Initiation à la découverte de la Biodiversité

Le lundi 5 Mars, pendant une partie de l’après-midi, toute la classe de 2nde5 du lycée Notre-Dame de Mongré est allée en bord de Saône près de Saint-Bernard sur le sentier de Bordelan.

La classe était accompagnée de deux professeurs de sciences, du responsable du niveau de seconde et de deux animatrices faisant partie de la ligue de protection des oiseaux (LPO). La sortie, qui était en relation avec le cours de SVT a permis aux élèves d’aller « sur le terrain » et de pouvoir réaliser autre chose que les TP habituels. Cette façon d’apprendre permet de mieux comprendre la théorie du cours. Le but de la sortie était donc de découvrir de façon pratique un espace de biodiversité et de remplir un questionnaire afin de laisser une trace de l’excursion dans le cours.

Tout d’abord, les animatrices nous ont expliqué que l’endroit n’était pas complètement naturel mais parfois modifié par l’homme. En effet, à notre arrivée, la classe a pu observer que le pont achevé en 1850 qui rejoignait les deux rives était une trace de l’intervention humaine. Des digues ont aussi été construites afin d’empêcher le fleuve de déborder dans sa période de crue.

La biodiversité de l’espace.

Nous avons observé de nombreux arbres, notamment des saules blancs très appréciés des lapins et des peupliers noirs utilisés principalement pour le feu dans l’ancien temps. Effectivement le bois est très souple et brûle facilement. On peut aussi modeler ce bois et parfois lui donner des formes très surprenantes ! Cependant, les arbres étaient parfois couverts de parasites comme le gui (qui attire notamment certains oiseaux qui raffolent des boules qu’il renferme) ou au contraire de lierre qui se sert juste de l’arbre comme support mais qui ne l’étouffe pas. La terre dans laquelle nous marchions était du limon qui était une terre très riche qui permet de faire pousser facilement certaines sortes de végétaux.

Étude des oiseaux.

Nous étions bien entourés grâce aux animatrices de la LPO ! Il faisait un temps printanier ce qui a permis à l’ensemble de la classe d’entendre et d’observer un grand nombre d’oiseaux mâles qui cherchaient l’âme sœur ! En effet, nous avons rencontré des pics verts, des pics épeiches, les pigeons ramiers.

Nous nous sommes davantage intéressés aux pics-verts et épeiches. Nous avons pu voir les trous qu’ils faisaient dans les arbres à force de taper contre eux.

Après toutes ces observations, nos deux guides nous ont montré les différentes différences entre les deux pics: le pic vert a un bec plus petit que le pic épeiche et est obligé de taper dans les arbres pour empêcher son bec de pousser. On pourrait donc se demander comment cet animal fait pour frapper à longueur de journée dans un arbre sans avoir mal au cerveau et pourquoi il ne reçoit pas de projectiles dans les yeux. Les deux animatrices nous ont donc expliqué qu’ils possédaient des petites protections qui recouvraient leurs yeux et que leur cerveau était entouré par leur langue qui faisait plus de 25 centimètres !

Nous avons ensuite suivi un sentier aménagé cette fois-ci par l’homme. On pouvait voir des panneaux à l’entrée nous interdisant d‘utiliser des véhicules motorisés qui détruisent les chemins et les zones de préservations de la nature. On voyait nettement à certains endroits la présence de l’homme : on pouvait en effet observer des espaces de loisirs, des digues, une plage et la permission de pêcher (bien que le lieu soit protégé !).

Les animatrices nous ont expliqué que certaines fois, nous pouvions voir le butor étoilé qui est une espèce menacée en Europe mais nous ne l’avons malheureusement pas vu.

Finalement nous avons observé une ancienne cabane abandonnée où vit la dame blanche (Chouette-Effraie). Fut un temps, cet oiseau fut chassé car, comme son nom l’indique, il effrayait. Tout cela n’était bien sûr qu’une superstition ! Aujourd’hui cette espèce est protégée et a la particularité de ne pas faire de bruit quand elle vole la nuit.

A la fin de l’excursion, nous avons (pour les volontaires) goutté des larves ayant le goût de noisettes afin de finir la sortie comme il se devait,  bon appétit !

Thibault Danaguezian – Maxime Rouilhac

Cette sortie a été organisée dans le cadre des cours de SVT par C. Larcher.

Un rendez-vous avec la nature

           

Jeudi 22 mars, la classe de 2°4 du lycée Notre Dame de Mongré avait rendez vous avec la nature. En effet les bords de Saône ont remplacé les manuels scolaires.

A la sortie du bus, un animateur employé par la Ligue Protectrice des Oiseaux (LPO) attendait les jeunes citadins afin de les aider à reconnaitre les différentes espèces. C’est ainsi que, pendant deux heures, les lycéens ont compris le rôle de chaque espèce au sein de la biodiversité.

C’est au Lac du Bordelan, ancien site d’extraction gravière réhabilité, que nos mongréens ont découvert les grimpereaux ou  les mésanges bleues, amatrices de chenilles, qui construisaient leurs nids. Et quelle surprise de découvrir le talentueux étourneau, comédien de la nature capable d’imiter tous les bruits qu’il entend pour attirer les femelles ! De plus, entre roseaux et osiers,  les élèves ont eu l’occasion d’admirer les majestueux cygnes…
Cette sortie a permis aux futurs bacheliers de se défaire de quelques idées reçues, comme celle de la disparition du castor et de la loutre dans la Saône. De même, ce sont des préjugés de penser que la corneille et le lierre sont des espèces nuisibles ou que le gui est  le « cancer de l’arbre ». Sa dispersion est en fait, essentiellement assurée par les oiseaux, et en particulier les grives et les merles qui raffolent des fruits du gui et rejettent les graines non digérées dans leurs fientes, parfois à plusieurs kilomètres, compte tenu du temps de la digestion.
L’impact des hommes sur la nature a aussi été abordé.  Il a été question des bosquets ripicoles mis en place sur les rives de la Saône sans lesquels la rivière favorite des caladois ne cesserait de s’élargir à cause de l’activité marine.
L’histoire de la « Dame Blanche » a captivé le jeune public. Cette chouette a été mise à mort à cause de l’imagination humaine qui avait tendance à la confondre avec de vils fantômes. Cela a indigné les secondes, qui ont été invités au recensement de ces dernières.
Le retour au bus fut l’instant des derniers conseils prodigués par ce passionné de la nature : il ne faut jamais donner à manger aux oiseaux pour éviter leur prolifération ou encore  laisser pourrir le bois au sol pour permettre la naissance de futures générations d’arbres.
Une fois de plus, le lycée éco-responsable nous a montré son engagement et son investissement pour former de jeunes éco-citoyens.

Lucille Salignat et Léonard Marcelin, 2°4

Cette sortie a été organisée dans le cadre des cours de SVT par C. Larcher.

Une sortie avec la ligue protectrice des oiseaux

Le jeudi 22 mars 2012, les élèves de Seconde 4 sont sortis observer la biodiversité sur les bords de Saône au plan d’eau du Bordelan/Colombier à côté d’Anse.

Un des 45 00 membres de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) les a accueillis afin de leur faire découvrir la biodiversité des bords de Saône. Cette Ligue est l’une des premières associations de protection de la nature en France. Elle agit au quotidien pour la sauvegarde de la biodiversité à partir de sa vocation de protection des oiseaux. La LPO a été créée en 1912 pour mettre un terme au massacre du macareux-moine en Bretagne, oiseau-marin devenu, depuis, son symbole. Une sortie donc pleine de découvertes…

Les bords de Saône sont des ripisylves, c’est-à-dire  des formations végétales qui se développent sur les bords des cours d’eau ou des plans d’eau. Elles sont constituées d’une flore particulière en raison de la présence d’eau sur des périodes plus ou moins longues : saules, aulnes, frênes en bordure, érables et ormes en hauteur, chênes et charmes sur le haut des berges… Elles sont donc constituées par niveaux :

  • Une zone à graminée ripisyle (où poussent des roseaux…) ;
  • une zone à bois tendre (buissons, aulnes, saules…), ces deux zones sont régulièrement inondées car elles se trouvent sous le niveau moyen de la rivière ;
  • une zone à bois dur (frênes, érables…) qui atteint les hautes eaux ;
  • une zone forestière  non inondée où poussent par exemple des hêtres.

Le biotope du milieu est donc assez riche, il présente plusieurs types de végétations différentes et peut donc abriter de nombreuses espèces très différentes.

Au cours de la sortie, les élèves ont été invités à être attentifs aux moindres détails révélateurs de biodiversité, comme un tronc mort percé de trous. Ce sont les pics qui les percent pour trouver leur nourriture, les insectes du bois mort. Ils ont aussi pu observer des nids de pie en haut des peupliers. Sur les bords de Saône, les peupliers abritent de nombreuses espèces d’oiseaux comme les mésanges bleues et charbonnières, les pigeons-ramiers, les pouillots ou les grimpereaux. Ces oiseaux se repèrent souvent par leur chant, il est parfois bien plus difficile de les voir.

En continuant la balade, les élèves ont pu mieux apercevoir les traces des pics, sans toutefois en voir. Les pics nichent dans les troncs d’arbres où ils creusent leurs nids. Ceux-ci ont une forme de L inversé et l’oiseau se plonge à la verticale dans le tronc pour être à l’abri des prédateurs comme la fouine (ce petit animal inoffensif doit d’ailleurs à sa mauvaise réputation d’être inscrit sur la liste des animaux nuisibles, donc d’être chassé, alors qu’il est totalement inoffensif). Les pics creusent un nid chaque année, les anciens sont donc réutilisés par d’autres oiseaux.

Cette sortie sur les bords de Saône a été une unique  occasion pour les élèves de découvrir différentes espèces de la biodiversité ainsi que d’observer leur mode de vie.

Minot Maïté, Peyrat Julie,Vicat Anaëlle

Cette sortie a été organisée dans le cadre des cours de SVT par C. Larcher.

La formation des éco-délégués du Collège 2011-2012

Le jeudi 3 novembre 2011 de 15h30 à 16h30, élèves du collège, nous nous sommes rendus à une formation des éco-délégués, première réunion de l’année. Nous sommes arrivés dans le CDI où un goûter bio nous attendait, il y avait des produits issus du commerce équitable.

Le commerce équitable est un commerce assurant un revenu correct aux producteurs des pays du Sud afin de développer leur activité durablement. Ce commerce concerne aujourd’hui les produits alimentaires et artisanaux, mais pourrait s’appliquer aux produits industriels.

D’abord, une intervenante de la FRAPNA est venue nous sensibiliser à la notion d’empreinte écologique. C’est la surface de terrain correspondante produite par la population et répondant aux besoins, activités et assimilations de déchets*. Pour la calculer (travail par 2 sur ordinateur), on évalue quelle surface productive de terre est nécessaire pour obtenir les matières premières, l’énergie et tout  ce que nous consommons. Nous avons obtenu un chiffre qui traduit le nombre de planètes nécessaire si l’ensemble de la population mondiale avait le même mode de vie que nous. Nous, collégiens de Mongré, avons été surpris du constat suivant : nous avons besoin de 2 à 4 planètes.

Dans un deuxième temps, nous avons répondu à des questions, par table de 4. Ces questions portaient :

  • Sur la nourriture : «  je mange des plats surgelés ou en conserve » Réponse : toujours / le plus souvent possible / de temps en temps / rarement / jamais / je ne sais pas ;
  • sur l’habitat : « comment est chauffé votre maison ? » ;
  • sur les moyens de transport : « comment allez-vous au collège ? » ;
  • sur la consommation et la gestion des déchets «  votre famille pratique-t-elle le tri sélectif ? ».

A la fin, selon nos réponses, nous avons obtenu un score, là aussi élevé. Plus il est élevé, moins c’est bon pour la planète.

Enfin, M. Claire, gestionnaire de Mongré, est venu nous expliquer, à l’aide d’un diaporama,  comment est chauffé notre établissement scolaire (incinérateur de Villefranche et chaudière) et nous détailler les actions concrètes d’économie d’énergie (fenêtres, isolations…). Cette présentation rentre dans le cadre d’une démarche HQE **, commencée il y a 3 ans avec le label éco-responsable…

Voilà comment s’est déroulée cette première réunion des éco-délégués du Collège.

* Définition de l’empreinte écologique de William REES, un des pères de ce concept :

« L’empreinte écologique est la surface correspondante de terre productrice et d’écosystèmes aquatiques nécessaires pour la production des ressources utilisées et l’assimilation des déchets produits par une population définie à un niveau de vie spécifié, là où cette terre se trouve sur la planète. »

** Démarche HQE (HAUTE QUALITE ENVIRONNEMENTALE) : politique environnementale qui en 14 points permet d’obtenir des bâtiments confortables et respectueux de l’environnement. »

Adama 4°3

La question du Nucléaire et des énergies renouvelables en France

Je vous rappelle que depuis l’accident nucléaire dans la centrale de Fukushima-Daiichi (Japon) le 11 mars 2011, la polémique sur le nucléaire en France qui avait déjà été soulevée a vigoureusement refait  surface, et est aujourd’hui également alimentée par les annonces successives de sortie du nucléaire de l’Italie, de la Suisse et de l’Allemagne.

Tout d’abord, ce problème environnemental a soulevé un aspect majeur : la question de l’emploi. Dans le magazine Acteurs de l’économie, paru en octobre 2O11 à l’occasion du 10ème anniversaire de la société Aréva, la question de la pérennité du nucléaire, qui implique les nombreux employés du secteur, est posée. Dans cet article sont interviewés des salariés, cadres et ingénieurs, qui travaillent pour la société : ceux-ci sont désabusés par l’absence des

emplois qui avaient été promis. Selon eux les « politiques naviguent à vue », et ils voient une nette cassure entre l’ « avant » et l’« après » Fukushima. Au contraire, le chef de la division lyonnaise de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) se montre extrêmement positif quant à l’avenir du nucléaire. Le Figaro publié le 3 janvier 2012 évoque aussi ce problème social : l’arrêt des parcs de production engendrerait des centaines de milliers de pertes d’emplois.

L’enjeu financier, relié à l’enjeu écologique, est également primordial dans le débat. Dans Le Figaro, on parle de « l’énergie nucléaire et du bon sens ». Les travaux de précaution pour permettre aux centrales de fonctionner sont annoncés comme très onéreux, on se demande donc s’il est bien fondé d’investir dans des renforcements de la sécurité des centrales ou si les milliards d’euros engagés ne devraient pas plutôt servir au développement de nouvelles énergies. Le Figaro annonce que le Grenelle de l’environnement n’a pas atteint l’essor annoncé pour de nouvelles énergies mais que la responsabilité en revient au gouvernement et aux militants écologistes qui empêchent par exemple de découvrir les possibilités du gaz de schiste, et non à la filière du nucléaire (le journal la défend d’ailleurs vigoureusement, étant contre un arrêt brutal des réacteurs).

Selon Acteurs de l’économie, le prix de démantèlement du parc n’est « absolument pas maîtrisé » et le budget nucléaire n’est pas compatible avec le Grenelle de l’environnement dont le budget de développement doit servir à atteindre 23%  d’énergies renouvelables en 2020. Le Figaro, lui, annonce un coût de 500 milliards d’euros. De plus, même si on apprend dans Acteurs de l’économie que dans la région du Tricastin la taxe foncière versée par Areva et EDF s’élève à 12 millions d’euros (et il y a en tout 58 réacteurs en France), le magazine insiste également sur le coût du nucléaire à long terme. Dans Le Monde, François Brottes (environnement, parti-socialiste) regrette que l’ASN ne donne pas beaucoup de chiffres dans son rapport, et estime même au vu des surcoûts annoncés par EDF que « la sûreté n’a pas de prix ».

Du côté de la politique et du gouvernement, la faute semble partagée : les avis divergent. Alors que Le Figaro dénonce la mauvaise gestion du gouvernement (pour le développement de nouvelles énergies) et la pression des écologistes, les journaux Le Monde du 3,4 et 5 janvier se penchent sur la politique du nucléaire et nous exposent les avis de plusieurs bords politiques. En effet, les écologistes avec Eva Joly se sentent victorieux suite au rapport de l’ASN (3 janvier 2012) qui fait tomber le « tabou du coût du nucléaire » et ouvre le débat des aspects économiques du nucléaire. A gauche, François Hollande est pour une transition énergétique, mais surtout pour le renforcement de la sécurité (formation de personnels plus qualifiés, normes plus strictes, interdiction dela sous-traitance…), dans le cadre de son alliance avec Europe Ecologie-Les Verts. A droite, Nicolas Sarkozy est pour la poursuite du « tout-nucléaire ».

Finalement, quelles mesures sont-elles prises ? L’Autorité de Sûreté Nucléaire, après avoir effectué un audit des installations nucléaires françaises, ne demande aucun arrêt immédiat de réacteurs nous annonce Le Monde du mercredi 4 janvier dans son entretien avec son président, André-Claude Lacoste. Seules les mises aux normes européennes et les mesures de sécurité sont à l’ordre du jour. Nathalie Kosciusko-Morizet et Henri Proglio, interviewés, sont également partisans de la non-fermeture des centrales : ce dernier fait confiance à EDF pour sa capacité financière et  la ministre chargée de la sûreté nucléaire refuse « toute position idéologique » sur la question.

Pourtant, le directeur de l’Institut de Radio protection de Sûreté Nucléaire (l’IRSN) assure aux journalistes du Monde que les risques d’accidents sont sous-estimés par EDF et nous rappelle ainsi que le nucléaire n’est pas une « technologie parfaite ».

Ainsi, la polémique du nucléaire est au cœur des débats qui alimentent les élections présidentielles à venir (en mai 2012) étant donné la complexité du problème, comme nous le montrent Le Monde, Le Figaro et Acteurs de l’économie. On voit également une confusion quant aux chiffres annoncés, et on remarque que les aspects financiers et sociaux sont aussi importants que l’aspect environnemental. Faut-il sortir du nucléaire ? Comment ? Voilà les deux interrogations autour desquelles les différents bords politiques s’affrontent, sans toutefois avoir encore trouvé une réponse.

Laurie Saladino, Antonella Mazzitelli et Elisa Soyer-Chaudun, (seconde 7).

Cette revue de presse a été réalisée au CDI dans le cadre des A.P de seconde.

Une nouvelle mention sans OGM

Sans sucre, sans parabène et bientôt… sans OGM !
En effet, comme l’explique le quotidien 20 Minutes, un décret permettant de mentionner l’absence d’OGM sur les aliments a été signé et publié au Journal officiel le mardi 1er février par le ministre de l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet et le ministre de l’agriculture Bruno Le Maire.
Les mentions « sans OGM », « nourris sans OGM » et « issu d’animaux nourris sans OGM » devraient donc apparaître plus largement sur les produits alimentaires dans les rayons de la distribution, conclut le magazine Le Point. Cette règle d’étiquetage facultative entrera en vigueur dès le 1er juillet 2012. L’hebdomadaire ajoute que la nouvelle réglementation s’appliquera principalement aux ingrédients d’origine végétale, animale ou apicole (à condition que le miel en question provienne de ruches situées à plus de 3 km de cultures génétiquement modifiées). On précisera « nourri sans OGM (0,1 %) », c’est-à-dire avec une teneur en OGM par contamination limitée à 0,1 %, ou « nourri sans OGM (0,9 %) ». Le magazine rappelle que pour les produits d’origine végétale, des étiquettes « Sans OGM » pouvaient déjà être utilisées pour les pousses de soja et pour le maïs depuis 2004, grâce à une circulaire de la Direction de la répression des fraudes.

Les Echos se félicite de cette nouvelle mesure qui en dira beaucoup plus aux consommateurs que celles édictées en 2004 par Bruxelles, muettes quant à la présence d’OGM dans les aliments utilisés pour l’élevage. Le Mondeprécise que si les consommateurs européens rechignent à mettre dans leur assiette des produits modifiés génétiquement, il n’en est pas de même des élevages dans lesquels les producteurs font largement appel à du soja transgénique pour nourrir les animaux.
Cette présence indirecte et cachée des OGM est confirmée par Greenpeace comme le rapporte la Dépêche du Midi. L’organisation explique par exemple que le soja importé d’Amérique du Sud et d’Amérique du Nord qui est utilisé dans l’alimentation du bétail est majoritairement OGM. Ainsi, en l’espace d’une dizaine d’années, les OGM ont été massivement et indirectement introduits dans notre alimentation.

La nouvelle mention est accueillie très favorablement. Dans Les Echos, les associations de consommateurs telles que l’UFC-Que Choisir ou encore l’association CLCV se félicitent, en expliquant qu’après quatorze ans d’attente les consommateurs vont enfin pouvoir identifier sans ambiguïté la viande, le poisson, les produits laitiers, les œufs et les autres aliments provenant d’animaux nourris sans OGM. Elles qualifient la mesure d’avancée pour l’information et la liberté de choix des consommateurs. Les ONG se réjouissent également et pensent que la nouvelle disposition devrait influer sur l’importation de soja OGM.

Le Monde rappelle que certains n’ont pas attendu le décret pour apposer le label sur leurs produits. Carrefour en a fait un argument marketing depuis octobre 2010 en étiquetant près de 300 produits à la marque distributeur d’un rond vert avec la mention « nourri sans OGM ». Le quotidien cite Sandrine Mercier, directeur du développement durable de Carrefour France qui signale une progression des ventes significative pour les œufs, le veau et le jambon. Les industriels du poulet comme Duc ou Loué ou du saumon comme Labeyrie se sont aussi préparés à l’étiquetage « sans OGM » se félicite également le quotidien.
Même si les autres grandes enseignes n’ont pas encore emboîté le pas à Carrefour comme l’indique Femme Actuelle, on peut s’attendre, raisonnablement à une évolution rapide dans ce sens.

Tabouret Jules (2nde6), Battiston Arthur et Danaguezian Thibault (2nde5)

Cette revue de presse a été réalisée au CDI dans le cadre des A.P de seconde.

Qu’en est-il de l’après Fukushima ?

Repères : Le 11 mars 2011, l’accident nucléaire de Fukushima, au Japon, est l’une des conséquences d’un séisme sur la côte Pacifique, ayant déclenché un tsunami faisant plus de 20 000 morts.

Le Monde HS (décembre2011 janvier 2012)  nous relate les inquiétudes des personnes vivant à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima-Daïchi, craignant d’être intoxiquées par les particules néfastes qui se baladent encore dans l’air. Onze mois après, il n’est pas possible de faire un bilan humain sur la catastrophe, puisque nombreux sont les disparus. De plus, plusieurs interrogations technologiques se posent, comme en Allemagne, pays de l’Union Européenne qui a décidé l’arrêt de la totalité de ses centrales nucléaires en 2022. Néanmoins, la position nucléaire Française pose problème, car 74% de sa production d’électricité est fournie par des centrales nucléaires. En effet, cette situation inquiète les Français.

La revue Rhône-Alpes d’octobre 2011 nous confie, au travers d’une interview, que la catastrophe nucléaire de Fukushima n’a fait seulement que 2 morts, tandis que le séisme en aurait fait 20 000, comme indiqué auparavant. La personne interviewée par la revue annonce que le problème des énergies fossiles est remis en cause, et que dans ce cas-là, une reconversion énergétique est nécessaire. Cependant, il ajoute qu’abolir le nucléaire, « c’est augmenter le CO2 ». Ce spécialiste affirme ensuite qu’il faudrait économiser l’énergie en augmentant les prix, puisqu’ « on ne peut pas se contenter des seules énergies renouvelables ».

Nous pouvons ainsi conclure qu’en dénonçant le manque de technologies que le Japon n’a pas su combler, Le Monde rejoint quelque part la revue Science et  Vie de novembre 2011 qui, elle, récuse le manque de technologies mais aussi le manque de dépenses que la centrale n’a pas faites  pour éviter un drame qui était à prévoir puisque la centrale était en lieu sismique. La revue Rhône Alpes, elle, publie l’interview d’un homme qui dit clairement : « il y a eu bien plus de peur que de mal ». Cette revue atténue largement le drame mais porte tout de même un jugement sur les préconisations à fournir.

Augustin BALME

Cette revue de presse a été réalisée au CDI dans le cadre des A.P de seconde.

Un exemple de formation de combustible fossile : le gaz naturel

On appelle combustible fossile un combustible riche en carbone, issu de la décomposition d’êtres vivants, morts et enfouis dans le sol depuis plusieurs millions d’années. Il s’agit du pétrole, du charbon et du gaz naturel. Ces sources d’énergie ne sont pas renouvelables car elles demandent des millions d’années pour se reformer et parce qu’elles sont utilisées beaucoup plus rapidement que le temps nécessaire à les reformer.

Le gaz naturel est en fait un mélange d’hydrocarbures, essentiellement constitué de méthane.

Il y a quelques dizaines de millions d’années, des restes fossilisés de végétaux aquatiques se sont accumulés au fond des océans. Au cours du temps, des couches de sédiments se sont déposées au-dessus de cette « strate riche ».  Les ères défilent : le nombre de ces couches s’amplifie et elles s’épaississent. Des bactéries s’y glissent et se chargent d’effectuer les transformations qui engendreront la formation d’un composé solide appelé kérogène, alors encore sous forme de petits grumeaux. Ce kérogène se mélange aux sédiments, afin de créer la roche mère. Ceci représente une couche de la composition de la croûte terrestre. Puis, ces épaisseurs de kérogène se multiplient et la température augmente. On constate qu’entre 2500 et 5000 mètres de profondeur, et sous l’action des températures en hausse, le kérogène se transforme en gaz accompagné de pétrole liquide. Dès 4000 mètres, on trouve exclusivement du gaz (méthane en particulier).

L’expulsion du gaz et du pétrole s’opère lors de la migration primaire. Celle-ci se caractérise par une pression très forte en partie due à la température. La roche mère reste avec les grumeaux, tandis que les gaz sont éjectés.

                                                                       Céline DIONIZIO & Morgan SARRY (2nde 7)

Article rédigé à la suite de la  conférence de Monsieur Davide OLIVERO, maître de conférences à l’Université Claude Bernard à Lyon, le vendredi 30 mars dans le cadre du cours de SVT.

Le réchauffement climatique

Il y a une vingtaine d’années, de nombreux scientifiques s’interrogeaient sur l’existence ou non d’un « réchauffement climatique » avéré. Les observations et mesures effectuées ces dernières années ont levé le doute sur cette question : augmentation lente, supérieure à 0,6°C en un siècle, des températures moyennes enregistrées par les stations météorologiques du monde entier, diminution de l’étendue et de l’épaisseur de la banquise arctique, recul des glaciers, augmentation significative du niveau de la mer, autant d’indices sont venus confirmer la réalité du réchauffement climatique. Nous verrons alors les causes naturelles de ce réchauffement climatique et l’implication de l’Homme dans ce phénomène.

Tout d’abord, la Terre reçoit une énergie lumineuse provenant du Soleil. Une fraction de cette énergie est renvoyée dans l’espace par les nuages et par le sol. L’énergie restante est accumulée par l’atmosphère et la surface terrestre. Cette dernière émet un rayonnement infrarouge, partiellement absorbé par l’atmosphère et la surface terrestre, dont la fraction qui s’échappe dans l’espace compense exactement l’énergie solaire accumulée, de façon à stabiliser la température moyenne de la Terre. Si l’atmosphère absorbe davantage le rayonnement infrarouge, la Terre rayonne moins d’énergie qu’elle n’en absorbe et se réchauffe, ce qui augmente son rayonnement, jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre soit atteint, à une température supérieure à la température initiale. C’est ce qu’on appelle l’effet de serre. Bien que ce phénomène soit souvent hâtivement désigné comme responsable du réchauffement climatique, il s’agit en réalité d’un phénomène naturel lié à la présence de gaz atmosphériques. En effet tous les gaz absorbant le rayonnement infrarouge sont des gaz à effet de serre, les principaux étant le dioxyde de carbone, la vapeur d’eau, le méthane, le protoxyde d’azote mais aussi l’ozone. Leur efficacité dépend à la fois de leur capacité d’absorption par molécule et de leur concentration.

Cependant, depuis un siècle, activité industrielle et expansion démographique ont concouru à modifier la composition de l’air. Imperceptiblement pour nous et sans effets nocifs apparents, la concentration de certains composants mineurs de l’atmosphère augmente. Mais ces gaz ne sont pas pour autant inactifs. Ils piègent le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre et contribuent ainsi à l’effet de serre. Cet accroissement résulte des activités humaines. En effet, le dioxyde de carbone est produit en très grande quantité lors de la combustion des hydrocarbures qui constituent l’essentiel des carburants utilisés dans les centrales thermiques, pour les transports routiers, aériens et maritimes. Actuellement 87% de l’énergie produite proviennent des combustibles fossiles. C’est cet effet de serre additionnel induit par les activités humaines qui est responsable du réchauffement climatique observé depuis quelques années. Ceci a conduit les scientifiques à estimer qu’il y a « une influence perceptible de l’homme sur le climat global ».

En conclusion, les causes à l’origine du réchauffement climatique sont multiples : c’est à la fois le résultat de l’effet de serre, dû à la présence naturelle de certains gaz dans l’atmosphère terrestre mais aussi les émissions de gaz supplémentaires liées à des activités humaines tel que l’usage de combustible fossile. Ainsi les conséquences d’un réchauffement climatique dont on sait maintenant qu’il risque de s’amplifier et de se prolonger risquent d’être lourdes pour l’humanité.

Cet article a été rédigé à la suite de la conférence de Monsieur Davide OLIVERO, maître de conférences à l’Université Claude Bernard à Lyon, le vendredi 30 mars dans le cadre du cours de SVT.

Davide Olivero

Hadjeras Kenza & Jacquet Mélanie  (2nde 7)

Séminaire organisé par la Région à Cibeins sur le thème de la réduction des déchets et des économies d’énergie

Durant la matinée du jeudi 3 mai 2012, deux éco-délégués de terminale, Alix BOUGAIN et Maxime BOYER, accompagnés du gestionnaire M. Claire, se sont rendus au lycée agricole Edouard Herriot de Cibeins, afin d’assister à un séminaire de Lycée Eco-Responsable. Comme c’est le cas de 120 établissements de Rhône –Alpes, le lycée de Mongré possède le label éco-responsable lui permettant d’obtenir une aide financière de la région pour développer ses projets « écologiques ». Grâce à cette organisation, Mongré a pu organiser des temps forts, des sorties pour les élèves, mais aussi l’impression des journaux « Vert Mongré ».  Ce séminaire était principalement porté sur le thème  des déchets au sein du lycée. Il était important pour Mongré d’y assister, car sa gestion des déchets n’est pas encore totalement « éco-responsable ». Il fallait donc recueillir certaines idées pour pouvoir gérer au mieux les déchets de notre lycée. De plus, cette réunion était l’occasion de rencontrer d’autres lycées du même label, afin de partager nos expériences.

Les membres de la société GIRUS ont effectué une étude sur les déchets dans les lycées, et nous ont présenté leurs travaux. D’après leur  étude, un élève produit 52kg de déchets chaque année. De plus, le coût de traitement des déchets est de plus en plus élevé : une tonne de déchets équivaut à 220€ de taxe. L’objectif dans les lycées est donc de produire le moins de déchets possible. Ce qui a le plus surpris la société GIRUS lors de son étude, c’est la présence importante de plastique non-recyclable et de textile sanitaire (essuie-tout) dans les poubelles du lycée. Des techniques comme le compostage électromécanique, ou le compostage naturel ont été proposées. La lyophilisation est aussi un bon moyen de réduire ses déchets. Beaucoup de lycées éco-responsables pratiquent déjà le tri des feuilles de papier, dont Mongré. En revanche, certains vont plus loin dans la démarche du tri, comme par exemple le lycée de Cibeins qui possède des poubelles pour les emballages, les cartons, le verre, pour le compost, et pour les déchets recyclables, et non-recyclables. Il utilise le pain jeté pour nourrir la volaille dont le lycée dispose.

Enfin, ce séminaire nous a permis de recueillir des idées pour de nouveaux projets à Mongré. Dans un premier temps, des petites actions écologiques : l’utilisation de réducteurs de débit, de douches économes dans les vestiaires, la mise en veille des photocopieurs… Dans un second temps, des idées pour des projets plus pédagogiques ont été apportées. Comme par exemple la mise à disposition du jeu vidéo « Planète Lycée » au CDI, qui a été très apprécié dans les autres lycées labélisés, et dont Mongré ne dispose pas encore. Ensuite, certains ont proposé l’idée du jumelage entre 2 classes de lycées éco-responsables différents, qui travailleraient sur un projet commun, comme c’est actuellement le cas entre une classe de Trévoux et une classe du lycée de Cibeins, menant ensemble un projet sur les quartiers écologiques.

Mongré est très actif dans sa démarche écologique (notamment grâce à la formidable installation du chauffage relié à l’incinérateur de Villefranche ayant permis d’arrêter de chauffer Mongré au fuel), et parvient à sensibiliser les élèves aux contraintes environnementales. Cette réunion nous a permis de constater que nous n’étions pas seuls à faire des efforts dans notre lycée, et que beaucoup d’actions éco-responsables peuvent encore être faites dans notre école pour continuer dans cette voie…

                                                                                  Alix Bougain  et Maxime Boyer TES