MPB, une entreprise qui recycle

Le 23 Novembre 2009, notre classe de seconde 2 accompagnée de M. Mergoux, Mmes. Blanc et Lecocq  a visité l’entreprise MPB (Matières Plastiques de Bourgogne) qui est une usine de recyclage du plastique opaque. Cette sortie à La Loyère  a été effectuée dans le cadre de l’ECJS, dont le thème de travail cette année pour notre classe est le recyclage. Pour visiter l’entreprise, la classe a été divisée en deux groupes. Pendant que le premier écoutait Mme Blond, attachée de direction, nous parler, dans une salle de conférence de l’historique de l’entreprise et du processus de recyclage, le second visitait l’usine avec le responsable de production, Monsieur Verrien.

L’entreprise se situe près de Châlons-sur-Saône,  mais son siège est à Milan. Il y a en tout huit usines de fabrication de tubes en Europe mais MPB est la seule qui s’occupe du recyclage. Le site de La Loyère a été crée en 1998, emploie 33 personnes et a réalisé en 2008 un chiffre d’affaire de 13 millions d’euros. L’usine reste ouverte en continu et traite environ 20 000 tonnes de plastique par an.

L’entreprise essaye d’être cohérente dans son fonctionnement même avec une démarche écologique globale puisque le traitement des eaux usagées se fait en circuit fermé (station d’épuration interne).

Lorsque l’usine reçoit des balles de bouteilles de plastique opaque (bidons de lessive, bouteilles de lait etc.), chacune est étiquetée.

Une balle de déchets pèse environ 400 kilogrammes. 100 camions (contenant chacun 60 à 80 balles de déchets) passent chaque mois à l’usine.

Les déchets sont analysés : il faut vérifier qu’il n’y ait que du plastique. Ensuite les lots sont défaits et les déchets sont broyés pour être réduits en flocons.

Ces derniers passent ensuite dans des bacs de lavage : le polyéthylène, qui est gardé, est séparé du reste. Un deuxième lavage est effectué avant de chauffer les flocons. On obtient alors une « pâte de chewing-gum » grise que l’on transforme ensuite en granules après avoir mis la pâte en spaghettis. La qualité des granules est ensuite vérifiée en laboratoire.

Le plastique recyclé sert à faire des tubes de canalisations, des gaines de passage et des bacs de collecte.

Cette visite a été très intéressante pour notre classe, car nous avons pu voir tout le travail que représente le recyclage, sous nos yeux et non par des photos ou des articles sur Internet. De plus, cela a pu aider certains groupes de notre classe qui travaillent sur le recyclage du plastique.

Merci à toute l’équipe de MPB pour leur accueil.

Laura Leroux (2de2)

Ce travail s’insère dans un vaste projet interdisciplinaire (ECJS, Français, Arts plastiques et Documentation) sur le recyclage

Les boîtes à papier

C’est en 2002 que Mongré a commencé, à l’initiative de deux professeurs (J.M. Chapel et B. Carpentier) et du gestionnaire (V. Claire) à recycler son papier.

Il faut dire qu’un établissement scolaire de 1800 élèves est un gros consommateur de feuilles blanches : 2200 ramettes d’A4 et 50 d’A3, soit 5,7 tonnes sont englouties chaque année. Ces chiffres font frémir, d’autant que pour fabriquer une tonne de papier, il faut 19 arbres adultes entiers. On peut donc en conclure que Mongré contribue à la destruction de 109 arbres par an.

Toutefois, sur ces 5,7 tonnes de papier usagées, 830 kg ont pu être recyclés.

Ce n’est pas beaucoup mais chaque geste compte !

On sait en effet que ce recyclage permet bien sûr de préserver les forêts, mais aussi les espèces dont la survie en dépend. En même temps, il s’agit de prévenir l’érosion des sols. De plus, la fabrication de papier à partir de fibres recyclées est moins polluante (air, eau) qu’à partir de fibres vierges. Elle est également moins consommatrice d’énergie (jusqu’à -74%) et d’eau (-58 %).

La question s’est alors posée : comment pourrions-nous faire plus ?

  • En essayant de consommer moins de papier. Un comité « Trop de papier« , composé d’enseignants et de personnel administratif s’est constitué afin de réfléchir à une limitation de l’usage du papier dans la communication interne. Un logiciel de gestion électronique des données est en cours d’installation en vue de réduire les impressions et photocopies de documents d’archives. Dans la même optique, les premiers relevés de notes numériques devraient bientôt voir le jour. Les éco-délégués, de leur côté,  ont également placardé dans leurs classes et couloirs des affiches de la Région Rhône-Alpes visant à inciter élèves et enseignants à utiliser du brouillon, à photocopier en mode recto/verso et à réfléchir avant de cliquer sur « imprimer ».
  • En n’utilisant que du papier recyclé. Franck Segretain, assistant de gestion, est en train de faire une étude comparative sur ce point.
  • En incitant d’avantage élèves et enseignants à recycler leurs feuilles usagées. Des boîtes en bois ont donc été achetées, décorées par les éco-délégués et exposées au CDI.

Certaines classes, comme celle de Françoise Chuzel en moyenne section de maternelle, sont venues les admirer. Les enfants se demandaient : « A quoi vont servir ces boîtes ? »

« A mettre des doudous ? », «des bonbons ?», « c’est pour faire beau ?». Oui, c’est pour attirer le regard et inciter les élèves à déposer leurs vieux papiers dans ces boîtes et non dans des poubelles traditionnelles car avec des feuilles usagées, on peut fabriquer du beau papier tout neuf !

Il faut se mobiliser car l’utilisation abusive de papier est une des causes majeures de la déforestation : il disparaît l’équivalent d’un terrain de foot de forêt tropicale toutes les 7 secondes.

Un concours de la plus belle boîte a été organisé et les artistes militants ont été récompensés en recevant des cadeaux : des horloges à eau pour les collégiens et des chargeurs de portables à manivelle pour les lycéens.

 

Remise des prix au CDI en présence des éco délégués

 

Premier prix : 5ème1 Marion Giraud - Deuxième prix : 5ème8 Perrine Raymond Troisième prix ex æquo : 1èreS1 Kim Yonjae et 2nde5 Emilie Papin

 

A présent, chaque boîte a retrouvé sa classe et nous espérons que l’année prochaine, les chiffres nous indiqueront une augmentation de la quantité de papier recyclé !

Cécile Lecocq-Hubert