Un séjour en Belgigue écolo et social

Que s’est-il passé du 31 mars au 6 avril pour que nous en gardions un aussi bon souvenir ?

Nous sommes partis avec d’autres lycéens éco-délégués en Belgique, plus précisément à Roeselare, dans le cadre du projet triennal Erasmus +, Acte 3. Après avoir reçu les Allemands il y a deux ans, être allés à Berlin l’an dernier, nous voici en route pour le plat pays, accompagnés de nos professeures, Mme Dumas et Mme Texeira. Il s’agissait d’échanger sur nos pratiques avec les lycéens de Broederschool et ainsi, de participer, à notre échelle, à la défense de la cause environnementale, cause qui nous concerne tous.

Le choix de la Belgique est judicieux, car Les Belges se soucient réellement de l’avenir de la planète. Que ce soit les plus jeunes pour aller à l’école, ou les adultes au travail, nombreux sont ceux qui se déplacent à vélo. Nous avons donc suivi leur exemple pour la plupart de nos sorties en utilisant ce moyen de transport très agréable pour rencontrer des gens et profiter du paysage ! Nous avons même fait du tandem; la plupart d’entre nous n’en avait jamais fait, ce qui provoqua de mémorables fous-rires !

Tandem

Notre séjour a débuté par un petit déjeuner « speed-dating », en petits groupes, pour faire connaissance. Puis, nous étions invités à la superbe mairie de Roeselare pour un accueil plus officiel.

Le lendemain, nous avons visité une entreprise de gestion et de revalorisation des déchets afin d’en comprendre le processus.

Site

Puis nous sommes allés en train au port d’Ostende et de là, à la plage, afin de ramasser les déchets et de les trier par catégorie. Nous avons beaucoup apprécié ce moment : le paysage apaisant et le sentiment d’être utile, même à petite échelle.

ostende 2

tri déchets

Le soir, de retour à l’école, nous avons cuisiné des recettes vegan ; ce qui nous a permis de réfléchir à notre alimentation quotidienne.


Le troisième jour, nous avons tourné des clips de sensibilisation aux sujets environnementaux, comme par exemple, l’intérêt d’utiliser des éoliennes, avant de déguster des frites et fricadelles, et de faire des jeux sportifs tous ensemble.

Moulin à vent

Le 4 avril fut une très belle journée : nous avons pris le bus puis navigué sur des bateaux à moteur pour rejoindre le propriétaire d’une maison basse –consommation, donc chauffée avec des énergies renouvelables.

bateaux 2

Avec une facture de 17 euros seulement, il nous a expliqué qu’il parvenait à se chauffer, grâce notamment aux panneaux solaires qu’il a installés sur le toit. Après un déjeuner zéro-déchet, nous avons visité un moulin à vent actif et apprécié les beaux paysages …

maison 2

Le dernier jour, nous sommes restés à l’école avec nos correspondants belges et allemands à pratiquer des activités sportives. L’après-midi a été consacré, par groupes, à la préparation de la soirée d’adieu, écolo et chaleureuse.

Erasmus 4

Voilà, nous arrivons au bout de ce voyage que nous ne sommes pas prêts d’oublier les uns et les autres; d’un point de vue intellectuel, mais aussi culturel et social. Nous avons pu échanger avec les correspondants, leurs familles qui nous ont « chouchoutés », et les professeurs sur nos préoccupations pour les questions environnementales, mais aussi sur nos cultures et traditions respectives. Nous avons aussi pu pratiquer l’anglais et l’allemand à l’école et durant les sorties. Tout cela dans une très bonne ambiance qui nous a permis de nouer des amitiés durables et d’en garder de magnifiques souvenirs.

Nous remercions tous les professeurs pour l’organisation de cet échange et l’Europe pour l’avoir financé !

Lisa Sangouard (1ES1) et Juliette Vandecasteele (1S1), éco-déléguées du lycée.

Cet article a été écrit dans le cadre du projet Erasmus +, encadré par Mme Dumas et Mme Texeira, professeures d’histoire-géographie.

Les agrocarburants, la solution contre la pollution ?

Nous ne les connaissions pas il y a une dizaine d’années, mais les agrocarburants utilisent aujourd’hui plus de 9 millions de tonnes d’huile végétale et sont la cause de problèmes mondiaux, bien qu’ils aient été présentés comme une alternative merveilleuse à leur début.

Apparus à la fin des années 70, les agrocarburants, ou biocarburants, ont d’abord été utilisés par les pays industrialisés voulant diminuer leur consommation d’hydrocarbure à cause de la nécessité de limiter les émissions de G.A.S. (gaz à effet de serre) et l’épuisement des ressources pétrolières mondiales. Ces carburants étaient dits « propres » car ils absorbent le gaz carbonique et qu’ils sont produits à partir d’éléments naturels (colza, maïs, canne à sucre ou encore palmier), mais ils ont causé des problèmes mondiaux, provoquant la baisse de leur consommation depuis quelques années.

10 Photo 1 bio carburant

Qu’est-ce qu’un agrocarburant ?

Les agrocarburants peuvent être utilisés purs ou mélangés. Lorsqu’ils sont purs, ils ne sont produits qu’à base d’éléments d’origine naturelle, et plus particulièrement de plantes sucrières (canne à sucre, pomme de terre ou encore maïs) ajoutées à des matières cellulosiques. Ce mélange devient, après fermentation, de l’éthanol. On évite donc l’utilisation d’énergies fossiles. Mélangés, les agrocarburants sont constitués d’huile de plantes transformées chimiquement avec des alcools. La production de biocarburants, en hausse depuis 2003-2004, doit améliorer plusieurs points : environnemental, dans le but de réduire la pollution et les émissions de gaz à effet de serre ; énergétique, en baissant la dépendance énergétique par rapport aux énergies fossiles, notamment le pétrole; et agricole, en créant des emplois et en développant le milieu de l’agriculture. Les premiers producteurs mondiaux d’éthanol sont les Etats-Unis, le Brésil et l’Europe et les producteurs les plus importants de biocarburants sont l’Allemagne et la France (en 2007).

Quels sont leurs avantages ?

Si les agrocarburants ont été adoptés dans tant de grands pays tels que l’Allemagne ou la France, c’est grâce à toutes leurs propriétés bienfaisantes visant à améliorer tous les points sociétaux vus plus tôt. Le premier bienfait concerne l’aspect environnemental, en visant la réduction des gaz à effet de serre qui sont une des causes principales du réchauffement climatique.

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On peut incorporer 2% de biocarburants dans les carburants fossiles destinés au transport (d’après la directive européenne mise en place en 2005), puis 5,75% (en 2010). La France, elle, fixe 7% la même année. De plus, l’utilisation de produits d’origine naturelle dans les agrocarburants est fortement bénéfique à cette amélioration environnementale, car l’utilisation des éthanols de canne à sucre et de betterave ont fait baisser de 60% l’utilisation générale de gaz à effet de serre. La baisse de production de GES se fait également grâce à la limitation de la dépendance énergétique de ceux-ci en les remplaçant par les biocarburants, méthode reliant l’aspect environnemental à l’aspect énergétique. Le troisième et dernier point que l’utilisation de biocarburants a pu améliorer, est l’agriculture : les agro carburants ont en effet permis à la production mondiale agricole de plantes servant à produire ces derniers d’augmenter considérablement (15% par an depuis 2002.)

Quels sont leurs défauts ?

Malgré tous leurs côtés positifs, les agrocarburants ont vu leur utilisation baisser à l’échelle mondiale depuis plusieurs année car leur production est bien plus chère que celle des carburants fossiles. Pour résoudre ce problème, la France a pu accorder une aide fiscale, mais ce n’est pas le cas de tous les pays consommateurs de biocarburants. De plus, l’incorporation d’agrocarburants dans les carburants fossiles a été rendue obligatoire (malgré ses aspects négatifs) depuis le 1er janvier 2005, obligeant les distributeurs ne respectant pas ces obligations à payer la TGAP (Taxe Générale sur les Activités Polluantes). Le dernier aspect négatif des biocarburants, et l’un des plus graves, est le fait que ceux-ci représentent une des principales causes de la déforestation et de l’accaparement des terres de production, pour la plantation de palmiers à huile.

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Les biocarburants ont donc été très vite adoptés grâce à leurs effets bénéfiques pour la planète, et se sont encore plus vite développés vers les années 2000-2007, mais on a fini par se rendre compte de leurs aspects néfastes sur le long terme, qui ont causé une baisse rapide et radicale dans certains pays de leur utilisation.
Qu’allons-nous faire alors pour lutter contre les GES sans user de biocarburants, ou en limitant notre utilisation de ceux-ci ? Pouvons-nous les améliorer pour ne garder que leurs bienfaits? Et par quel nouveau moyen sans effets néfastes pouvons-nous améliorer l’état de notre planète ? Ce sont les questions que nous nous posons tous, mais qui resteront en suspend jusqu’à ce qu’une solution s’offre à nous.

Mona Schiumerini et Naomie Razanoa

Cet article a été écrit dans le cadre du projet des 2nde 1 « Nourrir l’humanité » lors des cours d’EMC de N. Mergoux en collaboration avec AL Clément, professeure documentaliste.

Quel avenir pour les capsules de café ? De la fabrication au recyclage…

Saviez-vous que votre petit plaisir du matin est à l’origine de nombreux problèmes environnementaux ? Depuis plusieurs années, son emballage en aluminium fait scandale en raison de son impact sur notre société.

La question du gaspillage des matières premières et de leur recyclage se développe au fil des années, au fur et à mesure que la consommation de dosettes de café évolue (4.9 milliards d’unités vendues en 2009, d’après le magazine terra eco). Une réelle prise de conscience doit être mise en place chez les entreprises et les consommateurs, afin d’apporter des solutions à ce problème.

QUID DE LA MATIERE PREMIERE ?

En ce qui concerne l’emballage, la majorité des marques internationales comme Nespresso et Nestlé utilisent de l’aluminium, ce qu’ils justifient par la conservation des arômes de leur café, de sa protection contre la lumière et l’oxygène. Cette forme de conservation compressée en une petite capsule promet un meilleur goût et une facilité d’usage, ce qui fait donc son succès. Par ailleurs, les capsules à usage unique, entraînent un suremballage, donc une extraction excessive de la matière première : la bauxite. Celle-ci mène à la déforestation en zone tropicale où se trouvent ces gisements.

Cependant, certaines marques comme Casino ont fait une entrée fracassante sur le marché puisque leur café est moins cher et se trouve dans un emballage biodégradable en amidon de maïs. Ce qui nous conduit vers la question du recyclage.

ALORS, OU SE POSITIONNE LE RECYCLAGE ?

En France, les capsules de café en aluminium sont mal et peu recyclées. En effet, à cause de leur petite taille, elles passent à travers les tapis de tri. Elles représentent un des plus gros fléaux du recyclage, selon Flore Berlingen, directrice de l’association ZéroWasteFrance. En 2016, à peine 350 tonnes de ces capsules ont été recyclées. Or, le recyclage permettrait d’économiser pour chaque tonnage, 95% de l’énergie nécessaire à sa fabrication, mais également de réduire de 6,89 tonnes les rejets de CO2.

Cependant, une progression est observée, puisque certains centres de tri ont été équipés de machines à courant de Foucault, permettant de séparer les emballages métalliques non ferreux des autres déchets. Selon Alternatives Economiques, « Les centres pourvus en machine à courant de Foucault voient leur tonnage d’aluminium trié augmenter de moitié en moyenne ». Cette première solution est donc efficace. De plus, elle est complétée de la pyrolyse, qui permet de brûler les vernis, plastiques ou papiers tout en préservant l’aluminium, ce qui permet de le réutiliser par la suite. Par exemple, il peut être fondu afin d’être utilisé pour la fabrication de moteurs de voitures ou bien pour des nouvelles capsules.

D’après le directeur général de Nespresso, « On ne peut rien faire seuls, il faut créer un mouvement. » En effet, les capsules peuvent être traitées seulement si le consommateur trie; c’est pourquoi 5 550 points de collectes ont été mis en place depuis 2019. Chez Nespresso, 20% des clients participent à cette action. La marque dit que ce recyclage constitue un coût supplémentaire, « mais ça vaut le coup ! », étant donné que les capsules sont recyclables à l’infini.

En attendant, le recyclage est plus avancé à l’étranger, comme par exemple en Suisse, où 60% des dosettes sont récupérées via 2000 points de collectes, toujours mis en place par Nespresso. Mais aussi en Allemagne, où 76% des déchets ménagers en aluminium sont recyclés.

QUELS ENGAGEMENTS FACE A LA SITUATION ?

Certains groupes industriels comme Nespresso ont créé un fond de dotation, permettant d’apporter un soutien aux centres de tri à hauteur de 300 euros, qui permet de compléter les contributions obligatoires versées habituellement. De plus, d’autres industriels ont choisi de créer en 2009 le Club de l’Emballage Léger en Aluminium et en Acier (Celaa). Il aide les centres de tri à s’équiper de la machine à courant Foucault, évoquée ci-dessus.

Pour éviter de passer par ces moyens-là, des associations rentrent également en jeu, en travaillant sur une réduction des déchets, mais également en faisant de la prévention , afin de consommer tout simplement moins.

En effet, aujourd’hui les capsules de café ont un impact majeur sur notre environnement. Cependant, plusieurs solutions sont envisagées et des engagements ont été pris, à la fois par les professionnels et les particuliers.
Enfin, nous avons pu voir qu’aujourd’hui les capsules de café représentaient l’un des plus gros marchés internationaux et donc font partie des problèmes environnementaux les plus importants. C’est la raison pour laquelle la question de la matière première, du recyclage et de l’engagement, doivent nous faire réellement prendre conscience des risques pour notre planète. En effet chacun de nous peut faire un geste, a son échelle et le transmettre à son tour. Car après tout comme l’a dit Betty Reese « Si vous pensez que vous êtes trop petit pour changer quoi que ce soit, essayez donc de dormir avec un moustique dans une chambre. »

Romy Girin et Honorine Ravier

Cet article a été écrit dans le cadre du projet des 2nde 1 « Nourrir l’humanité » lors des cours d’EMC de N. Mergoux en collaboration avec AL Clément, professeure documentaliste.

Les éoliennes, la seule vraie solution ?

Les éoliennes 1

Nous avons visité le 29 mars, lors de notre sortie dans le massif des Monts de la Madeleine, le parc éolien de st-Nicolas-Des-Biefs ; il contient 7 éoliennes.

La durée de vie du parc est de 20 à 25 ans ! Plutôt pas mal non ?

La production énergétique du parc : 46.8 KW/h par an, soit la consommation de 55000 personnes par an (20.400 foyers).

Les éoliennes permettent d’éviter la consommation de 60.000 tonnes de CO2/an

L’éolien est une énergie renouvelable et propre, inépuisable et abondante. Le parc permet la création d’emplois, de croissance économique régionale et d’innovation technologique, il est source de développement local.

Il permet l’indépendance énergétique nationale et locale.

Le développement des énergies renouvelables s’inscrit dans une démarche de développement durable.

Les éoliennes 2

Cependant, nous pouvons constater que les éoliennes ont un impact négatif sur la biodiversité car

– le fonctionnement des pales augmente la mortalité des chauves-souris, des rapaces et des grands échassiers ;

– l’évitement des parcs éoliens par les oiseaux peut conduire à des échecs de reproduction ou à des décantonnements ;

– l’implantation au sol des éoliennes entraîne aussi la destruction de la biodiversité en raison de l’altération et de la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des espèces protégées.

Les éoliennes 3

Julien Allain et Achille Pluvinage, Seconde 7

Cet article a été écrit dans le cadre du projet « montagne » subventionnée par la Région Auvergne Rhône-Alpes La sortie, animée par l’association Madeleine Environnement, portait sur la biodiversité (SVT, C. Larcher) et le tourisme durable (EMC, N. Mergoux), en lien avec l’EDD (C. Lecocq Hubert).

 

La filière du bois

La filière du bois 1

Les forêts de montagne

Au 19e siècle, certains massifs montagneux français ont été replantés de résineux pour réduire le ruissellement, les crues torrentielles, l’instabilité des pentes, les avalanches et pour produire du bois.

Les forêts de montagne présentent une certaine diversité d’essences même si les conifères y sont majoritaires. Leur végétation varie selon l’altitude et l’exposition

On trouve le plus souvent un premier étage de peuplements denses composés de sapins, d’épicéas, de hêtres : c’est «l’étage montagnard ». Des peuplements plus clairs de pins à crochets ou de mélèzes constituent « l’étage subalpin ».

Toutes ces forêts sont aussi variées que les massifs et  les expositions : les Vosges, le Jura, les Alpes, le Massif Central et les Pyrénées ont tous une flore, une faune, des reliefs et des ambiances forestières bien caractéristiques. Les forêts de montagne sont aussi productives : 37% des forêts françaises de production se trouvent en montagne.

Une gestion durable du bois

La gestion durable signifie la gérance et l’utilisation des forêts et des terrains boisés, d’une manière et d’une intensité telles, qu’elles maintiennent :

  • leurs diversités biologiques ;
  • leurs productivités ;
  • leurs capacités de régénération ;
  • leurs vitalités ;
  • leurs capacités à remplir les fonctions écologiques, économiques et sociales pertinentes actuellement et dans le futur.

La gestion des granulés de bois

La filière du bois 2

Depuis 10 ans, la filière de chauffage aux granulés de bois affiche une progression d’année en année. En 2014, la production de granulés en France a atteint 1,5 million de tonnes. Sur les 10 dernières années, la production annuelle a été de 45%.

Aujourd’hui, 50 producteurs fournissent le marché hexagonal.

Un marché encore restreint  puisque le chauffage aux granulés de bois ne représente qu’une faible part du marché global du chauffage : 9% du marché des appareils indépendants et 1% du marché des chaudières.

Le chauffage central aux granulés connaît aussi un grand essor grâce à  son fonctionnement totalement automatique et à ses excellentes performances de rendement.

Le côté positif des granulés de bois, c’est que contrairement aux sources d’énergies fossiles, ils ne contribuent pas au déstockage du carbone.

La filière du bois 3

Une activité diversifiée et d’avenir

À l’image de la forêt française, les scieurs français proposent une offre très large, dans de multiples essences. Ils sont capables de s’adapter et de produire dans de grandes longueurs ou à des dimensions spécifiques. L’activité est en expansion que ce soit dans la construction, dans le bois de chauffage ou dans l’éco construction.

La maison construction-bois

La filière du bois 4

Utilisé comme matériau de construction, le bois permet de construire facilement des bâtiments à basse consommation. Les exemples qui sortent de terre, depuis longtemps à l’étranger et depuis peu en France, en sont la preuve. Les maisons à ossature-bois représentent plus de 11% des maisons individuelles construites.

Arthur Poulat, Paul Krolak et  Amaury Sarzaud, Seconde 7

Cet article a été écrit à la suite de la sortie dans le massif des Monts de la Madeleine le 29 mars 2016.La sortie, animée par l’association Madeleine Environnement, portait sur la biodiversité

(SVT, C. Larcher) et le tourisme durable (EMC, N. Mergoux).

 

Sortie au mont Pilat

Sortie au mont Pilat 1

Le 1er avril 2016, notre classe de 1ES1 a eu l’occasion de se rendre au sein du Parc régional naturel du Pilat. Cette sortie s’est effectuée dans le cadre du Projet Montagne qui vise à faire découvrir aux élèves de Notre-Dame de Mongré les différents aspects de ce milieu en l’étudiant dans diverses disciplines telles que la géographie, l’économie mais aussi la littérature. Cette sortie nous a donc permis de contextualiser les notions appréhendées en cours.

C’est après deux heures de car que nous sommes arrivés à la maison du Parc naturel du Pilat située à Pélussin. Nous avons été accueillis par deux intervenants travaillant en partenariat avec  la maison du Pilat, M. Ludovic Chamard, notre guide tout au long de la journée, et Mme Carole Mabillon.

Notre groupe–classe a été scindé en deux  pour suivre alternativement différents ateliers. Nous, les éco-délégués, avons commencé par un  petit quizz pédagogique proposé par Mme Mabillon. Ce quizz nous a permis de nous remémorer les généralités et les caractéristiques des parcs naturels régionaux (PNR)  pour lesquelles nous avions déjà bénéficié d’une conférence en amont à Mongré mais aussi, celles plus spécifiques du  Pilat. Nous avons donc retenu les informations les plus importantes :

  • On compte 51 PNR en France métropolitaine
  • Les PNR se créent à l’initiative des territoires : c’est la région qui fait une demande à l’Etat pour la labellisation du titre de PNR
  • Les PNR sont des territoires habités et non sanctuarisés qui accueillent des activités économiques.  Leur défi est  justement de concilier nature et activités humaines, sans que la relation se fasse au détriment de l’environnement.
  • C’est le 17 mai 1974 que le Parc naturel régional du Pilat est institué officiellement par un décret interministériel, afin de mettre l’accent nécessaire entre villes et campagne face à l’avancée du front urbain, de contribuer au développement local et de préserver la vie rurale et le patrimoine naturel fragilisés par la proximité des grandes agglomérations de Saint Etienne et surtout de Lyon.
  • La gouvernance du Parc est confiée à un syndicat mixte regroupant les 47 communes du territoire (25 à l’origine), les 16 villes-portes, les départements de la Loire et du Rhône et la Région Rhône-Alpes (Auvergne depuis le 1erjanvier 2016), s’occupe de la gestion du Parc. Un conseil syndical composé de 80 représentants élus vote le budget, définit le programme d’actions, élit le président et le bureau en charge d’appliquer la politique votée.
  • La Charte est le projet de territoire du Parc. C’est un document de travail qui définit les orientations de la politique de gestion du Parc pour dix ans. Elle assure la cohérence et la coordination des actions menées sur son territoire par les diverses collectivités publiques.

A la suite de cette activité, nous avons ensuite  échangé avec M. Chamard. Nous avons d’abord visionné un court-métrage qui nous donnait un aperçu de la diversité des paysages et des ressources dont le Pilat dispose. Ainsi, nous avons vu les contrastes de paysages mais aussi la richesse de la faune et de la flore : la Montagne des Trois Dents, les pierres, les amas rocheux appelés Chirats ou encore la disposition des vignes en strates. Une exposition permanente dans une salle attenante à la salle de projection a complété notre approche de territoire en tant que lieu de vie à travers ses activités ancestrales autour du textile, son savoir-faire artisanal autour du travail du bois et de la sylviculture. Avec environ 1335 exploitations, l’agriculture reste un secteur d’activité important. La diversité des sols et des climats du Pilat explique la grande variété des productions agricoles : élevage laitier (bovins ou caprins), vignes, vergers, maraîchage, cultures de céréales. Pour fournir des produits authentiques, artisanaux, naturels et garantir leur origine, l’agriculture du Pilat se tourne vers des productions de qualité identifiées par des labels : le « condrieu » ou encore le « château-grillet » qui figurent parmi les meilleurs vins blancs du monde sont des A.O.C., la Rigotte de Condrieu, qui a obtenu l’AOC en 2009 et l’AOP en 2013.

Nous avons pu voir aussi que la production majoritaire dans le Pilat est la pomme (80% de la production) : 45 producteurs produisent 20 000 tonnes de pommes dont 60% de Golden. Ces pommes sont rassemblées à la coopérative et ont la possibilité d’obtenir la marque « Parc » (« balcons du Pilat » ou « vergers du Pilat ») qui assure une reconnaissance nationale de ce produit. Poires, cerises et pêches sont également produites sur le territoire du Parc.

Après le déjeuner, nous sommes allés en car dans la commune des Haies située non loin de Pélussin. Nous avons alors pu voir un exemple de projet écologique entrepris par le PNR du Pilat : l’installation d’une centrale villageoise photovoltaïque.

Sortie au mont Pilat 2

Un élu et un participant à ce projet sont intervenus pour nous expliquer en détail le fonctionnement de ces panneaux ainsi que leur financement. Le projet photovoltaïque concerne 8 bâtiments de la commune des Haies, 4 bâtiments publics et 4 bâtiments privés. Au total, ces 8 bâtiments représentent une surface de 523 m2 de toiture, pour une puissance de 76 kWc.

Nous avons donc constaté que le financement était participatif car ce sont les résidents de la commune qui ont pu contribuer au financement grâce aux parts achetées (environ 100 actionnaires). La communauté de communes de la région de Condrieu et la commune des Haies sont garantes d’une partie du prêt (50 000 euros en tout).  Cependant, un point a particulièrement retenu notre attention : l’électricité produite par ces panneaux n’est pas utilisée directement par la commune mais est revendue à EDF qui détient le monopole.

A la suite à ces explications, nous nous sommes rendus à pieds avec M. Chamard qui fait partie d’un observatoire de la biodiversité afin d’aller observer une mare artificielle dédiée aux amphibiens et aménagée par les membres de son association.

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On nous a alors expliqué que les habitants de la commune pouvaient venir faire des relevés des espèces animales présentes pour connaître l’évolution de l’écosystème du parc du Pilat. M. Chamard nous a  affirmé qu’il est possible de  réaliser un  tel projet  à l’échelle de notre lycée en complément de l’oasis-nature.

 

Cette visite s’est terminée par un remerciement pour les personnes nous ayant guidés tout au long de cette journée enrichissante sur la découverte d’un territoire original, celui d’un PNR. Nous avons pu  comprendre en quoi les Parc naturels régionaux constituent les outils de l’aménagement  durable du territoire rural.

Sarah Tourneur, Julien Grisoni

Cet article a été écrit dans le cadre du projet « montagne », subventionné par la Région et mené en interdisciplinarité (Hist-Géo, M.L.Dumas ; SES, F. Durieux ; Français, C. Rivoire et Documentation, C. Lecocq Hubert)

Promised Land, un film lent et émouvant

Promised Land, un film lent et émouvant

Promised Land est un film dramatique sorti en 2013 en France et réalisé par Gus Von Sant. Ce film aborde le thème de l’écologie à travers une situation conflictuelle au sujet du gaz de schiste. Notre avis sur le film est mitigé. En effet, malgré de bons acteurs et un scénario intéressant, nous avons trouvé certaines scènes un peu longues et donc ennuyeuses ; par exemple, la scène où Steve fait du porte à porte pour convaincre les habitants du village d’adhérer à son projet. Durant cette scène, peu de paroles sont échangées, laissant place aux paysages de campagne. En revanche, nous avons particulièrement apprécié la scène où un professeur, Franck, s’élève contre le projet du groupe énergétique. Nous avons été touchés qu’il défende cette cause et qu’il ait à cœur la préservation de son village et la santé de ses habitants. Pour finir, nous vous incitons quand même à aller voir ce film engagé qui questionne et passionne le spectateur quant aux risques des ressources de la Terre. La question de l’utilisation du gaz de schiste n’est d’ailleurs, à ce jour, pas encore résolue.

 

Ludivine Cliozier, Aurore Bouillot et Meryem Karaka

Cet article a été écrit dans le cadre des A.P de seconde au CDI (C.Lecocq-Hubert)

Promised Land (2013)

Promised Land (2012)

Synopsis : Promised Land est un drame américain de Gus Van Sant. Steve Butler (Matt Damon), représentant d’un grand groupe énergétique, se rend avec Sue Thomason (Frances McDormand) dans une petite ville de campagne. Les deux collègues sont convaincus qu’à cause de la crise économique qui sévit, les habitants ne pourront pas refuser leur proposition de forer leurs terres pour exploiter les ressources énergétiques qu’elles renferment. Tout  va pourtant se compliquer lorsque Franck Yates (Hal Holbrook), un enseignant respecté critique le projet, soutenu par un activiste écologiste du nom de Dustin Noble (John Krasinski).

Notre avis sur ce film est assez nuancé car il comporte des éléments très intéressants mais également, à nos yeux, un certain nombre de défauts. Tout d’abord nous avons particulièrement apprécié le jeu des acteurs, notamment celui de Matt Damon, très expressif et il y a une vraie complicité entre Steve Butler et Sue Thomason. Matt Damon nous transporte par son aisance, au cœur d’un personnage empathique qui évolue au cours de l’histoire. Les paysages américains que nous découvrons sont spectaculaires. De plus, le film est très réaliste, notamment lorsque nous voyons Steve parcourir de grandes étendues pour aller à la rencontre de paysans pauvres et dépités auxquels il promet une vie meilleure (d’où le titre du film « Terre Promise » en français).

Cependant le film est très silencieux (hormis quelques musiques dramatiques). Pour notre part, nous avons trouvé que le manque de dialogues rend le scénario plutôt monotone et un spectateur, habitué à des films plus dynamiques, pourrait facilement s’ennuyer. Par exemple, lors de la scène entre la collègue de Steve et un caissier, le dialogue est long et n’apporte pas grand-chose au film. De plus l’intention du réalisateur est de traiter la question du gaz de schiste ; ce film intéressera donc surtout les spectateurs sensibilisés au thème actuel du développement durable.

Pour finir, le réalisateur réussit à nous sensibiliser, en nous présentant deux opinions différentes : celle de Steve au début, favorable au gaz de schiste, et celle de ses opposants comme le groupe écologique Athéna. C’est ici, selon nous, une des grandes qualités du film.

Promised land, un film dénonciateur et engagé

Ce film, réalisé par Gus Van San, traite un sujet actuel : l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis.

Par la qualité du scénario (un dénouement inattendu), comme par le choix des acteurs, notamment Matt Damon, Promised land est un film  accrocheur. En effet, grâce au jeu de Matt Damon, le spectateur se sent plus proche du personnage de Steve Butler, représentant d’un grand groupe énergétique : GLOBAL.

Promised land, un film dénonciateur

Malgré le rythme assez lent, nous suivons de jour en jour la vie de Steve et de sa co-équipière de jour en jour, ce qui pourrait lasser le spectateur, mais la musique trépidante permet de nous garder en haleine et de donner son caractère à ce film. Steve essaye de convaincre les habitants d’une petite bourgade nord-américaine de vendre leur terre à la société GLOBAL pour y exploiter le gaz de schiste mais il va rencontrer une résistance farouche.

Dans ce film, nous pouvons constater les qualités et les défauts du gaz de schiste et par conséquent de la fracturation hydraulique. Il donne lieu à des débats et soulève des questions intéressantes.

Edgar Sanson, Paul Langin, Mathis Chapuis

Cet article a été écrit dans le cadre des A.P de seconde au CDI (C.Lecocq-Hubert)

Perpignan, la ville à énergie positive

Perpignan, la ville à énergie positive

Perpignan (et son agglomération « Perpignan-méditerranéen ») est une des villes  à énergie positive.  Son objectif est de mettre en place un système d’éoliennes, de panneaux photovoltaïques, un  programme d’économie d’énergie ainsi qu’un réseau d’incinérateurs produisant de la chaleur. Ce système permet à la ville de produire la consommation de 26 communes, pour 225000 habitants, soit 436000 mégawatts/an.

41 éoliennes produisent 294000 mégawatts, ce qui correspond à 67% des besoins d’électricité de l’agglomération de Perpignan.

Les panneaux photovoltaïques seront disposés sur les toitures des bâtiments publics et privés. Ils devraient couvrir 11000 m2 et produisent 48000 mwh/an. A terme, ce sera la plus grande centrale de toiture photovoltaïque du monde.

La chaleur de l’incinérateur permet d’alimenter en énergie un parc de 30 hectares soit 39000 MWH/an.

En France, le secteur du bâtiment représente 43% de la consommation d’énergie. Un programme d’économies d’énergie est mis en place pour éviter la perte.

Les bâtiments à énergie positive produisent leurs propres énergies grâce à un système de panneaux photovoltaïques, de récupération d’énergie, et d’alimentation à l’incinérateur.

 

Léane FINAS, Jade PRESSIAT, Ivo DAGAND, Sid-Ali CHERFIOUI, seconde 3

Cet article a été écrit dans le cadre des cours de géographie de M.L. Dumas et de l’EDD

(A. L. Clément et E. Novales) en lien avec la Villa Gillet.