Séminaire sur l’alimentation et le développement durable

Le séminaire destiné aux établissements éco-responsables organisé par la Région Rhône-Alpes portait cette année sur l’alimentation et développement durable.

Lors de cette journée, il va sans dire que nous avons appris bon nombre de choses. Nous nous sommes en particulier penchés sur l’alimentation et l’adolescence, mais aussi sur les conséquences des déchets alimentaires sur l’environnement.

1 – L’alimentation et l’adolescence

L’alimentation est le troisième poste le plus important en matière de consommation. Les deux premiers étant respectivement le logement suivi de près par le transport.

L’adolescence est une période de la vie synonyme de transformations psychologiques et physiques (bouleversement de l’image corporelle, certaine dysmorphophobie).

Les ¾ des adolescents pensent manger équilibré et 16 % d’entre eux se considèrent comme mal informés sur l’alimentation. Saviez-vous que 30 % des jeunes s’estiment trop gros et que 43 % luttent pour maintenir ou retrouver un poids « idéal » ?

Il y a une réelle  antinomie dans notre société actuelle entre le diktat de la minceur et la « malbouffe ». Ceci se traduit par une certaine anorexie mentale, mais aussi conduite  boulimique (surconsommation d’aliments souvent hypercaloriques). Les adolescents ne supportent plus leur corps, sautent de plus en plus le petit-déjeuner (repas le plus important de la journée selon les nutritionnistes) mais sont adeptes du grignotage. Les parents ont également une responsabilité importante dans l’alimentation de leurs enfants puisque ce sont eux qui achètent les aliments et les cuisinent.

On peut également noter que nous assistons à une certaine infantilisation du goût en raison d’une standardisation de l’alimentation. Il faudrait pour remédier à cela, augmenter  la variété alimentaire.

Beaucoup d’adolescents ne savent plus aujourd’hui ce qu’est un bon repas, ils ne cherchent qu’à se nourrir et ils mangent sans vraiment connaître les aliments qui composent leurs repas. Ils veulent perdre du poids alors que dans la plupart des cas, cela n’est pas nécessaire. Au lycée, les nutritionnistes cherchent donc à élaborer des repas variés, équilibrés et biologiques afin de changer les habitudes des adolescents.

2 – L’alimentation et l’environnement

L’après-midi, nous nous sommes davantage penchés sur l’impact de nos habitudes alimentaires sur l’environnement.

Informer les lycéens sur leur responsabilité de consommateurs est primordial. Mais quelle est la bonne conduite à adopter dans ce domaine ?

Il est préférable de manger des produits locaux (et non des produits provenant de l’autre bout de la planète) et de saison. De plus, en consommant « local », nous aidons les producteurs de la région.

Il est également nécessaire de chercher à réduire nos déchets en les valorisant comme par exemple avec un composteur à base de lombrics. Nous pourrions aussi davantage recycler les déchets et leurs emballages.

Stéphane Bayard, éco-délégué en TES2