Quel avenir pour les capsules de café ? De la fabrication au recyclage…

Saviez-vous que votre petit plaisir du matin est à l’origine de nombreux problèmes environnementaux ? Depuis plusieurs années, son emballage en aluminium fait scandale en raison de son impact sur notre société.

La question du gaspillage des matières premières et de leur recyclage se développe au fil des années, au fur et à mesure que la consommation de dosettes de café évolue (4.9 milliards d’unités vendues en 2009, d’après le magazine terra eco). Une réelle prise de conscience doit être mise en place chez les entreprises et les consommateurs, afin d’apporter des solutions à ce problème.

QUID DE LA MATIERE PREMIERE ?

En ce qui concerne l’emballage, la majorité des marques internationales comme Nespresso et Nestlé utilisent de l’aluminium, ce qu’ils justifient par la conservation des arômes de leur café, de sa protection contre la lumière et l’oxygène. Cette forme de conservation compressée en une petite capsule promet un meilleur goût et une facilité d’usage, ce qui fait donc son succès. Par ailleurs, les capsules à usage unique, entraînent un suremballage, donc une extraction excessive de la matière première : la bauxite. Celle-ci mène à la déforestation en zone tropicale où se trouvent ces gisements.

Cependant, certaines marques comme Casino ont fait une entrée fracassante sur le marché puisque leur café est moins cher et se trouve dans un emballage biodégradable en amidon de maïs. Ce qui nous conduit vers la question du recyclage.

ALORS, OU SE POSITIONNE LE RECYCLAGE ?

En France, les capsules de café en aluminium sont mal et peu recyclées. En effet, à cause de leur petite taille, elles passent à travers les tapis de tri. Elles représentent un des plus gros fléaux du recyclage, selon Flore Berlingen, directrice de l’association ZéroWasteFrance. En 2016, à peine 350 tonnes de ces capsules ont été recyclées. Or, le recyclage permettrait d’économiser pour chaque tonnage, 95% de l’énergie nécessaire à sa fabrication, mais également de réduire de 6,89 tonnes les rejets de CO2.

Cependant, une progression est observée, puisque certains centres de tri ont été équipés de machines à courant de Foucault, permettant de séparer les emballages métalliques non ferreux des autres déchets. Selon Alternatives Economiques, « Les centres pourvus en machine à courant de Foucault voient leur tonnage d’aluminium trié augmenter de moitié en moyenne ». Cette première solution est donc efficace. De plus, elle est complétée de la pyrolyse, qui permet de brûler les vernis, plastiques ou papiers tout en préservant l’aluminium, ce qui permet de le réutiliser par la suite. Par exemple, il peut être fondu afin d’être utilisé pour la fabrication de moteurs de voitures ou bien pour des nouvelles capsules.

D’après le directeur général de Nespresso, « On ne peut rien faire seuls, il faut créer un mouvement. » En effet, les capsules peuvent être traitées seulement si le consommateur trie; c’est pourquoi 5 550 points de collectes ont été mis en place depuis 2019. Chez Nespresso, 20% des clients participent à cette action. La marque dit que ce recyclage constitue un coût supplémentaire, « mais ça vaut le coup ! », étant donné que les capsules sont recyclables à l’infini.

En attendant, le recyclage est plus avancé à l’étranger, comme par exemple en Suisse, où 60% des dosettes sont récupérées via 2000 points de collectes, toujours mis en place par Nespresso. Mais aussi en Allemagne, où 76% des déchets ménagers en aluminium sont recyclés.

QUELS ENGAGEMENTS FACE A LA SITUATION ?

Certains groupes industriels comme Nespresso ont créé un fond de dotation, permettant d’apporter un soutien aux centres de tri à hauteur de 300 euros, qui permet de compléter les contributions obligatoires versées habituellement. De plus, d’autres industriels ont choisi de créer en 2009 le Club de l’Emballage Léger en Aluminium et en Acier (Celaa). Il aide les centres de tri à s’équiper de la machine à courant Foucault, évoquée ci-dessus.

Pour éviter de passer par ces moyens-là, des associations rentrent également en jeu, en travaillant sur une réduction des déchets, mais également en faisant de la prévention , afin de consommer tout simplement moins.

En effet, aujourd’hui les capsules de café ont un impact majeur sur notre environnement. Cependant, plusieurs solutions sont envisagées et des engagements ont été pris, à la fois par les professionnels et les particuliers.
Enfin, nous avons pu voir qu’aujourd’hui les capsules de café représentaient l’un des plus gros marchés internationaux et donc font partie des problèmes environnementaux les plus importants. C’est la raison pour laquelle la question de la matière première, du recyclage et de l’engagement, doivent nous faire réellement prendre conscience des risques pour notre planète. En effet chacun de nous peut faire un geste, a son échelle et le transmettre à son tour. Car après tout comme l’a dit Betty Reese « Si vous pensez que vous êtes trop petit pour changer quoi que ce soit, essayez donc de dormir avec un moustique dans une chambre. »

Romy Girin et Honorine Ravier

Cet article a été écrit dans le cadre du projet des 2nde 1 « Nourrir l’humanité » lors des cours d’EMC de N. Mergoux en collaboration avec AL Clément, professeure documentaliste.

Une malnutrition alarmante

Les fakes foods, les aliments transformés, la nourriture industrielle… Depuis plusieurs années nous luttons contre les problèmes de santé issus de la malnutrition à travers le monde. Aujourd’hui un français sur deux est en surpoids.

7 Photo 1 aliments transformés

Ils sont partout: dans les barres chocolatées, dans les céréales pour enfants, mais aussi dans des plats à priori plus sains comme une soupe de légumes.

Pourquoi les aliments transformés attirent-ils autant les consommateurs ?

La popularité des aliments transformés est en hausse depuis plusieurs années. Plus d’un produit sur trois est industriel. Les aliments transformés voire ultra-transformés sont composés de produits artificiels : les additifs. Les additifs sont des produits chimiques qui rendent les aliments plus alléchants. En effet, ils favorisent leurs goûts et leur conservation.

Surtout, il faut protéger les enfants qui sont les cibles préférées des fabricants d’aliments ultra transformés. Cette nourriture leur procure un plaisir facile et immédiat. Les enfants risquent ensuite d’avoir du mal à revenir à des aliments aux goûts plus subtils, qu’ils vont trouver fades.

Savez-vous que notre alimentation quotidienne peut nuire à notre santé ?

La transformation industrielle détruit les éléments naturels des produits. L’organisme ne récupère donc pas les nutriments essentiels pour notre santé : fibres, vitamines, antioxydants… et cela procure des conséquences négatives pouvant engendrer de graves maladies.

Le nombre d’ingrédients chimiques qui composent les aliments est surprenant ! En effet, des scientifiques affirment qu’un aliment transformé peut contenir jusqu’à trente ingrédients chimiques.

Les effets à long terme de l’ingestion de tous ces ingrédients nuisibles à notre santé reste encore peu connus.

Néanmoins, de plus en plus d’études consolident l’idée que les aliments transformés participent au surpoids, à l’obésité, au diabète de type 2, à l’hyper-tension et au cholestérol. D’autres enquêtes les rendent responsables d’une hausse de 10% du cancer du sein.

Lara Gunes, Bora Vanneuville, Julien Delahaye

Cet article a été écrit dans le cadre du projet des 2nde 1 « Nourrir l’humanité » lors des cours d’EMC de N. Mergoux en collaboration avec AL Clément, professeure documentaliste.

Le sucre, une drogue ?

La vie actuelle pousse partout les hommes à acheter des produits tout prêts pour gagner du temps, mais ce choix est-il légitime ?
Ces produits déjà cuisinés font bel et bien partie de cette fameuse « malbouffe ». En partie à cause de certains industriels qui n’hésitent pas à les surcharger en sucre. Mais pourquoi les industriels mettent-ils autant de sucre dans ces plats ? Quelles sont les conséquences sur notre santé ? Et quelles sont les solutions pour lutter contre les dangers du sucre ?

Le sucre est-il une « drogue douce »?

En effet, les industriels se sont vite rendu compte du pouvoir de cette poudre blanche ! L’explosion des ventes a commencé avec l’apparition en 1939 des céréales sucrées. Le sucre est maintenant présent dans de nombreux produits industriels : on l’appelle le sucre « ajouté ». Les sucres interagissent avec les protéines en créant ce que l’on appelle la réaction de Maillard qui donne ce goût et cet aspect bien particulier. De plus, le sucre permet une meilleure conservation et corrige l’acidité des aliments comme la tomate par exemple.

Le problème se trouve en fait dans la quantité que l’on consomme. Pour cause, le sucre est utilisé de manière excessive par les industriels. Il faudrait ne pas dépasser 100g de sucre par jour mais aujourd’hui 20% des français se situent au-dessus de ce repère. Ceux qui le dépassent le plus sont les garçons de 11 à 17 ans. En effet, d’après le Docteur Arnaud COCAUL, médecin nutritionniste, « le problème majeur rencontré chez les jeunes vient de l’excès de consommation de boissons sucrées et alcoolisées qui crée une forme de shoot sucré très nocif pour la santé ».

5 Photo 1 quantité sucre

Par exemple, une canette de soda peut contenir jusqu’à l’équivalent de dix cuillères à café de sucre. D’autre part, le Docteur Patrick TOUNIAN, chef du service de nutrition à Paris, souligne que certains aliments estimés sains, comme la plupart des jus de fruits pur jus, sans sucre ajouté, sont en fin de compte plus riches en sucre qu’une simple canette de soda. De plus, nous retrouvons aussi des « sucres cachés » dans les plats cuisinés, même salés. L’un des arguments principaux des industriels est que le sucre serait un « carburant cellulaire », indispensable pour apporter « l’énergie nécessaire » à l’organisme ou à la mémoire. Mais des études prouvent que ce sont les glucides qui sont indispensables. Ce mode de consommation excessive provoque une prise de poids voire même du surpoids entraînant des problèmes de santé comme l’obésité ou des maladies cardiaques. Aux Etats-Unis, environ 40% des adultes auraient un degré d’insuline aussi élevé qu’un véritable diabétique.

L’aspartam, un poison accepté

Les solutions trouvées sont aberrantes. Effectivement, pour donner un goût sucré aux aliments sans réellement présence de sucre, les industriels ont recours à ce qu’on appelle l’aspartame (édulcorant artificiel) et la stévia (édulcorant naturel). Or, regardons de plus près de quoi est composé l’aspartame. Chaque nouvelle étude menée au sujet de cet édulcorant apporte des preuves de sa toxicité (les boissons light donc contenant de l’aspartame favorisent le diabète…) et pourtant il n’est toujours pas interdit.

Zuckerwrfel

Sur 196 animaux soumis à l’aspartame, 96 sont morts d’une tumeur cérébrale dû à sa composition. Il possède 50% de PHENYLALANINE (2% de la population y serait allergique), 40% d’ACIDE ASPARTIQUE ( dangereux pour le cerveau) et 10% de METHANOL ( alcool à brûler). Ces composants causent des effets secondaires tels que des saignements de nez, des convulsions ou encore la maladie de Parkinson.

Afin de préserver notre santé, la solution serait ainsi de se déshabituer de ce goût sucré et de réduire au maximum les plats préparés.
Mais faut-il réellement analyser toutes nos étiquettes pour rentrer dans nos pantalons…. ?

Carla Siegel, Pauline Guillermin, Angélique Cotillon

Cet article a été écrit dans le cadre du projet des 2nde 1 « Nourrir l’humanité » lors des cours d’EMC de N. Mergoux en collaboration avec AL Clément, professeure documentaliste.

Les particularismes alimentaires

La question du particularisme alimentaire concerne de nombreuses personnes depuis le 19eme siècle. Ses différents types de pratiques alimentaires sont liés à des raisons propres à chacun. Le végétalisme, le véganisme, le végétarisme ou encore le régime sans gluten sont les divers régimes adoptés à travers le monde. Manger est aujourd’hui devenu une préoccupation importante dans notre société. Ce particularisme serait-il un moyen de se démarquer socialement ?

Il est vrai qu’il est important de se soucier de ce qu’il y a dans nos assiettes, mais faut-il que cela devienne une obsession ?

Certaines personnes préfèrent opter pour un mode de vie végan qui consiste à ne consommer aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation. Cependant, cela mérite réflexion lorsque l’on sait que cela à des répercutions non négligeables sur la société. Que ce soit par le biais de réseau sociaux ou des médias plus traditionnels (journaux, radios, télé…), chaque type d’alimentation tend à faire passer un message qui lui est propre comme, par exemple, le bien connu végétarisme qui lutte contre toute consommation de chaire animale.

Mode de vie, obligations, histoire…

En dehors d’un message sur un certain mode de vie, le particularisme alimentaire est aussi révélateur du niveau de vie d’un individu, que ce soit par choix ou non : restrictions religieuses, allergies ou maladies, conditions de vie particulières… Ces divergences alimentaires sont visibles même au travers de l’Histoire ! La viande réservée aux classes aisées et les légumes aux pauvres au Moyen-Age…
A l’heure actuelle, les motivations qui amènent à opter pour un régime alimentaire spécifique sont souvent liées à un souci de l’écologie. L’agriculture biologique, développée en France depuis les années 50, a ouvert la porte à l’alimentation bio et au végétalisme (alimentation rejoignant les principes du véganisme ) sur les marchés français. Toutefois, le particularisme alimentaire n’a pas qu’un aspect positif.

Contrôle de son image…

La décision de manger autrement relève du choix de chacun mais également des tendances qui peuvent influencer la société qui, à force de trop les suivre, peut laisser place à la xérophagie : ce puissant désir de contrôler l’image de ce que l’on mange peut parfois révéler des problèmes alimentaires sérieux… En 1948, l’apparition de la première Vegan Society aux Etats-Unis a, à l’époque, provoqué de nombreux débats sur la place de l’alimentation après la Seconde guerre mondiale. Pouvait-on se permettre de manger certains aliments plus que d’autres alors que des populations mouraient de faim ?

Ecologie…

Bien que cette question soit encore d’actualité, le particularisme alimentaire se distingue aussi par son aspect éthique. L’Homme peut-il se permettre de continuer à consommer de la viande alors que des alternatives sont possibles ? Ces alternatives proposées sont-elles durables sur un plan écologique ? Ces questions soulèvent de nombreux débats à l’heure actuelle et les avis divergent.
Ainsi, le particularisme alimentaire est plus ce qu’il suppose être.

Candice Thouez et Amélie Dahmane

sources :
Terra Eco n° 037
Les Dossiers. de l’actualité : « Fait-on trop attention à ce que l’on mange ? »
L’express.fr « Sans gluten, viande lait, alcool. »
Courrier International n°1467, décembre 2018.
Génération futures, mars 2003 aux éditions Mouvement pour les Droits et le Respect des Génération Futures.

Cet article a été écrit dans le cadre du projet des 2nde 1 « Nourrir l’humanité » lors des cours d’EMC de N. Mergoux en collaboration avec AL Clément, professeure documentaliste.

La viande de demain

Actuellement, notre consommation en viande semble trop élevée, provoquant de GRAVES conséquences environnementales. De nombreux scientifiques se sont penchés sur la question et deux issues sont possibles : l’utilisation d’animaux clonés ou la production de viande de synthèse. Plus globalement, la viande produite en laboratoire est vue comme une solution pour nourrir les dix milliards d’habitants que devrait compter la planète en 2050.

Alors que la population mondiale croît de manière exorbitante et que les dégâts sur l’environnement commencent à se faire ressentir, de plus en plus de solutions s’offrent à nous pour pallier à ces problèmes. Les viandes créées en laboratoire pourraient nous aider à préserver notre planète et à nourrir la population mondiale.

La viande de synthèse, de moins en moins chère :
La mise en production de viande de synthèse à grande échelle semble être un défi difficile à relever. Cependant il y a bel et bien une évolution depuis le commencement du projet. Plusieurs startups se sont lancées dans la production de cette viande mais son coût de conception reste très élevé. Parmi ces startups, on retrouve la société Californienne « Just » qui s’active pour baisser ce coût de conception. Aux Etats-Unis, la plupart des gens sont convaincus que la viande de synthèse sera la viande de demain car celle-ci permet d’éviter d’élever et de tuer des animaux pour fabriquer et produire de la viande. De plus, cela réduirait considérablement les émissions de gaz à effet de serre, l’élevage de bétail étant responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre.
Son développement semble être en bonne voie. Et pour cause ! Les énormes levées de fonds ont permis d’en diminuer radicalement le coût.

Voici les étapes nécessaires pour produire de la viande de synthèse à partir d’une vache :
premièrement, à l’aide d’une seringue, on extrait un petit morceau du muscle de la vache. Cet échantillon contient des dizaines de milliers de cellules. La plupart d’entre elles meurent. Seules les cellules souches survivent et se multiplient. Au bout de quelques semaines, les cellules sont assez nombreuses et sont privées de nutriments. Elles sont donc affamées et ne cessent de se multiplier. Elles se changent donc en cellules musculaires puis elles fusionnent entre elles pour former des petits tubes appelés « myotubes »;
par la suite, ces myotubes se développent, grossissent afin de former de vrais petits muscles. Pour fabriquer un steak standard (environ 140 grammes) il faut cultiver pas moins de 20 000 myotubes. Le premier steak a été conçu en sept semaines. Conclusion : nous pouvons obtenir un steak sans trace de matières grasses en partant d’une simple seringue. Une fois cuit, il n’y a plus qu’à déguster !

1 Photo 1 viande de synthese

La viande clonée
Après le Japon et les Etats-Unis, la viande et le lait issus d’animaux clonés pourraient bien arriver en Europe. L’agence de sécurité sanitaire européenne étudie en tout cas cette possibilité de près. Cependant les associations de consommateurs redoutent des effets nocifs sur la santé humaine.

1 Photo 2 Dolly

Jusqu’à présent, les clones intéressaient surtout les chercheurs en biologie fondamentale, dans le but d’étudier le développement précoce d’un embryon. Cependant, l’élevage s’intéresse de plus en plus à cette avancée technologique, afin de créer des copies d’un reproducteur ou d’une reproductrice de haute qualité génétique : par exemple, une vache donnant une viande tendre et peu grasse. L’idée est de les utiliser seulement pour la reproduction pour que leurs descendants proposent du lait ou de la viande de même qualité. Pour l’instant, les reproducteurs clonés sont trop précieux. Ils reviennent entre dix et vingt fois le prix d’un reproducteur classique. La Chine a fait sensation fin 2015 avec l’annonce de la construction d’une usine de clonage de divers animaux. La société Boyalife promet 100.000 embryons de vaches la première année et un million par an à terme. Cependant, les problèmes de santé animale et de bien-être des animaux issus d’animaux clonés sont pointés du doigt : La mortalité embryonnaire est élevée, la mise bas peut être difficile, certains animaux naissent trop gros ou avec des pathologies lourdes.

Alors que les viandes de laboratoire n’étaient censées exister que dans les films de science-fiction, tout cela semble de plus en plus réel. L’avenir s’annonce très prometteur !

FLORENT BERGER, EMILIEN BAEZA ET ANTHONY HUMBERT

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES SUR L’IMAGE DE DOLLY :
Le 5 juillet 1996, Dolly, premier mammifère à avoir été cloné à partir d’une cellule adulte, voyait le jour en Ecosse. Vingt ans plus tard, le clonage à des fins agricoles est pratiqué dans plusieurs régions du monde mais l’Europe résiste.
Révélé en février 1997, le clonage de Dolly, réalisé par l’institut Roslin d’Edimbourg, est salué à l’époque comme une avancée scientifique majeure. Il provoque aussi une vive polémique sur son éventuelle application à l’être humain.
Pour Dolly, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. La brebis vieillit prématurément. Elle souffre d’arthrite puis développe une maladie des poumons, qui lui vaut d’être euthanasiée en 2003. Sa dépouille naturalisée trône à présent au musée national d’Ecosse.
Le clonage est une technologie lourde. Pour Dolly, les chercheurs ont transféré le noyau d’une cellule de glande mammaire prélevée sur une brebis adulte dans un ovocyte énuclée. Ils ont ensuite implanté l’embryon obtenu dans l’utérus d’une brebis «porteuse».

Cet article a été écrit dans le cadre du projet des 2nde 1 « Nourrir l’humanité » lors des cours d’EMC de N. Mergoux en collaboration avec AL Clément, professeure documentaliste.

Tout est lié, tous reliés

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Mercredi 3 octobre, les 74 éco-délégués du collège et du lycée, accompagnés d’une quinzaine d’adultes de l’établissement se sont rendus au Domaine Lyon Saint-Joseph à Sainte-Foy–les-Lyon aux Assistes Laudato Si’ « pour la sauvegarde de notre maison commune ».

Cette manifestation organisée par le Diocèse de Lyon et sous-titrée « Tout est lié, Tous reliés » avait en effet pour thème l’écologie humaine : un temps d’échanges et de découvertes sur nos habitudes de consommation et l’occasion de mener une réflexion sur l’écologie intégrale afin de s’ouvrir à de nouvelles perspectives pour préserver notre planète.

Tout au long de la journée, chacun a pu profiter d’un programme riche et varié, adapté à tous les âges : associations, parents, élèves, enseignants, entreprises étaient réunis pour écouter ou transmettre leur vision de l’écologie, de la solidarité, de notre place  et de notre rôle dans le monde d’aujourd’hui et de demain.

Un espace était consacré aux éco-projets d’établissements scolaires : l’occasion de découvrir des initiatives originales et inspirantes menées par des collégiens et lycéens,  comme un projet d’aide au Honduras, la fabrication d’ordinateurs à partir de pièces récupérées sur des PC usagés, l’installation de nichoirs labellisés par la LPO, la création d’une éco cité… Les éco-délégués de Mongré présentaient, eux, leur travail autour des ruches.

De nombreuses associations exposaient aussi leurs projets et leurs actions. Nous avons noté en particulier l’existence d’ESDES Inter Générations à Villefranche, qui proposera un spectacle prochainement,  mais aussi Zéro Déchet, Anthropologia, Anciela

Le Forum Eco Start-up a permis de découvrir des initiatives originales : trousses réalisées par des femmes burkinabées en tissu et plastiques recyclés, camion épicerie bio, entreprise de remise en service des ordinateurs usagés…

Nous avons assisté le matin à une conférence sur le miel, l’après-midi au forum étudiant sur le thème : « Qu’est-ce que je fais là ? » et le partage d’expériences individuelles et collectives, ainsi qu’au débat « Les projets technologiques nous rendent ils plus humains ? » et au concours d’éloquence sur le thème : « Toute évolution est-elle un progrès ? ».

Des séances d’éco cinéma étaient proposées avec, entre autres,  la projection de 2 documentaires : Demain de Mélanie Laurent et Cyril Dion puis Et les Mistrals Gagnants réalisé par Anne-Dauphine Julliand.

Chacun d’entre nous a participé aux nombreux ateliers créatifs et animations proposés : fabrication de thé, animations culinaires, art et recyclage, plantation de jeunes pousses, démonstration de chien guide d’aveugle, initiation au secourisme, parcours sportif, jeux coopératifs…

Et bien sûr nous avons écouté le concert des chorales auquel participaient Les Petits Chanteurs de Mongré avec deux autres chorales de Lyon.

A midi, nous avons déjeuné dans le parc et découvert plusieurs foodtrucks proposant des repas, des produits et boissons bio et locaux.

Ce fut donc une journée à la fois festive, conviviale et passionnante. Nous avons pu longuement échanger avec des personnes qui agissent pour changer notre regard sur le monde et nos habitudes de consommation.

Nous avons pris conscience que la situation actuelle ne permet plus d’esquiver la question de l’écologie et donc du rôle central que l’Homme joue dans l’environnement. Il devrait être clair pour chacun d’entre nous que nos liens sont bien plus essentiels que nos biens.

Nous en sommes revenus riches de nouvelles rencontres, d’initiatives et de ressources à  partager et à concrétiser !

Nous remercions tous les professeurs qui nous ont accompagnés.

Les éco délégués du lycée

Cet article a été écrit collectivement dans le cadre de la journée de formation des éco délégués, encadrée par Mmes Dumas et Crouzier, professeures d’histoire-géographie, Mmes Clément et Novales, documentalistes.

L’éco-quartier Confluence à Lyon : un bel exemple de réversibilité sur un temps court !

Passer de la marge au centre sur un temps court semble relever de la gageure. C’est pourtant l’ambition du projet Confluence à Lyon : transformer les friches industrielles et logistiques de la presqu’île entre Saône et Rhône pour doubler la superficie du centre ville lyonnais.

La visite guidée du quartier Confluence avec les éco-délégués du lycée a permis non seulement d’appréhender et de parcourir un espace singulier réaménagé à travers le prisme du développement durable  mais aussi de comprendre comment un espace marginal, lieu de déshérence , peut-être réversible et ne pas rester condamné justement à ce statut de marge.

Le guide a d’abord rappelé le site original de la capitale des Gaules. Lyon s’est d’abord développée à l’époque gallo-romaine sur la colline de Fourvière, les rives de la Saône,  celles du Rhône étant trop dangereuses et inondables. Le sud de la presqu’île actuelle était fort différent, constitué d’une multiplicité de petits îlots inondables. Il n’empêche que dès le IVème siècle, des espaces urbanisés existaient de part et d’autre de la Saône. De l’Antiquité à l’époque moderne, Lyon se dote d’une double centralité : le Vieux Lyon en rive droite de la Saône, tout à l’ouest, qui conserve au XVIIIème siècle les centres religieux (palais archiépiscopal) et politique (palais comtal), et une centralité émergente organisée autour de la place royale, la Place Bellecour, idéalement située entre deux ponts, l’un franchissant la Saône et l’autre, le Rhône. La pointe sud de la presqu’île est alors toujours inoccupée.

Au XVIIIème siècle, Antoine-Michel Perrache propose de remblayer les terres au sud du quartier d’Ainay pour relier les îlots instables et ainsi, accroître les espaces urbanisables. Mais le projet est coûteux et peu d’activités s’installent. La construction de la gare de Perrache au XIXème siècle coupe la presqu’île en deux : au nord, le quartier d’Ainay, voué au commerce et à l’habitat ; au sud, le quartier de Perrache, industriel et logistique. Pour les Lyonnais, la ville s’arrêtait alors sous les voutes de la gare, la coupure urbaine étant matérialisée par les voies ferrées puis, à partir de 1971, par l’autoroute reliant le sud et l’ouest de la ville à travers le tunnel sous Fourvière, la frontière était autant matérielle que symbolique entre les deux espaces. Au-delà des voutes, on quittait Lyon pour pénétrer dans l’espace des usines, entrepôts, de l’arsenal, du port industriel Rambaud en bord de Saône, l’espace des ouvriers, des prisons St Paul et St Joseph.

L’ambition du projet Confluence lancé par le maire de Lyon, Raymond Barre, en 1995, est de vaincre l’effet-frontière et de passer à un effet de seuil. La marge peut être effectivement perçue comme un bout du monde, une rupture ou, au contraire, comme une transition vers un autre espace. De fait, la métamorphose est impressionnante : le tramway relie pleinement le quartier au reste du centre-ville, les friches industrialo-portuaires ont laissé place à des immeubles contemporains de bureaux, de commerces et de logements, à une promenade végétalisée sur les quais. Alors que le marché de gros et les prisons ont été délocalisées en banlieue est, à Corbas, les bâtiments pénitentiaires ont été reconvertis en cité universitaire pour l’Institut Catholique de Lyon et l’ancienne Sucrière accueille désormais la biennale d’art contemporain.

Le réaménagement de ce quartier a convoqué de nombreux architectes « stars » pour dessiner le nouveau siège du Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes, la requalification des terrasses de la presqu’île ou le musée des Confluences à l’architecture déconstructiviste.

Enfin, un signe fort du déplacement de centralité : les Archives municipales, la mémoire de la ville  a quitté le palais archiépiscopal St Jean du Vieux Lyon pour s’installer au pied de la gare de Perrache en lieu et place du tri postal.

Faire d’un espace de marge une nouvelle centralité à l’échelle de la ville  et qui s’inscrit dans les préoccupations actuelles du développement durable relève d’un véritable défi qui a pu voir le jour grâce au soutien des acteurs publics (Communauté Urbaine de Lyon et ville de Lyon) et privés. Cependant, le projet Confluence n’est pas sans effet sur les habitants du quartier dont la gentrification entraîne l’éviction des populations les plus précaires, une entorse de taille au pilier social du développement durable. ..

Marie-Line Dumas, professeure d’histoire-géographie. Cet article a été écrit dans le cadre du programme Erasmus + et est accompagné d’une vidéo réalisée par les éco délégués du lycée. Vous pouvez la regarder en cliquant sur l’onglet vidéo.

Fairtrade, Fair For Life, FSC… des labels, pour qui et pourquoi ?

Prêtez-vous attention à ce que vous achetez ? Qu’est ce que consommer équitable pour vous ? Regardez-vous les labels présents sur vos achats avant de les régler en caisse ? Et savez-vous vraiment ce qu’ils signifient ?

Dans le cadre du projet Erasmus+, les élèves ont été reçus avec leurs homologues belges sur le campus d’Efeuweg à Berlin.  Cette année,  la thématique transversale était « Nourrir les hommes ». Un atelier  sur le commerce équitable animé par une association locale nous a été proposé. Il s’agit d’une coopérative d’agriculteurs dont la  rémunération reste la même malgré la fluctuation des prix.

Commençons par définir le commerce équitable : c’est un système d’échange favorisant des producteurs autochtones de pays exportateurs en voie de développement, leur offrant un salaire plus juste par rapport à leurs productions. En Europe, certains sigles présents sur nos produits de consommation prouvent leur appartenance à ce système. Lors de l’atelier, nous avons été sensibilisés à la multiplicité des labels et à leur spécificité.

Car aussi responsable soit-il, le consommateur a tendance à se perdre facilement au milieu de ces sigles…

Voici donc trois labels qui nous ont été présentés et qui, bien que leurs démarches soient assez proches, bénéficient de caractéristiques propres :

En premier lieu, l’un des plus connus : Fairtrade/Max Havelaar, mouvement mondial d’origine néerlandaise, regroupe des ONG et représentants de producteurs présents dans 30 pays consommateurs. Le label reprend le nom d’un héros de roman anticolonialiste du 19ème siècle très célèbre aux Pays-Bas, Max Havelaar ou les ventes de la compagnie commerciale des Pays-Bas, d’Edouard Douwes Deckker, dit Multatuli, du latin « j’ai beaucoup souffert ». C’est l’un des premiers mouvements,  né en 1988, qui s’est inspiré de démarches qui ont vu le jour dès les années 1950. Il respecte simplement les conditions du commerce équitable et donne l’occasion aux producteurs de devenir les acteurs du marché à part entière. Il est présent auprès des consommateurs de 140 pays en Europe, au Japon, aux Etats-Unis, au Mexique, en Australie…

Ensuite, l’association Fair For Life, un programme de labellisation de produits pour le commerce équitable et les filières responsables : elle est  moins connue que Fairtrade, mais a autant d’exigences vis-à-vis des producteurs : respect des droits de l’homme et des conditions de travail dignes ; respect des écosystèmes et promotion de la biodiversité, de pratiques agricoles durables ; contribution au développement local.

Enfin, le concept du FSC, Forest Stewardship Council, a été inventé  par un groupe de commerçants, d’utilisateurs de bois, des représentants d’ONG environnementales et des droits sociaux lors d’une réunion en Californie en 1990. Leur objectif est une gestion écologiquement appropriée, socialement bénéfique et économiquement viable des forêts, permettant de répondre aux besoins des générations actuelles et futures.

Comme nous pouvons le constater, un simple sigle peut changer l’origine et la qualité de votre consommation.

Quoi qu’il en soit, si le commerce équitable existe, c’est pour aider les agriculteurs qui, dans d’autres régions du monde,  ne sont pas toujours aussi bien rémunérés.

C’est le cas du Costa Rica qui produit 85 à 90 % des ananas nous parvenant. Dans ce pays, plus petit que l’état fédéral de la Bavière, le contraste est flagrant : bien que 5% de la biodiversité se trouve uniquement dans ce pays et que l’indice de développement humain est l’un des plus élevés au monde, il y a beaucoup de monocultures d’ananas qui  contribuent à la majeure partie de l’économie du pays sans pour autant s’accommoder de deux des principaux enjeux du développement durable : social et environnemental.

De plus, la quasi-totalité de la production est tournée vers l’exportation ; par conséquent, les habitants ne peuvent pas en profiter. En outre, les intrants utilisés pour cette culture usent les sols, dégradent l’environnement et menacent la qualité des eaux. De surcroit, les paysans ne perçoivent que 4% du prix final d’un produit  fixé par le marché mondial et non par le pays producteur.

Nous avons ainsi pris conscience de l’importance des sigles : ils nous informent sur les conditions de production, ils impliquent aussi tout un système qui peut permettre de s’engager indirectement dans le  développement durable mondial et d’offrir une vie meilleure à des milliers d’exploitants issus de pays en voie de développement.

Cecilia Roux, 2.3 et Florian Arbane, 2.4

Cet article a été écrit dans le cadre du programme Erasmus+, lors du séjour à Berlin en mai 2018 encadré par Mme Combrichon, professeur d’allemand, et Mme Dumas, professeur d’histoire-géographie.

Vers une parité Hommes-Femmes en politique au Burkina Faso ?

Vers une parité

Des inégalités hommes-femmes existent dans le monde et au Burkina Faso, une transition vers moins d’inégalités se fera en fonction de l’engagement du gouvernement mais également en fonction de la population et des mœurs qu’elle véhicule.

Des progrès ont-ils été faits ? Oui ! Une réduction des inégalités est-elle possible dans les années à venir ? Est-ce que la politique est réservée uniquement aux hommes ?

Le 3 septembre 1979, la CEDEF, la Convention sur l’Elimination de la Discrimination à l’Egard des Femmes, est mise en place, puis ratifiée le 8 novembre 1984 par le Burkina Faso et marque le début d’une démarche égalitaire.

En 2001, le Centre International pour l’Education des Filles et des Femmes en Afrique, le CIEFFA, s’installe à Ouagadougou. Il prend de nombreuses mesures, notamment en 2003-2004, où l’enseignement primaire des petites filles de première année est entièrement pris en charge par l’Etat.

Malheureusement, ces politiques de discrimination positive visant à limiter les inégalités entre hommes et femmes sont insuffisantes. En effet, il y a très peu de femmes au parlement, au gouvernement et dans la haute administration centrale et communale : Seulement 20 maires de commune sont des femmes pour 351 postes, 18 femmes députés sur 111 à l’Assemblée Nationale, et 4 femmes ambassadrices sur 28.

Et, lors de notre correspondance avec les élèves du Burkina Faso, l’absence de réponse sur la question de la politique nous a surpris, et nous pousse à nous interroger sur les raisons de ce silence. Les collégiens n’ont-ils pas d’informations sur ce sujet ? S’en désintéressent-ils ?

Il y a donc de nombreuses inégalités au sein du gouvernement burkinabé

Ces démarches égalitaires vont-elles aboutir ? Est-ce que cette situation va permettre une remise en question des pays plus développés au niveau de la parité politique ?

Hugo Guastalla, Hugo Laviron , Victor De Regard  et Henri Duffez, seconde 1

Cet article a été réalisé dans le cadre des cours d’EMC de N. Mergoux en collaboration avec C. Lecocq Hubert, professeur documentaliste.

 

L’Etat se préoccupe-t-il de la santé des femmes Burkinabé ?

l'Etat se préoccupe

Nous avons eu l’occasion d’échanger avec des adolescents burkinabé, habitant à Koudougou, au sujet de la santé des femmes. Leurs réponses, différentes de celles que l’on aurait pu imaginer, nous ont montré que notre société et notre culture sont très éloignées des leurs.

Un enfant sur dix, né au Burkina-Faso meurt avant l’âge d’un an. Quelles en sont les causes ?

L’excision est le retrait d’une ou plusieurs parties de tissus organiques, généralement lors d’une intervention chirurgicale. Mais au Burkina, c’est une pratique qui consiste à une ablation d’une partie de l’organe génital de la femme. Ces pratiques servent en partie à conserver la virginité de la femme. Une femme Burkinabé, nommée Andal Traoré, fille de Komala Traoré, sage-femme, nous a expliqué que les femmes se font exciser dans leur village et cette pratique concerne notamment les ethnies mossi, bobo, ou autres. Cette pratique est de plus en plus condamnée car une lutte contre celle-ci a commencé en 1996 et une loi est entrée en vigueur en février 1997. Malgré tout, dans certaines régions, elle reste encore, hélas, bien présente.

Au Burkina, il y a des centres d’accouchement gratuits. Il existe aussi des pédiatres pour les enfants et des médecins gynécologues pour les mères. Malheureusement, ils ne sont pas assez nombreux pour le grand nombre de femmes et d’enfants burkinabé. De plus, il y a beaucoup de fausses couches, ils appellent cela « Grossesse qui Coule ». Dans les hôpitaux publics, le matériel médical manque. Le gouvernement a mis en place un service de médicaments gratuits pour les enfants de 0 à 5 ans, mais cela ne suffit pas car le nombre d’enfants est vraiment supérieur aux moyens octroyés. De plus, les seuls médicaments qui sont donnés à ces enfants sont des équivalents du paracétamol en France. C’est donc pour cela que la mortalité infantile reste élevée au Burkina.

Tout de même, toutes les jeunes filles du Burkina sont informées sur la contraception et y ont accès, peu importe la situation de la personne.

L’Etat met aussi en place de plus en plus de moyens pour améliorer l’état de santé des femmes, c’est encourageant !

Ce travail fut très enrichissant car il nous a fait découvrir des coutumes et des cultures totalement différentes des nôtres.

Maxime Bourlier, Thomas Mangin, Carla Lopes, Florine Picaud et Noémy Lièvre

Cet article a été réalisé dans le cadre des cours d’EMC de N. Mergoux en collaboration avec C. Lecocq Hubert, professeur documentaliste.

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