Exposition sur le commerce équitable

Les organisations de commerce équitable se sont entendues en 2001 sur une définition commune du commerce équitable :
« Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés.»

Les 5èmes de Melle Martin ont, dans le cadre du programme d’histoire et d’éducation civique, travaillé sur ce thème.Ils ont effectué des recherches documentaires au CDI, réalisé des panneaux et diaporama et monté une exposition très éducative qui a été inaugurée en présence de Monsieur Jaillard.

Etre éco-citoyen au lycée

L’éco-citoyen a conscience d’avoir des droits et des devoirs à l’égard de l’environnement. Par exemple,  le droit de jouir d’un environnement sain et le devoir de ne pas le polluer pour le conserver. Ainsi, la « sensibilisation » à l’environnement contribue à faire émerger une nouvelle forme de conscience. Chaque éco-citoyen, à son niveau, a les moyens de contribuer au développement durable (développement qui répond aux besoins d’un présent sans compromettre celui des générations futures) par ses actions quotidiennes ou par ses discours en sa faveur.

Notre rôle en tant qu’éco-délégués est de guider les personnes qui nous entourent à entrer dans une démarche éco-citoyenne en leur rappelant les gestes simples et efficaces (tels qu’éteindre la lumière, baisser un peu le chauffage, limiter la consommation d’eau…) afin de limiter l’impact de l’homme sur la planète.

Ainsi l’année dernière de nombreuses actions ont été menées à Notre Dame de Mongré. Nous avons mis en place un affichage qui rappelle à tous la conduite à adopter face à une utilisation parfois excessive des énergies. La politique en matière de  recyclage du papier a été accentuée. Des boîtes à recycler ont été mises à disposition des élèves dans chaque classe. Un concours avait été organisé afin de sélectionner la plus belle ! Les élèves ont pu constater que prendre soin de sa planète est un geste simple et plaisant.

Les gobelets en plastique  

Cette année encore, nous souhaitons continuer dans le même état d’esprit. De nombreuses idées vont être récoltées par les éco-délégués afin de monter un ou plusieurs projets.

Nous avons déjà ciblé notre première action sur l’utilisation excessive des gobelets en plastique à usage unique. Comme il y a une machine à boissons à disposition de tous les lycéens, une forte consommation de ces gobelets est à déplorer.

Il faut savoir qu’à raison de deux cafés par jour, un seul élève utilise plus de 400 gobelets par an, soit 1,6L de pétrole. Il y a donc une grande sensibilisation à faire dans ce domaine là. Notre but en tant qu’éco-délégué est donc de trouver une solution à ce problème. Contrairement aux idées reçues, les gobelets en carton ne sont pas une solution car 1 seul de ces gobelets est formé à partir de 4,1g de pétrole avec un coût de revient 2,5 fois plus élevé que le gobelet en plastique. Nous avons pensé à recycler ce plastique, car une tonne de plastique recyclé représente une économie d’environ 2500 L de pétrole. Cette économie serait bénéfique à moyen terme car les estimations des ressources en pétrole ont montré que d’ici 60 ans, nous serions en pénurie de cette matière première.

Nous avons également d’autres pistes de réflexion telle que la réutilisation de verres en plastique  plus résistants, qu’il faudrait laver, en veillant bien sûr à l’économie de l’eau. Vos idées sont les bienvenues !

Si vous voulez avoir l’éco-attitude, nous vous rappelons une règle primordiale :

« Agir global, penser local ».

Gabrielle MICHAUD et Elsa THOLLET TS1

Les déchets et le recyclage.

Par an, chaque humain produit environ 360 kg de déchets, ce qui représente 7 kg par semaine,  soit environ 1 kg par jour.

Notre société est basée sur la consommation : on achète, on consomme et on jette. Les produits sont de moins en moins solides, de plus en plus emballés et nous les jetons de plus en plus vite. Alors, nos poubelles débordent de plus en plus ! Pourtant, nous devons limiter ces déchets car les ressources naturelles sont limitées et précieuses. Il ne faut pas les gâcher ! Tous les déchets ne sont pas triés, il faut donc traiter ce qui n’est pas recyclé. Or, traiter les déchets demande des usines d’incinération et des centres de stockage de plus en plus grands, de plus en plus chers et qui sont mauvais pour notre environnement et notre santé.

Une intervenante de la FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature), Diane Aurine est venue à notre rencontre, le jeudi 4 novembre. Elle nous a clairement exposé les problèmes liés aux déchets, ainsi que toutes les solutions pour y remédier. Pour ce faire, elle nous a montré plusieurs photos qui ont été l’objet de nombreux échanges. On en a conclu que, face au gaspillage, nous avons les solutions suivantes : choisir ce que l’on consomme (ce qui équivaut à réduire nos déchets), réutiliser nos produits usagés ainsi que recycler les emballages.

Ensuite, nous avons étudié en détail toutes les filières permettant de fabriquer une brique de jus d’orange. Voir ces multitudes d’étapes fut très étonnant et surtout inattendu !

Par la suite, nous nous sommes répartis sur 4 ateliers très ludiques. Le premier était une formation afin de mieux savoir où recycler nos déchets.  Le deuxième nous expliquait les significations ainsi que les définitions des différents labels. Le troisième portait sur les matières premières renouvelables (leur définition et l’estimation de la quantité restante sur terre). Pour finir, le quarième atelier proposait différents objets, le but était de décrire leurs compositions.

Les chiffres donnés par les deux derniers ateliers étaient plutôt surprenants; il est estimé qu’il ne reste sur terre plus que 30 ans d’uranium ! Pour conclure, nous avons visualisé un diaporama nous montrant les déchets générés et recyclés dans le monde, ainsi que des photos de différents consommateurs à divers endroits du globe.

Les contrastes sont très frappants : en Ethiopie, une famille mange en moyenne pour 31 dollars par semaine et leurs aliments ne sont pratiquement pas emballés, alors qu’en Allemagne, une famille mange en moyenne pour 500 dollars par semaine ce qui représente énormément d’emballages !

A la suite de cette prise de conscience, nous sommes désormais  décidés à agir ; Mongréens, mobilisez-vous, mettez vos gants en caoutchouc, la guerre contre les déchets est bel et bien déclarée !

Thibault André et Clara Pereyron

Botanic, un paradis vert

M. Bertail, du magasin Botanic de Villefranche Sur Saône, a activement participé à la fête de l’écologie qui s’est déroulée le 6 avril 2010 à Mongré. Il a franchi dès 7h30 les portes de l’établissement muni d’un grand nombre de plantes et d’arbustes destinés à orner les lieux du rassemblement.

Botanic est un exemple en matière d’écologie depuis 1995 et certains éco-délégués ont interviewé son directeur sur la démarche éco-responsable du célèbre magasin d’horticulture.

–          M. Bertail, vous travaillez depuis 14 ans pour Botanic, pouvez-vous nous dire quand cette enseigne a commencé à développer des actions en faveur du développement  durable ?

–          Cela fait maintenant 10 ans que le magasin entreprend des actions en faveur de la protection de l’environnement

–          Quelles sont ces actions ?

–          Le magasin a commencé par mettre en place la réduction et le tri de ses déchets en s’équipant, notamment, de nombreuses bennes. Ensuite, depuis 3 ans, Botanic a installé des détecteurs de mouvement afin que certaines lampes  ne soient pas allumées inutilement. De plus, l’enseigne a arrêté de se servir de produits chimiques pour son jardin et l’entretien de ses plantes. Nous savions que les pesticides et autres produits chimiques de synthèse utilisés par les jardiniers amateurs représentaient 7 % de la pollution des terres en France. Nous avons donc décidé de les supprimer de tous nos magasins. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’être les seuls distributeurs, spécialistes du marché du jardin, à proposer uniquement des produits 100% écologiques. Nous ne négligeons pas non plus les emballages ; la  vente de plants se fait uniquement dans des godets de « fibre de coco »par exemple.

–          En quelle année tous les magasins de l’enseigne sont-ils  rentrés dans cette démarche ?

–          En 1995

–          Pouvez-vous nous parler d’une action importante que Botanic  aurait effectuée pour la planète ?

–          Il y a 4 ans, Botanic a choisi d’implanter sa nouvelle plateforme logistique  dans le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain. Situé au barycentre des magasins Botanic, ce site bénéficie d’une localisation géographique permettant à l’enseigne de réduire son empreinte écologique (émission de CO², consommation d’énergies fossiles). La mise en place de notre entrepôt a permis de réduire le nombre de trajets et d’améliorer le remplissage des camions. Cela a engendré une diminution moyenne de 15 % des kilomètres parcourus. De plus, cette plateforme est reliée au réseau ferroviaire.

–          Vous commercialisez du mobilier de jardin en bois ; cela n’a-t-il pas un impact négatif sur les forêts ?

–          Non, nous sommes bien sûr sensibilisés au problème de la déforestation (disparition de l’équivalent de la forêt française par an dans le monde) et nous ne vendons que des produits certifiés FSC* ou garantis TFT**. Nous pouvons garantir l’origine légale et le contrôle de la filière pour tout notre mobilier de jardin en bois tropical.

–           Botanic a-t-il de nouveaux projets pour améliorer encore ses actions ?

–          Oui, le magasin possède de nombreux autres projets, notamment celui de la récupération des eaux.

–          Bravo  et merci d’avoir participé à notre journée éco-citoyenne et de nous avoir prêté tant d’arbustes !

*Le FSC (Forest Stewardship Council) est une organisation non gouvernementale composée de propriétaires forestiers, d’entreprises de gestion et d’exploitations forestières et d’associations environnementales. Le FSC a mis en place le système de certification FSC qui définit des exigences mondiales en matière d’exploitation durables des forêts FSC.

**TFT (Forest Trust) est une association internationale à but non lucratif d’industriels et de distributeurs de produits en bois tropicaux. Les experts TFT apportent sur le terrain une aide technique et une surveillance de la filière bois, de la gestion des forêts à la fabrication du produit fini.

Propos recueillis par Floriane Vincent