relations entre espèces sur le territoire), l’hétérogénéité des paysages, des milieux.

Dès lors, chacun peut agir à son niveau pour la biodiversité : c’est d’ailleurs l’enjeu et la philosophie des « oasis-nature ».

Une Oasis Nature est un lieu de vie et de paix où l’homme est en harmonie avec un environnement riche.
Une Oasis Nature c’est un jardin, c’est un parc, mais pourquoi pas une terrasse, où la nature est respectée et peut se développer.
C’est un espace non chassé où l’on favorise la faune et la flore. Et la nature, ingénieuse, vous étonnera : quelques mètres carrés suffisent à l’apparition d’une flore et d’une faune riches et diversifiées !

Dans un petit coin de notre Terre, en évitant les actions chimiques perturbantes, en accompagnant le vivant, on peut aider à créer des bases de reconquête d’où bactéries, insectes, plantes… vont pouvoir essaimer alentour, et nous faire profiter de leurs multiples services écologiques. Car la nature est bonne fille, la vie nous donnant en sus de l’eau, de l’air, de la nourriture, de la beauté, des moyens de lutte contre les maladies, …
Que « l’oasis-nature » soit petite (avec quelques bacs sur un balcon) ou très grande (comme une grande ferme de 200 hectares), elle va jouer son rôle de germe de vivant.
Alors, beaucoup d’ « oasis nature », c’est un grand espoir pour le vivant, donc pour nous.
Aujourd’hui, notre association est allée au bout de sa logique et porte fièrement son nouveau nom « Humanité et Biodiversité ».
Pour en savoir plus: http://humanite-biodiversite.fr/qu-est-ce-que-les-oasis-nature

A noter que Gilles Pipien nous fera l’honneur de sa visite le lundi 15 avril, à l’occasion de l’exposition organisée au CDI, toute cette semaine, sur les thèmes de la biodiversité et des abeilles.

Charte des Oasis-nature

Mon Oasis-nature est un espace propice à la préservation de la biodiversité et qui concourt à recréer des liens entre humanité et nature.

Spontanéité : Je laisse la nature trouver sa place dans cette oasis où l’on ne chasse pas

Naturel : Mon Oasis-nature est un espace sans produits chimiques, où je privilégie des techniques de jardinage doux

Diversité : Je mets en place des lieux d’accueil diversifiés favorables au développement de la faune et de la flore

Sélectivité
: Je préfère les plantes locales, pour les espèces décoratives comme pour les variétés potagères ou fruitières, j’évite les espèces invasives

Sobriété : Je limite l’éclairage nocturne et modère ma consommation d’eau

Solidarité : Mon Oasis-nature est une contribution, modeste mais indispensable, au bien-être et à la santé de tous, et je m’engage à en parler autour de moi

Réflexion sur la mise en place d’une « Oasis-nature » à Mongré lors de la formation des éco-délégués

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Pour la première fois des délégués de CM1 et CM2 étaient présents avec notre groupe  le mardi 13 novembre, bienvenue aux primaires !

Dans un premier temps, Vincent Claire – gestionnaire de Mongré- nous a expliqué pour quelles raisons notre établissement était depuis quelques années éco responsable : en effet, à Mongré le papier jeté est recyclé, celui utilisé pour les photocopies provient en partie de pâte à papier recyclé, plusieurs salles ont été rénovées (plafonds refaits et rabaissés, éclairage basse consommation, doubles vitrages, chaises changées pour faire moins de bruit…..), la cantine propose des légumes bio, du pain bio également, le chauffage est produit par la récupération de la chaleur de l’incinérateur…

Dans un deuxième temps, Aurélie, de la FRAPNA (organisme de protection de la nature) nous a présenté l’ »Oasis-nature » grâce à de nombreuses photos, en lien avec l’association Humanisme et biodiversité dont voici le site : Humanite-Biodiversite.fr, que vous pouvez consulter pour en découvrir davantage !

Une « Oasis-nature » est un lieu où l’homme laisse la nature s’installer. Ce projet : créer une « Oasis nature » dans le parc, est celui de Mongré et des éco-délégués pour cette année 2012-2013.

Après avoir pris connaissance du sens du mot biodiversité, elle nous a parlé des foyers pour les oiseaux et les insectes. En effet, les activités humaines rendent de plus en plus rares les sites où les oiseaux et invertébrés peuvent se reproduire (vieux arbres, cavités…) pour maintenir la chaîne alimentaire. Elle nous a montré ensuite les hôtels à insectes contenant de la paille, des briques, des tiges, des petits morceaux de bois… que nous pourrions fabriquer avec différents matériaux naturels ou de récupération.

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Puis elle termina avec la notion de friche : zone laissée sans culture ni pesticide où l’herbe ne sera coupée qu’une fois par an.

La formation s’est conclue avec un goûter (gâteaux, chocolat et jus de fruits) issu du commerce équitable.

Lucie Decailloz et Léa Debize