La journée sans portable à Mongré médiatisée par France 3

Mongré est passé au JT du 19/20 sur France 3 le 5 février !

Après les titres du journal télévisé, la journée sans portable à Mongré fut la première information développée.

Vous pouvez également retrouver l’interview de Jacqueline Collard, notre intervenante, sur France 3 dans l’onglet « Vidéos ».

 

Villes, changements climatiques et inondations

Quand les aménagements urbains aggravent les conséquences des phénomènes climatiques

Les inondations touchent tous les pays du monde mais avec des effets très différents. Elles ont des impacts très importants sur notre société car elles représentent aujourd’hui un désastre sur deux. Il est donc important de savoir quels sont leurs effets sur la vie, la santé, l’économie mais surtout sur l’environnement.
Une inondation est un débordement des rivières ou des fleuves qui couvre les terres environnantes. C’est un phénomène naturel amplifié par l’homme qui transforme le paysage. En effet, le sol n’a plus alors la même capacité d’absorption de l’eau. Chaque année, cela génère des millions d’euros de dégâts. Dans certaines régions de la planète, telles l’Afrique de l’ouest et l’Asie du sud-est, des inondations ont lieu chaque année.
Des causes variées
Nous pouvons distinguer deux causes principales d’inondations :
– les causes naturelles : elles sont liées aux aléas climatiques, aux phénomènes météorologiques ou à un évènement naturel qui empêche l’écoulement de l’eau. Nous pouvons citer les émissions de gaz à effet de serre qui entrainent la fonte des glaciers et qui provoquent une montée du niveau des océans, des cours d’eau ou qui pourraient entrainer des cyclones plus intenses ;
– les causes humaines directes : Au XXème siècle, les villes s’étendent, des usines sont construites et les routes sont goudronnées. En conséquence, la pluie ne s’infiltre plus aussi bien dans la terre et rejoint les fleuves ou les rivières en glissant sur les revêtements : cela provoque les inondations. De plus, certaines formes d’agriculture peuvent accélérer le ruissellement de l’eau et en limiter l’infiltration.
Des dégâts matériels et humains
Quels sont ces dégâts ? Les inondations peuvent provoquer  :
– des dégâts matériels comme la dégradation ou la destruction de bâtiments. Ce fut le cas à Beichuan qui a été détruite à 80 % par les inondations ;
– des pannes de courant et de très nombreux foyers se retrouvent sans électricité car les lignes à haute-tension sont hors-circuit ;
– des dégâts humains : de nombreuses personnes périssent au cours des inondations, noyées ou frappées par les décombres. Ce fut le cas en octobre 2015 à Cannes, où vingt personnes ont trouvé la mort à la suite d’intempéries.

Villes, changements climatiques

Photo Europe 1

Certaines familles doivent parfois quitter leur logement détruit ou très endommagé. De plus, après des inondations, trouver de l’eau potable devient compliqué.

Ludivine Cliozier, Inès Pallot et Aurore Bouillot, seconde.
Cet article a été écrit dans le cadre de l’EDD (A-L. Clément et E. Novales) et des cours de géographie (M-L. Dumas), en lien avec la Villa Gillet

L’exposition « Arts, littérature et écologie » médiatisée par Le Progrès

Article paru dans Le Progrès du 4 avril 2014

Progrès

Les villes vertes, une solution pour la planète ?

La terre est menacée par l’activité de l’Homme. La construction d’éco-villes permettrait de lutter contre les gaz à effet de serre, la pollution et le réchauffement climatique provenant de nos modes de vie urbains, très toxiques et néfastes pour l’environnement.

les villes vertes

Constats

En France, 11 millions de tonnes de polluants sont émis chaque année dans l’atmosphère.
« Le trafic automobile est bien sûr un problème majeur », explique Jacques Comby, directeur du Laboratoire de climatologie, risques, environnement (LCRE) au laboratoire
« Environnement, ville et société » (EVS) de Lyon. Le trafic routier produit en effet 48 % des émissions d’oxydes d’azote, et chaque année, un automobiliste français émet 2,5 fois le poids de sa voiture en CO2.
Mais « les activités industrielles, les installations de traitement des déchets et les activités domestiques, notamment le chauffage, sont aussi responsables de la pollution ».

Une solution : la ville durable.

Selon Thierry Paquot, philosophe de l’urbain, « Pour penser la ville écologique, il faut innover, accepter des changements de pratique importants. Il nous faut nous ouvrir à toutes les surprises »
Depuis les années 80, des efforts en matière de développement durable ont été faits. Une des premières villes durables se trouve au sud-ouest de l’Allemagne à Fribourg-en-Brisgau : « le paradis vert ». En 2002, Fribourg est la première et l’unique ville d’Allemagne à élire un maire écologiste, Dieter Salomon. Et il a tenu ses promesses en créant un univers unique en son genre.
Après Stockholm, Hambourg et Vitoria-Gasteiz, et avant Copenhague en 2014, et Bristol en 2015, Nantes a été la capitale verte de l’Union européenne pour 2013. Cette distinction est venue reconnaître et récompenser le travail et les efforts menés par Nantes depuis plus de vingt ans en faveur de l’environnement et du développement raisonné de la métropole.

Des aménagements nécessaires

Pour créer des villes durables, il faut par exemple favoriser les transports doux comme le vélo, la marche à pied, la trottinette et les rollers ; cela a déjà été mis en place à Lyon, Lille, Bordeaux ou encore Nantes par exemple.
Ensuite, il serait nécessaire d’interdire les voitures polluantes dans les grandes villes (projet de Strasbourg 2030) en installant des parkings aux abords de celles-ci, ce qui favoriserait l’utilisation de transports en commun ou des voitures électriques.
Puis, pour économiser les ressources naturelles, nous devrions installer des panneaux solaires sur les toits des immeubles mais aussi construire des bâtiments durables.
Pour beaucoup d’élus pourtant, cette « métamorphose » demeure très coûteuse car les capacités techniques et financières de nos villes actuelles ne sont pas toujours adaptées au modèle de ville durable.
Construire des villes durables consiste à garder ce qui est existant et à l’améliorer.
Selon Patrick Viveret, philosophe et économiste, « chaque fois qu’on se pose la question de la ville durable, il faut commencer par déterminer en négatif ce qui est insoutenable, inéquitable, irresponsable dans les villes.
D’autre part, si les villes durables existent dans les pays développés, on peut aussi les imaginer dans les pays émergents car elles ne sont pas réservées aux seuls pays les plus riches, mais à condition de s’adapter aussi à leur culture et de ne pas imposer des pistes cyclables à n’en plus finir dans des pays où il fait plus de 40° degrés à l’ombre par exemple.
Et Thierry Frémaux de conclure : « La ville écologique n’est pas une utopie, c’est un combat ».

Yolain Lefevre et Marion Bessonnard, seconde 5.
Ce travail a été réalisé lors des séances d’AP sur la revue de presse au CDI

Le charbon, une énergie durable ?

Le charbon, une énergie

La sortie du nucléaire, décidée par l’Allemagne en 2011 après la catastrophe de Fukushima, a encouragé la consommation de charbon et de lignite, une énergie bon marché dont l’Allemagne dispose d’importantes réserves sur son territoire. On peut aussi ajouter le prix relativement bas des émissions de CO2 comme facteur du renouveau soudain de l’énergie pourtant la plus polluante jusqu’à ce jour.

Une réponse aux questions économiques

Dans un pays en pleine transition énergétique, le charbon semble être LA solution. Bon marché, le charbon et la lignite pourraient pallier les besoins énergétiques de l’Allemagne dans l’attente d’une énergie plus verte.
De plus, ce faible coût attire plus d’investisseurs (des sociétés de production d’électricité comme RVE par exemple) que les énergies vertes qui, malgré les subventions, restent économiquement moins profitables.
En outre, le sous-sol de l’Allemagne est la seconde réserve de charbon du monde après la Russie : le gouvernement d’Angela Merkel mise donc provisoirement sur cette ressource pour assurer la transition énergétique du pays.
Mais malgré tous les efforts du gouvernement allemand, les énergies vertes (éolienne, solaire et biomasse) obtiennent une part de la production énergétique inférieure à celle du charbon et de la lignite : 23 % contre 26 % en 2013.

Le charbon : une énergie durable ?

L’utilisation de cette énergie extraite à ciel ouvert a cependant des conséquences énormes, tant naturelles que culturelles, sur l’environnement. Ainsi, l’énergie a été jugée en avril 2013 trop peu efficace par l’institut allemand pour la recherche économique (Deutsches Institut für Wirtschaftsforschung, DIW) par rapport aux dégâts qu’elle provoque : les centrales à charbon ont un impact direct sur le réchauffement climatique par l’accroissement continu du taux de CO2.
En effet, la combustion du lignite dégage du dioxyde de carbone et des particules fines, du dioxyde de soufre ou de l’oxyde d’azote.
D’ autre part, des dizaines de villages qui ont eu le malheur d’être construits sur un sous-sol riche en lignite ou en charbon vont être rasés pour faciliter l’exploitation de la ressource. C’est donc tout un patrimoine culturel qui va être détruit pour assurer la bonne santé du marché de l’énergie en Allemagne.

Des solutions peu approuvées

Pour minimiser la dégradation de l’environnement, il faudrait recourir à la capture et au stockage du CO2 émis par les nouvelles centrales à charbon. L’Allemagne n’a pas fait ce choix-là et l’utilisation de cette technique n’est envisagée pour aucune de ses centrales thermiques à charbon. Seule Vattenfall, une société de production d’énergie, s’est engagée dans la construction d’une petite centrale de démonstration de 30 MW en Brandenburg, centrale nommée « Swarze Pumpe ».

Malgré les risques environnementaux et culturels, l’État et les grandes compagnies d’électricité allemandes ne semblent pas prêts à réagir et continuent de miser sur cette énergie, ce qui devrait entraîner une forte augmentation du taux de rejet en CO2 du pays durant la prochaine décennie.

Côme De GARIDEL,  Florian GIROUD et Mickaël CARTET, seconde 2.

Ce travail a été réalisé lors des séances d’AP sur la revue de presse au CDI

 

Les voitures électriques, des voitures branchées !

L’objectif de l’Union Européenne de réduire les émissions de CO² d’ici à 2050, implique une décarbonisation à 95% des transports routiers.

En septembre 2009, l’Union Européenne et le G8 se sont mis d’accord pour réduire de 80% les émissions de CO² d’ici à 2050 afin d’en stabiliser le niveau dans l’atmosphère et pour s’assurer que le réchauffement climatique reste en dessous du seuil de sécurité de 2°C. Il faut ainsi réduire de 95% les émissions de carbone pour les transports automobiles d’ici 2050. L’utilisation des bio-carburants et l’introduction des motorisations électriques sont des solutions pour que cette décarbonisation se déroule dans de bonnes conditions.

Compte tenu de l’augmentation prévue du nombre de voitures particulières qui devrait atteindre 273 millions en Europe et 2,5 milliards dans le monde, la « décarbonisation » totale prendrait uniquement en compte des améliorations du moteur à combustion interne classique, lorsque l’utilisation de carburants alternatifs se révèle impossible. Des études comparatives des performances et des coûts entre des véhicules à motorisation alternative (Véhicules électriques à hydrogène, véhicules électriques à batterie et véhicules hybrides rechargeables) d’une part, et des véhicules classiques avec un moteur à combustion interne d’autre part, ont permis de tirer un certain nombre de conclusions.
Les effets positifs de la motorisation électrique sur la santé publique.
Les avantages des véhicules électriques vont au-delà de la décarbonisation des transports et de la sécurité énergétique pour tenter de réduire le pourcentage de pollution de l’air dans les grandes villes déjà fortement polluées. Les moteurs à combustion interne émettent non seulement du CO² mais aussi des polluants plus locaux (carbone, hydrocarbure…), tout comme les véhicules « diesel » qui émettent aussi des « suies ». Cela dégrade fortement la qualité de l’air dans les grandes métropoles et les empêche de respecter les objectifs environnementaux. Il a été prouvé que les véhicules électriques, quant à eux, ne produisent aucune émission du réservoir et ne représentent aucun danger, ni pour la planète, ni pour l’Homme.
D’autre part, le coût pour utiliser les voitures électriques serait bien moins élevé que pour les voitures à essence, si l’on compare le prix des deux sources d’énergie principales que sont l’électricité et le pétrole.
Et si les voitures électriques devenaient nos voitures de demain ?

Voiture électrique

CALLIER Marie et FONTAINE Valentine.
Ce travail a été réalisé lors des séances d’AP sur la revue de presse au CDI

Ça va chauffer !

A Paris, un tiers de l’énergie consommée part en fumée. Pourquoi ne pas utiliser cette chaleur pour nous réchauffer ?

Chauffer des habitations et bureaux à l’aide de mini-centres de calculs, c’est ce que la start-up parisienne Qarnot Computing a imaginé, l’idée finale étant de chauffer gratuitement un milliers d’immeubles avec leurs ordinateurs-radiateurs.

Retour en arrière

Tout commence en 1946, lorsque le premier centre de calcul mondial, généralement construit par des grandes entreprises ou des organismes publics, est inauguré aux États-Unis. Ce dernier possédait une surface de 160m². Les centres de données sont ensuite apparus en 1998, de plein feu, avec le boom des télécoms et d’Internet.

De 10 à 20 terrains de football, soit 70 mégawatts

Aujourd’hui, les data center et centres de données fonctionnent de la même manière qu’il y a 60 ans : des milliers de serveurs alignés dans une grande salle.
Le seul changement qui a été effectué est la taille, car, de nos jours, ces centres possèdent une taille allant de 10 à 20 terrains de football. De plus, l’énergie moyenne de ces derniers ne fait qu’augmenter, actuellement, elle s’élève à 70 mégawatts. En comparaison, Villefranche Sur Saône consomme un peu moins de 40 mégawatts.
Chaque année, les centres de calculs et de données, consomment 1,1 % à 1,5 % de l’énergie mondiale.

Une révolution !

Paul Benoit a travaillé durant six ans au sein du service R&D d’une grande banque où il était chargé du développement des machines de calculs, il a ensuite travaillé chez X-Télécom en tant qu’ingénieur.
C’est en 2009 qu’il dépose le brevet de son invention, le « radiateur de calculs ».

Ça va chauffer
Que va-t-il se passer en été ? Est-ce que les machines vont continuer à chauffer ? Dans ce cas-là, nous aurons des tendances caniculaires, où bien vont-elles flâner, au bord de la piscine ? A suivre…

Hugo Martinez et Arnaud Tournaire, seconde 5.
Ce travail a été réalisé lors des séances d’AP sur la revue de presse au CDI

Faut-il avoir peur du saumon d’élevage norvégien ?

Méa culpa : le gouvernement norvégien vient de reconnaître que le saumon d’élevage pouvait être dangereux non seulement pour notre santé, en particulier pour les enfants, les adolescents et les femmes enceintes, mais aussi pour l’environnement. La Norvège a beaucoup à perdre. Car en 2012, elle a fourni pas moins de 60 % de la production mondiale en saumon et gagne environ 29 milliards de dollars chaque année sur ces ventes.
Zoom sur cette annonce qui fait scandale au sein de la communauté internationale.

Faut-il avoir peur
Le saumon d’élevage norvégien, un danger pour la santé ?

En France, la consommation de poisson a plus que doublé en 50 ans et nous sommes les premiers importateurs mondiaux de saumon et le premier marché pour le saumon norvégien. Cette augmentation concerne particulièrement le poisson d’élevage.
Fumé, en tartare ou dans des sushis, le saumon norvégien est partout dans nos assiettes. Les Français en sont d’ailleurs les plus grands consommateurs en Europe. Depuis 2006, de nombreuses études et rapports décrivant les conditions scandaleuses d’élevage du poisson norvégien alertaient déjà les autorités. Mais malgré les recommandations émises, la Norvège en admet la dangerosité seulement aujourd’hui, soit plus de sept ans après les premiers avertissements. La Direction norvégienne de la santé a en effet émis une recommandation quant à la consommation de poisson pour les jeunes femmes et femmes enceintes : deux à trois portions de poissons par semaine, dont un maximum de deux poissons gras comme le saumon, la truite, le maquereau ou le hareng.
L’élevage intensif du saumon en Norvège serait en effet réalisé dans des conditions déplorables. Kurt Oddekow, un militant écologiste est allé dans les eaux froides. Il a vu des employés pulvériser des pesticides à grands jets sur les bassins, comme le Diflubenzuron. En 2010, le ministre de l’Agriculture français, Bruno Le Maire, avait écrit à son homologue norvégienne : « Cette substance ne dispose pas d’autorisation de mise sur le marché communautaire ou française en tant que médicament vétérinaire. » Lisbeth Berg-Hansen avait alors répondu qu’il s’agissait d’«informations fallacieuses. » Pourtant, l’Autorité européenne de sécurité alimentaire indiquait en 2009 que le diflubenzuron était « hautement toxique pour les organismes aquatiques. » D’après Anne-Lise Bjorke Monsen, du laboratoire de biochimie de Bergen : « Les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, ils sont associés à l’autisme, à l’hyperactivité et à la baisse du QI». Toujours d’après Anne-Lise Bjorke Monsen : « On sait aussi que les polluants peuvent avoir un effet négatif sur les défenses immunitaires, le système hormonal et le métabolisme. De plus, ils se transmettent par l’allaitement. »
Quel est l’impact sur l’environnement ?
Ces méthodes d‘élevage ont des impacts écologiques négatifs : ils augmentent les besoins en farine et en huile du poisson, menaçant ainsi les stocks de poissons pélagiques. Les saumons d’élevage mis dans des bassins sont accusés de transférer des maladies dans l’écosystème, menaçant de ce fait la production de saumon sauvage et d’autres espèces maritimes. Ils produisent aussi des déchets organiques et inorganiques, augmentent la pollution de l’environnement aquatique et le risque d’eutrophisation du milieu, appauvrissant la flore et la faune présents sur les fonds marins.

Nourri avec des poissons malsains, vivant dans un milieu pollué, le saumon d’élevage est donc synonyme de danger pour notre la santé et l’environnement. Ce qui explique que les Français se méfient de plus en plus du saumon d’élevage : en novembre 2013, selon les chiffres Kantar Worldpanel, les ventes de frais ont chuté de 25 % en volume par rapport à l’année dernière et de 10,8 % pour le fumé, preuves de la défiance des consommateurs, alimentée en outre par des reportages qui montrent les limites de l’élevage industriel.

Christina Lièvre, Clara Mayère, Camille Bererd, seconde 5.
Ce travail a été réalisé lors des séances d’AP sur la revue de presse au CDI

Songdo, la ville de demain ?

Songdo

Songdo, une ville de Corée du Sud, écologique, intelligente, connectée devrait prendre vie en 2018. Le monde entier se pose encore beaucoup de questions sur l’aboutissement de ce projet.
Songdo représente la ville de demain, démarrée en 2000 avec un coût estimé à 35 milliards de dollars et financée uniquement avec des fonds privés provenant principalement de l’entreprise américaine Gale International. Si Songdo apparaît comme un exemple pour le futur, c’est aussi parce qu’elle possède pleinement les aspects écologiques et environnementaux qui est un très grand sujet d’actualité.

Écologique

Songdo est située à 65 kilomètres à l’Ouest de Séoul. Cette ville de 600 hectares avec une partie sur le front de mer est écologique car environ 40 % de Songdo seront composés d’espaces verts avec de la végétation sur les toits et un parc de 40 hectares inspiré de Central Park. Le recyclage des eaux provenant des éviers et lave-vaisselle permettra aussi de réduire considérablement le besoin en eau potable qui, demain, pourrait être un problème dans le monde entier. De plus, vous ne verrez jamais un camion- poubelle à Songdo car la ville possède un système de collecte pneumatique des déchets qui les envoie directement à la décharge à travers un réseau de tuyaux. Enfin cette ville réduira considérablement son émission de CO2, en partie grâce au système de taxi fluvial et d’un métro ne dégageant aucun gramme de CO2.

Économique et connectée

Songdo a pour objectif de devenir un centre d’affaires majeur d’Asie du Nord-est. Ellel devra accueillir à terme 65 000 habitants et offrir 300 000 emplois, ce qui permettra de désengorger Séoul qui est actuellement saturée. Cette action est possible par le biais d’un pont de 12,5 kilomètres reliant Songdo à l’aéroport international d’Incheon. Cette future ville est économiquement importante pour la Corée du Sud et également une ville connectée puisqu’elle est ubiquitaire, c’est-à-dire hyper-connectée. En effet, les habitants pourront consulter un médecin par Internet, accéder à l’intégralité des formulaires administratifs via l’écran plat de leur appartement.

Auray Brice, Charrasse Maxime, Merlin Théo Seconde 5
Ce travail a été réalisé lors des séances d’AP sur la revue de presse au CDI

Les guerres du réchauffement climatique

Les guerres du réchauffement (1)

Aujourd’hui les guerres sont nombreuses mais la plupart d’entre elles sont liées au réchauffement climatique.

En effet le climat commence à se modifier à cause du réchauffement (climatique) et cette transformation prend différentes formes selon les pays. Il subsiste des pays dans lesquels les populations ne sont pas sédentarisées et dont la survie dépend  de la stabilité du climat. De ce fait, les variations climatiques poussent certaines populations à migrer, d’autres à se sédentariser et cela provoque des conflits interethniques.

Dans son livre  Les guerres du climat, Harald Welzer répond promptement à la question d’actualité : « Pourquoi fait-on la guerre ? ». Les conflits actuels tournent autour « des classes, des convictions et des ressources ». L’auteur dénonce en effet les problèmes écologiques,  le manque de liberté individuelle et collective. Il est vrai que les problèmes écologiques débouchent souvent sur des problèmes d’acquisition de ressources. On peut constater que les flux migratoires provoquent l’augmentation de camps de réfugiés, qui s’entassent dans des conditions déplorables, comme au Darfour.  Dans ces zones, les besoins en ressources croissent de façon considérable, ce sont ce que Harald Welzer appelle des phénomènes « éco-sociaux ».

L’auteur était pessimiste quant à l’avenir de la population. Son avis se rapprochait de la théorie de Malthus qui défend l’idée d’un manque inévitable de ressources pour les générations futures car la population mondiale ne cesse d’augmenter.

C’était sans compter sur les progrès réalisés après sa mort, grâce notamment à la gouvernance (démocratie participative). Certaines personnes sont plus optimistes car certaines décisions pourraient être prises comme la limitation des naissances par exemple ou une éducation plus active au développement.

Au regard de certains progrès en matière de protection de la planète et de lutte contre le réchauffement climatique (exemple de la Suède), ne pouvons-nous pas, nous aussi, croire ou espérer en l’efficacité d’une gouvernance de l’environnement à l’échelle mondiale ?

rechauffement-climatique (1)

Erwan Gicquel et Coline Daronnat- Picard (Seconde 3).

Cet article a été écrit à la suite de la rencontre (en novembre 2012) avec Harald Welzer et Nnimmo Bassey organisée par la Villa Gillet. Ce festival des idées avait pour thème : « Comment raconter un conflit ? ».