Une piscine HQE


Mercredi 14 septembre 2011, dans le cadre de l’étude d’un aménagement de proximité en géographie, la classe de première L/ES2 visita le chantier de la nouvelle piscine Saint-Exupéry. Cette visite se déroula sur deux heures au cours desquelles la classe a été scindée en deux groupes, l’un visitant le chanter tandis que l’autre s’entretenait avec M. Spinler, ingénieur et responsable de l’environnement Algéco.

La décision de ce nouvel aménagement s’est imposée lorsque l’on s’est aperçu que l’ancienne piscine, vieille de 42 ans, n’était plus aux normes et que sa capacité d’accueil était trop petite par rapport aux besoins de la population. Enfin construite à une époque où l’énergie était peu chère, elle est devenue trop énergétique. Les élus ainsi que le maire ont pris la décision, il y a de cela deux ans, de faire construire un nouveau centre nautique susceptible de répondre aux attentes environnementales, humaines et économiques.
Un appel à candidature fut envoyé à plusieurs ateliers d’architecture où seuls trois critères ont permis de les sélectionner, celui des préférences ( ce qu’ils favorisent en matière de construction ), des compétences ( ce qu’ils savent construire ) et des références ( ce qu’ils ont déjà construit ). Ensuite, un concours a permis de les choisir.

Sur le plan environnemental et économique, la question de la consommation d’énergie est devenue le défi à relever. En effet, une piscine représente dix pour cent de l’énergie de la commune. Le nouveau bâtiment sera donc conçu de manière que le chauffage, l’éclairage, le filtrage et le pompage de l‘eau soient des plus avantageux possible autant économiquement qu’au niveau environnemental. La piscine bénéficiera d’un toit végétal en pente, de panneaux solaires photovoltaïques et d’une orientation spécifique qui facilitera l’entrée de la lumière extérieure. L’eau de pluie sera également récupérée grâce au toit en pente dans le but de nettoyer la voirie.
On peut noter aussi que le confort acoustique et la qualité sanitaire de l’air ambiant (odeur de chlore) seront des cibles privilégiées dans le cadre de ce chantier vert.
Par conséquent, ce nouveaux centre sportif s’est astreint aux normes HQE (Haute Qualité Environnementale).

L’accessibilité de ce nouveau site sera malheureusement restreinte comme l’ancien. Il ne sera ouvert que pour des usages associatifs, scolaires et pour des compétitions, il n’y aura pas non plus d’élément ludique.
La plus grande piscine de deux mètres cinquante de profondeur est adaptée aux sports tels que le water-polo et la nage synchronisée mais pas pour la plongée, et la petite piscine en pente, à l’apprentissage de la natation par exemple.
À propos de l’accès aux zones de stationnement, il y aura un parking gratuit d’environ une soixantaine de places en face du site, à usage publique et un parking réservé au personnel dans l’enceinte du centre sportif.

En ce qui concerne l’ancien bâtiment jugé obsolète, il ne sera pas détruit mais probablement reconverti vers un autre usage sportif une fois la fosse comblée.

Nous remercions nos deux accompagnateurs, Mme Dumas et M V. Claire ainsi que M. Spinler de la mairie de Villefranche sur Saône, qui ont aimablement partagé leur temps avec nous.

Gamel Jennifer 1èreL/ES2
Cette visite a été effectuée dans le cadre du cours de géographie avec Mme Dumas.

Aménager un territoire

Mercredi 14 septembre 2011, la classe de 1ère L / ES2 de Mme DUMAS est allée sur le chantier en cours de la nouvelle piscine de St EXUPERY à Villefranche-sur-Saône, afin de mieux comprendre comment s’organise l’aménagement d’un territoire.


–    Pourquoi refaire une nouvelle piscine ?
Tout d’abord, la piscine de St Exupéry a une quarantaine d’années ! Le bâtiment et les équipements vieillissent. De plus, la piscine accueille de plus en plus de monde et n’est plus aux normes. Contrairement au Nautile, cette dernière est privée, ce qui signifie qu’elle accueille uniquement des clubs de natation, water-polo, … ainsi que des établissements scolaires.
–    Comment choisir un projet adéquat ?
Pour commencer, il faut se poser différentes questions afin de cerner le projet d’aménagement selon les besoins de la Commune.
Il ne faut pas construire n’importe où et n’importe comment ! En effet, la piscine a été bien réfléchie :
o    le côté pratique pour les usagers : sa proximité des établissements scolaires, des transports en commun ;
o    le côté technique et notamment une prise en compte de son implantation par rapport aux assainissements par exemple.
–    Que définir avant de commencer ?
Avant de commencer, il faut savoir ce que l’on veut, il faut donc établir un cahier des charges avec des priorités à donner aux différentes demandes.
Parmi les 14 cibles répertoriées, les 4 plus importantes sont :
o    La gestion de l’énergie
o    Le confort thermique
o    Le confort acoustique
o    La qualité sanitaire de l’air
–    Qui décide ?
Le groupe de décisionnaires, composé d’élus, va arrêter le « programme » le plus adéquat au Centre municipal. Il y a plus de 40 dossiers de cabinets d’architecture en compétition, dont seulement 4 retenus !
On compare ensuite les 4 projets avec ce que l’on attend. L’architecte qui aura respecté au mieux le cahier des charges sera choisi. Le suspense est à son comble jusqu’au bout puisque les projets restent anonymes et son numérotés.
–    Quelles différences avec l’ancienne piscine ?
La nouvelle piscine est moins profonde, mais il y a deux bassins aux normes pour plusieurs sports tels que la natation synchronisée, ou encore le water-polo. De plus, elle est discrète et se fond dans l’environnement.
–    Une piscine plus écologique ?
Avec la participation d’un bureau spécialisé dans l’environnement, la piscine se veut plus écologique. C’est un chantier « vert », aux normes HQE (= Haute Qualité Environnementale). L’eau de pluie est récupérée grâce à un toit en pente et les déchets sont gérés pour un confort olfactif.
–    L’aménagement du parking ?
Le parking compte désormais 60 places, mais ce n’est pas une priorité car la piscine est privée.
–    Que va devenir l’ancienne piscine ?
La décision n’est pas encore prise, mais le bâtiment sera conservé et son usage restera dans le cadre sportif.

Pour conclure, la nouvelle piscine est un grand projet, le plus grand de ces 6 dernières années dans l’Agglomération de Villefranche. Le budget s’élève à plus de 11000000 d’euros. La construction ayant commencé fin 2010 s’achèvera en juin 2012.

Un grand merci à Madame DUMAS pour cette sortie, ainsi qu’à notre accompagnateur. Merci également aux Chefs de projet de nous avoir accueillis et consacré du temps.
Céline Akoum.
Cette visite a été effectuée dans le cadre du cours de géographie avec Mme Dumas.

Visite du chantier du centre nautique St Exupéry

 Le mercredi 14 septembre 2011, les élèves de  1°LES2 sont allés visiter le chantier du centre nautique St Exupéry avec leur professeur Mme DUMAS. Ils ont eu une heure d’explications sur le projet ainsi que des réponses aux questions qu’ils se posaient par rapport à celui-ci.
Un nouveau centre nautique a été créé car l’ancienne piscine Saint-Exupéry, âgée de plus de quarante ans, est devenue obsolète, de moins en moins performante et énergivore. Elle ne répondait plus aux besoins des utilisateurs de plus en plus nombreux.
Les élus du conseil municipal arrêtent un projet pour nouveau centre nautique. Pour décider quelle entreprise d’architectes va faire ce projet, il y a un concours. Chaque entreprise participante reçoit le programme, sur lequel est inscrit uniquement ce qu’il doit y avoir dans le centre nautique, c’est-à-dire le nombre de bassins et leur taille, le nombre de vestiaires, les locaux techniques, etc. Sur les quarante entreprises, qui ont produit des esquisses par rapport au projet, seulement quatre d’entre elles sont retenues. Pour le choix final, les noms des entreprises sont dissimulés et renommés (projet A, projet B, projet C, et projet D). Pour choisir, les élus doivent remplir une grille avec un code couleur (de vert foncé à rouge). Et en fonction de la satisfaction par rapport aux points principaux à respecter, la couleur varie. Plus il y a de vert, plus le projet est bon. Dans le cas du centre nautique, c’est le projet D qui répond le plus aux critères, le seul point à revoir était la gestion de l’entretien.     Le maître d’œuvre est celui qui crée et pense l’aménagement du centre nautique à partir du programme (aspects, luminosité, placements, etc.). Il annonce aussi le prix approximatif du projet.     D’ailleurs, c’est le plus gros projet du mandat municipal ; environ 10millions d’euros. Plus le projet est pensé en amont et plus, il sera réussi.
Ce nouveau centre nautique aura exactement la même fonction que l’ancien. Il ne sera pas ouvert au public. Il sera privatisé pour les établissements scolaires, les clubs, les associations et les compétitions. Contrairement au Nautile, le centre nautique n’aura pas un usage ludique (par exemple les toboggans).  Il sera consacré à la nage, la natation synchronisée et le waterpolo. Il n’y aura pas de fossé pour les plongeons car la demande n’était pas assez importante. Le nouveau centre nautique sera plus grand, plus performant et avec de nouveaux équipements. Il y aura deux bassins de tailles différentes. Il y aura une dizaine de vestiaires, des locaux techniques ainsi qu’une salle de réception et des gradins près du grand bassin pour les compétitions. Étant un aménagement municipal, le centre nautique devait se situer sur le commune. Le terrain, à côté de l’ancienne piscine, appartient à la commune, donc il ne fut pas nécessaire d’acheter un nouveau terrain. De plus ce terrain est proche des transports en commun et à proximité de ce qu’il dessert ; comme les établissements scolaires de Notre Dame de Mongré et de Claude Bernard. Ce terrain avait malgré tout une contrainte ; un gros tuyau d’assainissement de l’eau traverse le terrain, il est donc inamovible et les architectes ont dû en tenir compte dans leur projet.
Le centre nautique de Saint-Exupéry a une autre particularité, le développement durable est présent dans sa construction, puisqu’il relève des normes de construction HQE. Le bâtiment bénéficiera des apports naturels tels que le soleil qui apporte de la chaleur et de la lumière, ce qui allège un peu la consommation énergétique du bâtiment. L’eau de pluie  sera récupérée et réutilisée. Les principales consommations énergétiques du centre nautique sont la circulation de l’eau (le pompage), le chauffage et l’éclairage. Le centre nautique consommera 10% des énergies de la commune. Il répond aussi à des normes HQE (Hautes Qualités Environnementales). Il y a 14 cibles dans la vie du bâtiment et le confort des utilisateurs. Les cibles principales sont ; l’ écoconstruction (l’énergie), le confort (le confort hygrothermique, en lien avec la qualité de l’eau et le confort acoustique), la santé (qualités sanitaires de l’air, gaz chloré). Le développement durable a déjà commencé sur ce chantier vert, avec le tri des déchets et le recyclage dans des bennes prévues à cet effet.

Anne-Charlotte REYNAUD 1ère L/ES2. Cette visite a été effectuée dans le cadre du cours de géographie avec Mme Dumas.

L’aménagement de la piscine St Exupéry : un chantier vert.


Le nouveau programme de géographie en classe de première demande d’étudier un exemple d’aménagement du territoire de proximité. Les enjeux sont multiples : comprendre comment sont conçus, financés et réalisés les aménagements des territoires de proximité ; identifier les acteurs, les objectifs mais aussi, les enjeux des politiques d’aménagement des territoires.
L’étude de l’aménagement du centre nautique St Exupéry est pertinente à plus d’un titre. Il se situe effectivement dans l’immédiat voisinage de Mongré et concerne les élèves qui utilisent les locaux de la piscine dans le cadre de l’EPS. En outre, il s’agit d’un projet HQE dont la réalisation se plie à un référentiel haute-qualité environnementale. C’était donc l’occasion de faire comprendre aux élèves que le développement durable est désormais la préoccupation non  seulement des régions mais aussi des communes et que, par ailleurs, le développement durable fait désormais partie intégrante de l’aménagement du territoire. La construction de la piscine St Exupéry s’inscrit effectivement dans un projet global celui du Plan Environnement et Développement Durable (= Agenda 21) qui engage la municipalité de Villefranche autour de 5 engagements, 17 objectifs et 67 actions  concernant la préservation de l’environnement, le bien-être des habitants, la lutte contre le réchauffement climatique et le développement durable.
Agée de 42 ans, la piscine préexistante était devenue obsolète. Il convenait de renouveler les équipements mais aussi, de reconfigurer un bâtiment devenu vétuste et surtout, très consommateur en énergie puisqu’il avait été construit à une époque où l’énergie était bon marché et où on ne se préoccupait pas des enjeux du développement durable.
Les acteurs qui contribuent à la réalisation de ce projet sont nombreux. L’initiative relève d’abord du maire et de son conseil municipal. Un concours a été organisé auprès de cabinets d’architectes avec un cahier des charges précis, assorti d’un  budget global. Au final, un seul projet a été retenu, celui de l’Atelier Arcos situé à Paris. Les travaux ont débuté en Août 2010 et se termineront en juin 2012. C’est le service bâtiment de la mairie qui pilote la construction, assisté du service environnement mais aussi de l’ADEME. Un cabinet d’expertise extérieur  privé se charge de vérifier à chaque étape les travaux et leur conformité par rapport aux normes HQE. Les futurs utilisateurs ont été également associés : le service des sports et loisirs a travaillé avec les clubs sportifs, les associations concernées par ce projet. Enfin, ce projet communal a été discuté par l’opposition qui aurait souhaité voir naître un projet intercommunal pour réduire le coût pour la commune de Villefranche (soit 10 000 000 euros ).
Cette étude de cas consacrée à un exemple d’aménagement  de proximité aura permis de montrer que la commune est le premier aménageur local, qu’un aménagement est une action concertée impliquant plusieurs acteurs publics et privés et qu’enfin, le développement durable est un concept opératoire y compris à l’échelle locale.

Mme Dumas Marie-Line, enseignante d’histoire-géographie au lycée.