La journée « Tous unis pour la Planète » à l’honneur dans les médias locaux

Alice Picard, journaliste à Chérie FM est venue à Mongré interviewer élèves, enseignants et personnel administratif  sur leurs démarches en faveur de la protection de l’environnement.

Aline Picard et Vincent Claire, gestionnaire.

Camille Teyssandier et  Agathe Chapelle, éco déléguées de première et membres du comité de pilotage

Emilie Papin, Hortence Bigo et Félix Motte,  éco délégués en seconde.

Ces enregistrements ont été diffusés le 6 avril sur Chérie FM.

Un article est également paru dans Le Patriote le 8 avril 2010…

…Et un autre dans le Progrès le 14 avril 2010

La Pomme de terre O.G.M. autorisée dans l’U.E.

Le 2 mars 2010, la Commission européenne,  par la voix du commissaire à la Santé et à la Politique des consommateurs, John Dalli, nous apprend à Bruxelles qu’elle a décidé d’autoriser la culture de la pomme de terre transgénique qui s’appelle Amflora et qui a été créée par le groupe allemand BASF.  Libération du 2 mars 2010 nous apprend que la pomme de terre est destinée à l’usage industriel pour son amidon et à l’alimentation animale, car elle est renforcée en amylopectine, un composant de l’amidon utilisé par l’industrie pour fabriquer des textiles, du béton et du papier. Elle contient un gène marqueur de résistance aux antibiotiques et donc beaucoup de personnes s’inquiètent des risques de dissémination du gène sur les autres plantes dans la nature. Mais la Commission a aussi autorisé la culture de plusieurs variétés du maïs MON 863 de la firme Monsanto, qui est particulièrement critiquée en France et en Italie. La dernière fois que la Commission européenne avait autorisé une culture remonte à 1998, il y a 12 ans, avec le maïs OGM (Organisme Génétiquement Modifié) de Monsanto, le MON 810. Cependant, la Commission européenne essaie de nous rassurer en disant que chaque État est libre d’autoriser ou non la culture de cet OGM  et  aussi que l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments (AESA) a jugé que la pomme de terre ne posait pas de problème pour la santé même si elle contient aussi un gène marqueur de résistance aux antibiotiques. Toutefois, les défenseurs de l’environnement estiment que les avis de l’AESA doivent être pris avec précaution.

Le Monde du 2mars 2010, quant à lui, retransmet ce que disent certaines personnalités. Pour la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, la décision de la Commission est une mauvaise nouvelle et elle demande au gouvernement de ne pas l’appliquer car on ignore les conséquences que les OGM pourraient avoir sur l’organisme. José Bové demande à la Commission d’« entendre enfin les citoyens qui ne veulent pas d’OGM ».

En Autriche, le gouvernement a indiqué qu’il interdirait ce produit .En Italie, le ministère de l’agriculture, Luca Zaia, est également contre la culture de cet OGM.

GÖZCÜ Hüseyin

L’énergie nucléaire : situation dramatique ou solutions innovantes ?

Chaque année, plus de 210000 m3 de déchets radioactifs sont produits dans le monde parmi lesquels 200000 m3 faiblement radioactifs (ils restent dangereux pendant au moins 300 ans) et 10000m3 classés comme hautement radioactif (nocifs 1000 ans au moins).Ces déchets proviennent de centrales nucléaires qui fournissent la majorité de l’énergie mondiale.

Or, ils ne sont pas tous bien protégés et certains sont stockés à l’étranger sur des terrains vagues ! Depuis les premières exportations dans les années 70, Greenpeace a la preuve qu’au moins 100.000 tonnes de déchets d’uranium ont été exportées en Russie par des pays européens. Cela a de graves conséquences sur l’environnement mais aussi sur la population locale. Les déchets nucléaires sont en effet malsains pour tous les vivants car  ils provoquent des maladies génétiques et des cancers.

Cependant, aucune mesure à long terme n’a été prise. En France par exemple, une usine provisoire a été mise en place et elle est censée recycler 90% des déchets français.

Cette usine peut recycler des barres de 2 kg d’uranium. Cette opération s’appelle la transmutation. L’uranium est séparé de ses polluants par de l’acide.

D’autres spécialistes proposent aussi d’enterrer les déchets mais le projet est difficile à mettre en place car quelles garanties avons-nous que ces déchets ne vont pas finir par contaminer la terre ?

Les déchets nucléaires sont un problème urgent à régler puisqu’on ne sait toujours pas comment les recycler !

François-Guillaume Prat (seconde 2)

Dans le cadre de l’ECJS, les élèves ont réalisé des recherches documentaires, visité une usine de recyclage du plastique opaque, écrit des articles pour Vert  Mongré et réalisé des œuvres à partir de déchets. Ce travail interdisciplinaire  a été orchestré par M. Mergoux (ECJS), Mme Blanc (Français), Mme Giraud (Arts plastiques) et Cécile Lecocq-Hubert (Documentation)

Tous unis pour la planète !

Mongré a ouvert ses portes le 6 avril 2010 et cette journée « Tous unis pour la planète » fut particulièrement réussie grâce aux nombreuses personnes mobilisées autour de cet évènement !

Les stands étaient divers et variés grâce aux associations et entreprises venues de l’extérieur et beaucoup de classes ont pu, accompagnées de leurs professeurs, participer à ce grand forum écologiste.

La qualité de cet événement tient également à l’énorme travail des éco-délégués, des professeurs qui pilotaient le projet, des documentalistes et des personnes chargées de l’animation.

Voici les témoignages de ceux qui ont participé à cette journée consacrée à la sensibilisation des problèmes environnementaux.

Stand « contes »:


Augustin CHARDON 2nde 4, éco-délégué

– Pourquoi as-tu pris un engagement en faveur de l’environnement ?

– Je pense que l’écologie c’est  l’affaire de tous ! Si on n’y pense pas maintenant, plus tard, il y aura de gros bouleversements climatiques et nous en serons la cause !

– Pourquoi as-tu réalisé ce stand ?

L’idée a germé à la suite d’une intervention de la FRAPNA dans notre classe. Madame Resche Rigon nous a conté des histoires et notre travail consistait à écrire une nouvelle avec une morale implicite. Le but était de faire réfléchir le lecteur sur un sujet et nous avons tout de suite fait le lien avec cette journée !

– Que penses-tu de la situation actuelle ?

– Je ne pense pas que nous soyons dans un drame total mais si nous continuons comme ça , on risque de chuter… C’est pourquoi il faut essayer de faire un geste chaque jour comme trier ses déchets ou éviter de prendre sa voiture pour de petits déplacements.

– As-tu un message à faire passer à nos lecteurs ?

– La nature est essentielle à notre vie, ne l’oublions pas !

Stand « EcEAUlogie » :


Noémie MENAGEOIS 2nde 6 & Emilie PAPIN 2nde 5, éco-déléguées

– Pourquoi avez-vous pris un engagement en faveur de l’environnement ?

– L’environnement, c’est d’actualité, ça touche tout le monde ! Il faut sensibiliser pour avoir une bonne attitude. Chacun devrait faire des gestes quotidiens comme le tri sélectif, les économies d’eau et d’électricité. De plus, cette année, notre lycée a le label écologique et ceci qui nous engage encore plus !

– Que pensez-vous de la situation actuelle ?

– On est encore loin de notre objectif qui est de sauver la planète mais ce n’est pas encore la catastrophe !

– Au niveau de notre thème, saviez-vous que la moyenne d’utilisation d’eau d’un africain par jour est de 40L alors qu’un américain en consomme environ 600L ! Il y a donc de grandes inégalités et beaucoup de gaspillage !

– Pourquoi avez-vous réalisé un stand sur l’eau ?

– Il y avait de la matière, nous connaissions beaucoup de choses et ce sujet nous intéressait parce qu’il est totalement d’actualité. Vous savez, il y a tant de problèmes d’eau dans le monde. On en parle souvent mais ce n’est pas toujours un sujet à notre portée.

Notre stand a été réalisé avec la garantie « fait par l’élève pour les élèves » , Il ne fallait pas que ça soit trop simple ni trop compliqué à cause des différents âges des élèves que nous allions côtoyer, nous avons donc décidé de miser sur la forme ludique !

– Avez-vous un message à faire passer à nos lecteurs ?

– EAUsez être écolo ! Etre écolo ce n’est pas une tare !

Quand on voit des choses magnifiques qui vont disparaître à cause de nous : ça fait réfléchir. N’écoutez pas les autres et aidez-nous ! Regardez autour de vous et admirez la nature ! Prenez l’habitude  de faire des gestes simples qui la protègent !

Stand « Expression active » :


Gabrielle DELLOUE 1ère ES2 & Camille ANTOINE 1ère L

– Pourquoi avez-vous décidé de présenter votre TPE et d’en faire un stand aujourd’hui ?

– Nous avons reçu la proposition de présenter notre TPE étant donné que les thèmes initiaux étaient la littérature et la nature. Nous avons ensuite pris comme sujet le romantisme et le travail sur la nature.

– Que pensez-vous de la situation actuelle ?

– Ce n’est pas catastrophique mais tout ne va pas bien !

– Pourquoi avez-vous pris un engagement en faveur de l’environnement ?

– En vérité ce n’était pas pour l’environnement mais plutôt pour la période du romantisme que nous avions réalisé ce TPE. Le héros romantique trouve refuge dans la nature qui est détruite par l’homme à cause de l’âge industriel. On voulait s’éloigner de l’écologie traditionnelle et prendre un peu de recul.

Stand des énergies renouvelables :


Paul VERNAY (Métier du thermique)

– Pourquoi avez-vous pris un engagement en faveur de l’environnement ?

– Il y a une vingtaine d’années, j’étais en contact avec des gens qui réalisaient un journal écologique « Combat non-violent ». Mouvement gardien, informations nucléaires sur les centrales de l’époque…

– J’ai été l’acteur du changement de comportements dans ma famille d’agriculteurs.

– Quel est le but de votre métier et quelles valeurs défend-t-il ?

– La dynamique de développement des filières énergétiques. La balle est dans le camp des citoyens. Mais il y a des négationnistes de l’effet de serre et il reste le problème de la pollution.

Quel est votre rôle au sein de cette journée ?

– Je suis dans la filière des pois granulés, du solaire, du thermique et du photovoltaïque pour la maison contemporaine en basse consommation

– Avez-vous un message à faire passer à nos lecteurs ?

– C’est bien de parler d’écologie mais maintenant passez à l’action parce que les parents ont l’avenir de leurs enfants entre les mains.

Stand de l’Arbre à pouces :


Marie HEIPP 2nde 3, Alix BOUGAIN 2nde 3 & Christelle LAPLANCHE 2nde 1, éco-déléguées

– Pourquoi avez-vous pris un engagement en faveur de l’environnement ?

– Nous nous sommes engagées parce que c’est bon d’agir pour la nature. Si tout le monde faisait un petit geste comme nous, la planète irait mieux !

– Que pensez-vous de la situation actuelle ?

– Nous pensons que la Terre est en décadence : il n’y a pas de respect pour l’avenir. Si chacun ne pense qu’à soi, ça ne marchera pas sur le long terme.

– Quel est votre rôle au sein de cette journée ?

– Nous tenons le stand de l’arbre à pouces. Tout le monde met son pouce pour avoir un souvenir de cette journée pour montrer que chacun a participé et donc se sent concerné par l’environnement.

– Avez-vous un message à faire passer à nos lecteurs ?

– Le geste de chacun fait la santé de tous !

Témoignage d’élèves de CPb devant l’arbre à pouces :

– Valentin : la visite me plaît, je trouve que c’est bien. J’ai appris ce qu’il fallait faire pour ne pas détruire la planète.

– Hugo : Oui c’était intéressant. J’ai appris à faire des porte-monnaie, à ne pas laisser couler l’eau, à ne pas jeter les papiers et les cartons dans la mauvaise poubelle.

Stand de la mairie de Villefranche :


Nicolas SPINNLER, Chargé de mission Développement Durable à la mairie de Villefranche sur Saône

– Pourquoi avez-vous pris un engagement en faveur de l’environnement ?

– Je l’ai pris parce que c’est un élément essentiel de notre temps et qu’il est important de préserver la planète pour les générations à venir.

– Quel est votre rôle à la mairie ?

– Sensibiliser les équipes municipales aux objectifs environnementaux.

– Que pensez-vous de la situation actuelle ?

– La prise de conscience se généralise. En agissant chacun à notre niveau, on pourra aider notre environnement.

– En quoi consiste la fête de l’environnement organisée ce week-end ?

– La fête de l’environnement est faite pour aider les habitants de Villefranche à prendre conscience que la protection de l’environnement, c’est l’avenir. Il y aura beaucoup de petites manifestations dans la ville autour de l’environnement.

Je remercie l’ensemble des personnes impliquées dans cette journée ! Cette manifestation a été, grâce à elles, un franc succès.

Karine KONE 2nde 1 éco-déléguée, chargée de diriger les groupes durant les visites


– Pourquoi as-tu pris un engagement en faveur de l’environnement ?

– J’ai pris cet engagement pour être plus active au niveau de l’environnement, afin d’exercer un impact sur mon entourage.

Je suis fière d’être éco-déléguée !

– Que penses-tu de la situation actuelle ?

– Il faut juste qu’on se bouge car on est allé trop loin !

– Quel est ton rôle au sein de cette journée ?

– J’organise l’arrivée des groupes, je gère les bons déplacements et je rends service aux gens qui tiennent des stands au CDI.

– As-tu un message à faire passer à nos lecteurs ?

– Triez vos déchets par exemple ! Agissez en faveur de l’environnement et sensibilisez votre entourage à sa protection.

Propos recueillis par Pauline GRANGETTE 2nde 1

Le recyclage des bouchons plastique, un fait d’actualité pas assez connu du grand public.

Histoire du plastique

En 1868, l’ancêtre du plastique, le celluloïd, est découvert aux Etats-Unis …pour remplacer l’ivoire dans les boules de billards

Mais les découvertes des principaux thermoplastiques ont lieu réellement dans les années 1930 à 1940, en Allemagne principalement et aux Etats-Unis : le polystyrène, le polyéthylène, le polyamide, le polychlorure de vinyle…

D’où vient le plastique ?
Matière première d’origine :
Végétale, ou  Animale   ou  minérale, +   procédé de polymérisation = plastique

Un ou des plastiques ?
Il existe des dizaines de sortes de plastiques différents, aux caractéristiques particulières : cette matière sert à fabriquer des grosses pièces comme les coques de bateaux, et des pièces très délicates comme les cœurs artificiels…entre les deux, des milliers d’objets variés !
Le plastique sert à fabriquer des objets utilisés sur tous les continents. C’est une matière très bon marché et solide.

Le recyclage plastique : une industrie jeune

L’industrie du recyclage du plastique est née il y a 10 ans à peine. Le recyclage est aujourd’hui pris en compte par presque tous les Etats, mais ce fait important n’a été enfin reconnu comme « positif » qu’après la seconde guerre mondiale, après la diffusion en masse des éléments plastifiés. Du coup, les méthodes de recyclage ne sont que très peu modernisés,  ce qui permet de laisser entrevoir un futur développement des manufactures recyclant ces bouchons.

Mais ces technologies qui sont nouvelles pour notre monde devront aussi provoquer des mentalités nouvelles : Ne pas recycler mettrait notre planète en danger, il faut donc recycler assidûment nos déchets.

Le saviez-vous ?

Plus de 30% des bouteilles en PET sont actuellement recyclées.

Les nouveaux produits fabriqués a partir du PET recyclé comprennent, notamment, les bouteilles non-alimentaires, les tapis, les attaches, les classeurs de bureau et la fibre de rembourrage des vestes de ski, vêtements extérieurs et sacs de couchage.

Avec 5 bouteilles de 2 litres de PET recyclé, on peut fabriquer toute la fibre de rembourrage d’une veste de ski adulte.

Une tonne de plastique recyclé permet d’économiser le pétrole (1 tonne de plastique recyclé = 3 tonnes d’équivalent pétrole source APME). Le plastique recyclé est utile à d’autres objets plutôt que de polluer la nature en ne se dégradant pas ! D’autre part, nous consommons beaucoup de bouchons de bouteilles, qui partent en fumée : rien que pour l’eau, les Français ont consommé en 2004 plus de 8 milliards de litres d’eau en bouteille (source : Bottled water 2004 : US and International Statistics and Developments,Bottled Water Reporter, April, May, 2005), soit 8 fois plus que les bouchons recyclés aujourd’hui !

1 Bouchon 1 Sourire

L’opération « 1 Bouchon, 1 Sourire » organise une vraie solidarité entre valides et invalides !
Avec la vente du plastique issu des bouchons, l’association récupère 190€ par tonne et dispose d’un budget suffisant pour mener des actions en faveur des personnes handicapées. En mettant de côté son bouchon, chacun aide concrètement et économiquement les personnes handicapées !

De plus, avec le plastique des bouchons, on fabrique de nouveaux objets, à un prix de vente très accessible, et cette nouvelle chaîne de fabrication crée des emplois en France

La fédération « 1 Bouchon, 1 Sourire » est malheureusement « en sommeil » depuis février 2009 ! A la suite du renouvellement du bureau intervenu le 21 Février 2009, les membres élus ont pris la décision de ne pas procéder à l’élection du président et de mettre provisoirement « en sommeil » la fédération. En effet, la crise économique actuelle perturbe considérablement le financement des projets et il a été jugé préférable d’attendre d’avoir une meilleure visibilité sur les perspectives de développement avant d’investir de nouveaux moyens.

Victor GUY, Pierre GAYOT, François ROLIN, Victor VEBER

Dans le cadre de l’ECJS, les élèves ont réalisé des recherches documentaires, visité une usine de recyclage du plastique opaque, écrit des articles pour Vert  Mongré et réalisé des œuvres à partir de déchets. Ce travail interdisciplinaire  a été orchestré par M. Mergoux (ECJS), Mme Blanc (Français), Mme Giraud (Arts plastiques) et Cécile Lecocq-Hubert (Documentation)

Le papier n’a pas qu’une vie !

L’industrie papetière est la première industrie de recyclage en France. Ce recyclage permet de réutiliser de nombreuses fois la fibre de cellulose qui est présente dans le carton, les journaux, les emballages ménagers et le papier. Cette industrie permet aux collectivités d’éviter les coûts de leur élimination. Cela fait économiser de l’argent mais en plus cela respecte la nature.

La fabrication de la pâte à papier

Cette fabrication de la matière première du papier consiste à isoler  les fibres de cellulose contenues dans le bois ou le papier carton recyclé. Elle est d’abord déposée sur la table de formation sous forme de jet; il y a formation de la feuille. Ensuite elle est pressée, séchée pour être recouverte de pigments et de colorants par la suite. La surface du papier est égalisée, recouverte de pigment. Enfin, la pâte à papier est découpée en feuilles, enroulée dans une bobine pour être vendue sous forme de papier.

Les étapes du recyclage du papier  

La première phase s’appelle la phase de traitement elle contient le pulpage, l’épuration et (facultativement) le désencrage. Le papier et le carton usagés passent dans un pulpeur qui rompt les liaisons entre les fibres de cellulose et les séparent des produits résiduels. Ensuite, le papier va dans l’épurateur qui sépare les fibres des éléments associés. La troisième étape est le désencrage ; elle n’est pas obligatoire, elle sert seulement pour le recyclage des magazines. Ensuite vient la Phase de production; c’est le procédé habituel de fabrication du papier c’est-à-dire que les fibres sont déposées sur une toile, elles s’égouttent, forment une nouvelle feuille pressée et séchée.

Ce recyclage du papier permet tout d’abord la diminution de la demande de matière première. Ce phénomène n’est pas récent car, même en Egypte, certains regrattaient les papyrus pour ré-écrire dessus (Les palimpsestes). Plus tard, il fut fabriqué à partir de chiffons puis aujourd’hui de pâte de bois, cela assure l’essentiel de la production primaire.

Laura Simonet, Laura Mellet, Elodie Bel en seconde 2

Dans le cadre de l’ECJS, les élèves ont réalisé des recherches documentaires, visité une usine de recyclage du plastique opaque, écrit des articles pour Vert  Mongré et réalisé des œuvres à partir de déchets. Ce travail interdisciplinaire  a été orchestré par M. Mergoux (ECJS), Mme Blanc (Français), Mme Giraud (Arts plastiques) et Cécile Lecocq-Hubert (Documentation).

Une heure pour la planète

Les faits…

Cette année, 125 pays ont participé à l’opération « une heure pour la planète », soit 37 de plus qu’en 2009. A Paris, le palais de l’Élysée et plus de 240 monuments et bâtiments ont éteint, samedi, leurs lumières pendant une heure et la Tour Eiffel pendant cinq minutes dans le cadre de l’opération «une heure pour la planète» : Earth Hour, organisée par le WWF : Fonds mondial pour la nature. A 20h30 précises, les lumières de l’Elysée se sont éteintes, tout comme l’éclairage extérieur de plus de 240 monuments et bâtiments parisiens : le Louvre, l’Hôtel de Ville, Notre Dame, le Panthéon, les Invalides, la place de la Concorde, l’Opéra Garnier, les ponts parisiens, les mairies d’arrondissement etc. Mais aussi dans de nombreux monuments symboliques et importants des différents pays du Monde participant à cette action. Le mouvement est né à Sydney en 2007 lorsque 2,2 millions de personnes avaient plongé la ville dans le noir pendant une heure afin de sensibiliser l’opinion à la  consommation excessive d’électricité et à la pollution au dioxyde de carbone.

…Vu par différents journaux

Le Parisien, le 27 mars 2010

D’après le journal, cette opération qui est organisée à l’initiative du Fonds mondial pour la nature aurait pris une dimension mondiale en 2008 et serait destinée à promouvoir la  lutte contre le dérèglement climatique. De plus cela permettrait de sensibiliser les populations à leur hausse de consommation d’électricité et à la pollution de la planète avec les rejets de dioxyde de carbone. Pour le journal, rien n’est plus essentiel que de faire réagir toutes les populations du monde entier

Le Monde, le 28 mars 2010

Cette action est pour le journal destinée plutôt à promouvoir la lutte contre le réchauffement climatique. Malgré une augmentation de 37 pays qui ont participé à cette action, cela ne suffit pas, il faudrait que tous les pays soient solidaires et actifs pour la planète. Le journal nous dit que pour sa quatrième édition, trois mois après l’échec du sommet sur le climat de Copenhague, 125 pays avaient promis de participer  à cette opération, contre 88 l’an dernier, selon les organisateurs.

⇨ Nous pouvons alors en conclure que les avis sont plutôt semblables dans tous les journaux étudiés. Cette action organisée chaque année, devrait être prise en compte par tous les pays du monde sans exception, pour plus d’impact, malgré une augmentation de pays participants cette année par rapport à l’année dernière. Les journaux sont donc pour cette organisation qui sert à faire réagir et prendre en compte le problème d’environnement.

Pauline Reynaud

Cette revue de presse  a été réalisée au CDI avec Mme Novales, documentaliste.

L’appel de Rio pour des villes durables et plus justes

Les faits…

Refonder l’univers urbain : c’est l’objectif de la Campagne urbaine mondiale, lancée par l’ONU-Habitat, le  vendredi 26 mars, lors de la clôture du 5e  Forum urbain mondial, à Rio de Janeiro. C’est aussi le but de la Déclaration de Rio pour le droit à la ville, la démocratie et la justice sociale.  Sonnant à la mobilisation générale, la Campagne urbaine mondiale  veut réunir tous les acteurs intéressés par la croissance des politiques publiques et des investissements privés,  elle offrira une  plate-forme de discussion à des gens qui, normalement, ne se rencontrent pas, comme les habitants des bidonvilles et les grands groupes privés. Siemens et Veolia font partie des premiers signataires.  Les points de vue de chaque ville s’exprimeront et les politiques urbaines seront analysées collectivement pour comprendre les processus d’évolution vers un urbanisme durable, et partager en temps réel les expériences et les apprentissages. Parmi les premières engagées, des villes du Sud, comme Bombay (Inde), Rabat (Maroc), Alep (Syrie) ou Cotonou (Bénin), mais aussi quelques cités du Nord, comme Alicante (Espagne) ou Philadelphie (Etats-Unis).

…Vu par différents journaux

Le Monde, Le 27 mars 2010

Selon le journal, les deux initiatives du forum urbain social s’opposent sur le rôle dévolu au peuple des villes dans cette révolution urbaine. Selon Le Monde, l’appel de Rio traduit une réalité dramatique : tantôt livrée à l’anarchie, tantôt laissée à un marché sans garde-fous, l’urbanisation des pays en développement a tourné au cauchemar. Un milliard de citadins croupissent dans des bidonvilles honteux, et  chaque mois, la population de ces taudis s’accroît de 500 000 habitants. Est-ce une fatalité ? Le  journal pense que non, un défaut de gouvernance et de régulation, dénonce l’agence : « La fracture spatiale ne reflète pas seulement les inégalités de revenus, elle est aussi le produit dérivé des marchés foncier et immobilier déficients, de mécanismes financiers inefficaces et d’une mauvaise planification urbaine. » Il ne suffit pas d’améliorer l’habitat. Le Forum urbain social ne dit pas autre chose, la déclaration adoptée par l’ONU-Habitat sous la pression de cet encombrant voisin paraît bien édulcorée.

Aucun autre journal n’a vraiment repris ce grand titre, seulement l’un d’eux nommé :  L’actu Verte, La revue de presse des informations liées à l’environnement et au développement durable, a repris elle aussi les mêmes avis que le journal  Le Monde, c’est un moyen de mieux faire passer le message et qui permet de concerner un plus grand nombre de la population. Selon ce journal, il faut intervenir sans plus tarder puisque les conditions de ces populations qui vivent dans ces affreux bidonvilles sont inacceptables par rapport à toutes ces sociétés riches et aussi développées qui nous entourent. L’ONU-Habitat ne pouvait plus accepter de telles conditions pour ces personnes et a décidé de faire bouger les choses, il ne manque plus que la solidarité de  la part des sociétés qui peuvent tout faire changer.

⇨ L’appel des Nations unies à tisser de nouveaux partenariats entre autorités publiques, société civile et secteur privé , qui vient conclure une semaine de conférences et d’ateliers qui ont vu près de 14 000 fonctionnaires, ministres, maires, professionnels, chercheurs ou militants « plancher » sur « la réduction de la fracture urbaine ». Deux voies divergentes pour une même urgence sont apparues dans les villes du Sud qui devront accueillir près de 3 milliards d’habitants supplémentaires d’ici à 2050. La quasi-totalité de la croissance de la population mondiale. Les avis des diffèrents journaux s’entrechoquent, puisque les villes du Sud sont beaucoup plus nombreuses à s’être engagées à l’appel de Rio, ce qui n’est pas normal, étant donné que les villes du Sud sont les moins développées et les moins riches du Globe. « Il est important que les pauvres soient les acteurs des interventions, et non seulement leur objet », affirme la déclaration finale rédigée par l’ONU, à Rio.

Pauline Reynaud

Cette revue de presse  a été réalisée au CDI avec E.  Novales, documentaliste.

Les animaux en voie de disparition

Il y a, à travers le monde, de plus en plus d’espèces d’animaux en voie de disparition depuis le début du XXe siècle.

Il n’y a pas une classe d’animaux bien précise, mais tous peuvent être touchés, que ce soit les mammifères, les oiseaux, les poissons, les reptiles ou les amphibiens.

Heureusement, des associations ont été créées depuis plusieurs années (à partir de la 2ème moitié du XXe siècle) pour les protéger comme l’ASPAS (Association pour la Sauvegarde et la Protection des Animaux Sauvages).

Mais nous tous pouvons aider ces gens pour que ces animaux ne disparaissent pas complètement.

Les causes de ce phénomène sont très nombreuses. Elles peuvent être naturelles, comme la sécheresse, les incendies ou le manque de nourriture, mais c’est surtout à cause des hommes que ces animaux disparaissent. Les mers et les forêts sont saccagées, polluées et détruites. Les animaux sont chassés pour leur peau, leurs dents, leurs écailles, leurs plumes ou leur graisse, simplement pour la fabrication d’habits, de chaussures, de bijoux et de produits de maquillage superflus.

Certains animaux sont également utilisés dans les laboratoires pour les recherches scientifiques. Mais il faut avouer que parfois ces sacrifices sont utiles car, pour quelques animaux sacrifiés, des millions d’hommes peuvent être sauvés. Nous pouvons donner l’exemple du Japon qui chasse les baleines pour les recherches scientifiques, mais ces mammifères sont mangés après ces recherches par la population.

Dans certains pays, des réserves naturelles ont été créées. Des centaines de personnes sont chargées de surveiller et de soigner les animaux. Elles sont également là pour éviter les massacres des braconniers.
Dans d’autres pays, on réintroduit des animaux dans leur milieu naturel. Malheureusement cela a causé, quelquefois, certains problèmes car il ne faut pas oublier qu’ils restent des animaux sauvages malgré la protection des hommes. Il arrive souvent que ces animaux chassent et tuent des animaux domestiques comme les moutons, les chèvres ou les vaches par instinct de survie, et les bergers s’en plaignent.

En conclusion, nous pensons, qu’il  existe  des solutions pour empêcher la disparition des animaux mais celles-ci ont parfois des limites. Cependant, le plus important pour les protéger c’est d’éviter le braconnage en refusant d’acheter tout produit dérivé de ces animaux. Nous devons aussi, les respecter et ne pas les maltraiter. Et surtout, il ne faut pas détruire ou polluer leur milieu naturel et la planète en général.

GÖZCÜ Hüseyin, METGE Augustin, REVOL Yoann (Seconde 3)

Cet  article a été conçu dans le cadre de l’ECJS avec M. Mejean et en partenariat avec Mme Novales (documentaliste)

Le recyclage des métaux

Les métaux représentent 5,42% des déchets collectés en déchèterie, soit 69 500 tonnes par an.

En France, on compte en moyenne 24 kg de métal recyclé par habitant et par an. Les déchets métalliques sont dirigés vers une centrale de tri et disposés sur un tapis roulant afin d’être soumis à l’action d’aimants. Ceux-ci séparent l’acier de l’aluminium. Les métaux sont broyés et réduits en miettes dans le but de les faire fondre pour obtenir un métal neuf. Une fois recyclé, l’aluminium servira principalement dans la fabrication d’alliages pour pièces moulées dans l’équipement automobile, la mécanique et dans celle des tôles pour le bâtiment. L’acier, lui, est exploité dans la création d’automobiles et, à maintes reprises, d’emballages.

Les principaux métaux recyclables sont l’aluminium, le cuivre, le plomb, le nickel, le zinc et dans une moindre mesure, l’or, l’argent et le manganèse. Le cuivre est un des seuls métaux à être recyclable à 100%, il permet d’économiser 85% d’énergie.

Marlène Vintejoux, Morgane Machurat et Nicolas Pelazzo (Seconde2).

Dans le cadre de l’ECJS, les élèves ont réalisé des recherches documentaires, visité une usine de recyclage du plastique opaque, écrit des articles pour Vert  Mongré et réalisé des œuvres à partir de déchets. Ce travail interdisciplinaire  a été orchestré par M. Mergoux (ECJS), Mme Blanc (Français), Mme Giraud (Arts plastiques) et Cécile Lecocq-Hubert (Documentation)